Why are women smaller than men? 6 Women Scientists Who Were Snubbed Due to Sexism In April, National Geographic News published a story about the letter in which scientist Francis Crick described DNA to his 12-year-old son. In 1962, Crick was awarded a Nobel Prize for discovering the structure of DNA, along with fellow scientists James Watson and Maurice Wilkins. Several people posted comments about our story that noted one name was missing from the Nobel roster: Rosalind Franklin, a British biophysicist who also studied DNA. But even if she had been alive, she may still have been overlooked. She was not the first woman to have endured indignities in the male-dominated world of science, but Franklin's case is especially egregious, said Ruth Lewin Sime, a retired chemistry professor at Sacramento City College who has written on women in science. Over the centuries, female researchers have had to work as "volunteer" faculty members, seen credit for significant discoveries they've made assigned to male colleagues, and been written out of textbooks.
Le « débat inné/acquis » est-il vraiment dépassé ? C’est devenu un lieu commun de la vulgarisation scientifique : en ce qui concerne les dispositions psychiques humaines, la science a permis de dépasser le débat entre « inné » (de droite) et « acquis » (de gauche). Mais de quel débat parle-t-on exactement, et sur quelles données scientifiques cette affirmation est-elle fondée ? En février dernier, en pleine campagne présidentielle, le biologiste Pierre-Henri Gouyon, chercheur et professeur de renom intervenant fréquemment dans l’espace public pour parler d’évolution, de génétique, d’écologie et de bioéthique, donnait une conférence sur l’inné et l’acquis présentée comme suit : « La question de ce qui est inné ou dû à l’environnement social dans les comportements humains défraie régulièrement la chronique. Qu’il s’agisse de questions de genre/sexe ou de comportements déviants, ces sujets resurgissent particulièrement en périodes pré-électorales. Que peut-on en dire sur le plan biologique ?
Le connectome et la circulation circulaire des stéréotypes de genre A en croire maints commentateurs de l’actualité de décembre 2013, des chercheurs auraient démontré l’existence d’une différence frappante entre les « connectomes » cérébraux des femmes et ceux des hommes, et celle-ci serait à l’origine d’une forme de complémentarité de leurs aptitudes et comportements. L’étude en question était pourtant très (très) loin d’autoriser les conclusions annoncées. Ce nouveau cas de validation imaginaire du bienfondé de certains stéréotypes de genre est exemplaire. Comme souvent, cette construction d’une fausse information a été sous-tendue par un tropisme hétérosexiste, favorisée par le manque d’éthique des producteurs de l’article scientifique, et permise par le dysfonctionnement structurel des médias en matière de sciences. Les journalistes accrédités ont été informés le 27 novembre 2013, résumé à leur intention et texte intégral à l’appui, de l’article à paraître dans la revue scientifique éditée par l’Académie des sciences des Etats-Unis [1]. Pas si vite…
Pourquoi les femmes sont-elles plus petites que les hommes ? Partout dans le monde, les femmes sont en moyenne plus petites que les hommes. Même chez les Européens du Nord, qui sont actuellement les plus grands du monde, leur taille est inférieure à celle des hommes d’une quinzaine de centimètres environ. Le dimorphisme sexuel de taille, comme l’appellent les scientifiques, n’est cependant pas universel. Il y a des espèces animales où les femelles sont plus grandes que les mâles - les baleines bleues, par exemple. Si le plus grand mammifère au monde est une femelle, pourquoi en va-t-il autrement chez les humains ? Les spécialistes de la question nous racontent une histoire inédite, au carrefour de la biologie, de la médecine, de la paléoanthropologie et de la sociologie.
Pourquoi les femmes sont-elles plus petites que les hommes ? Alors si ce n’est pas la sélection sexuelle, il reste la sélection naturelle. Les grands seraient-ils meilleurs à la chasse, ont-ils rapporté les meilleurs mammouths à la grotte, les plus gros poissons et les meilleurs fruits des arbres ? Et comme les femmes se penchaient pour cueillir les fruits, elles auraient eu plus intérêt à être petites ? Sauf qu’on sait (grâce à l’anthropologie) que la galanterie est un gadget assez récent et peu généralisable, les femmes ne sont pas cantonnées aux tâches légères/simples, qu’elles sont chargées de tâches très difficiles et demandant de la force physique, dans plein de cultures et régions du monde, et que cela en a probablement toujours été ainsi. Le film montre plein de femmes qui portent des charges hallucinantes et font des boulots durs. Il y a de bonnes raisons de penser qu’« il vaut mieux » être grande, pour une femme, si on veut avoir des enfants. Bon alors c’est quoi la réponse ? Ma conclusion : enthousiaste ! La recherche au cinéma
Le genre, c’est de la science La philosophe Sandra Laugier fait le point sur les travaux scientifiques menés sur le genre au CNRS et sur leurs enjeux. Oui, le CNRS soutient la recherche sur le genre : depuis longtemps à travers la Mission pour la place des femmes et des programmes dans ses laboratoires, plus récemment avec l’ouverture de postes de chercheur(e)s affichés « genre », avec la création du Groupement d’intérêt scientifique Institut du genre et le lancement par la Mission interdisciplinarité du Défi Genre. Ailleurs, le domaine du genre est affiché dans de nombreux programmes de recherche internationaux, dans le programme européen Horizon 2020, et dans celui de la National Science Foundation (NSF) aux USA. Comment est-ce possible ? Une mise en cause du savoir Alors pourquoi cette campagne dénonçant la « théorie du genre », qui a même conduit le gouvernement à reculer sur des projets de réforme urgents ? Les études ont pointé l’erreur à ne pas tenir compte de la variable “genre” dans les recherches.
Hommes femmes, sortir des stéréotypes « Allez, c'est clair, les femmes sont plus bavardes, plus sociales et les hommes plus taciturnes, mais plus courageux et plus agressifs ! Et puis meilleurs en sciences face aux femmes plus littéraires... » Et si tout cela était une invention ? Une invention qui prend corps et se réalise, puisque tout le monde y croit.Et si la grande révolution du XXème siècle qui, en occident, a fait des femmes presque les égales des hommes, n'était pas finie ? S'il fallait continuer, pour mieux nous connaître, à déconstruire ces genres masculins et féminins qui déjà tremblent sur leurs fondations millénaires. Un exercice vertigineux ? Ou bien une aventure passionnante, celle des nouveaux hommes et des nouvelles femmes de demain. Les compléments à voir sur ce site : Bonus n°1 - L'école : garçon, filles à égalité ? Bonus n°2 - Le sexe et la langue - un entretien avec Sophie Bailly Professeur ATILF - Analyse et Traitement Informatique de la langue Française CNRS - Université Nancy 2.
This poem has been haunting me ever since I first heard it a few weeks ago. It is all so very very true. by mrslw Jun 8