Neuf astuces pour détendre l'atmosphère dans une équipe Dans un contexte tendu, le manager doit avant tout rester cool pour ne pas paniquer ses collaborateurs. Pas facile, mais nécessaire. Sans être le GO (gentil organisateur) du service, il a intérêt à mettre de l'eau dans le vin de ses exigences - de façon ponctuelle - afin de créer des liens et de faciliter le partage au sein de l'équipe. Une politique de décrispation qui passe par une meilleure communication, rires compris ! Neuf leviers utiles à actionner. 1. Relâchez la pression ! 2. Il s'agit de les repérer vite, car ils démoraliseraient une armée de gais lurons. 3. Augmentez le volume et le rythme de vos prises de parole sur tout ce qui touche à l'activité de votre entité et au quotidien de l'équipe : les offres commerciales, les priorités du moment, les budgets alloués, etc. 4. En phase critique ou d'incertitude, vos collaborateurs doivent sentir qu'ils peuvent vous interroger, raconter leurs soucis, demander un conseil sans avoir l'impression de déranger. 5. 6. 7. 8. 9.
5 astuces pour désarmorcer un conflit 1. Recherchez l'origine... Quelle est la « goutte d'eau qui a fait déborder le vase » ? En effet, un conflit est plus facile à résoudre et à analyser si l'on en comprend la source. - Le conflit de pouvoir : chaque partie désire maintenir ou augmenter l'influence qu'elle exerce sur l'autre en s'appuyant sur son niveau hiérarchique ou son statut. 2. Les faits sont incontestables. 3. Discutez ouvertement et de façon affirmative. 4. C'est un style d'écoute bienveillant qui exclut les préjugés et les interprétations. 5. Un interlocuteur en colère ne se calmera pas « à chaud ». L'idéal serait que le conflit n'existe pas. En savoir plus Cet article a été rédigé en partenariat avec Elisabeth Durand-Mirtain, consultante et formatrice. Pour une formation, un renseignement : elisabeth@mirtain.comCette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. ou 06 13 51 11 26 www.mirtain.com
Une pointe d’humour dans votre management L’humour dans le travail est devenu un enjeu, aux États-Unis, à partir des années soixante-dix. Ce n’était pas sans lien, à cette même époque, avec la montée des discours autour du stress dans les entreprises. La tendance était au management non directif, tourné vers la convivialité et l’empathie. En France, ce type de pratique arrive dans les années quatre-vingt-dix, et comme outre-Atlantique, elle est corrélée avec la montée des préoccupations sur les risques psychosociaux. Mettez à plat les contentieux pour résoudre les litiges non digérés entre collègues Ainsi donc, l’association du travail et de l’humour, voire du rire, n’est pas contradictoire avec l’idée d’efficacité au bureau, le bien-être au travail favorisant bien davantage la collaboration des agents et la satisfaction de ces derniers de venir travailler, qu’une ambiance pourrie. Créer des espaces de décompression L’humour est un style de management. Cependant, c’est un outil à manier avec précaution.
Le système scolaire français - les chefs d'établissement Un système à l’origine très centralisé Le système scolaire français est traditionnellement très centralisé et entre les mains de l’État (évolution tout au long du XIXe siècle). Une décentralisation commencée il y a vingt ans A partir de la loi de 1983 entrée en vigueur en 1986, les collectivités territoriales reçoivent certaines compétences de gestion, mais l’État conserve le contrôle du pédagogique (programmes ; examens ; formation, recrutement et rémunération des enseignants et des personnels de direction). Outre le ministère de l’éducation, le ministère de l’agriculture a la tutelle de certains établissements. Aujourd’hui les départements et les régions ont la responsabilité de la construction et de l’entretien des bâtiments dans le cadre d’un « schéma régional des formations » et d’un « programme prévisionnel d’investissement ». Des écoles privées sous contrat avec l’État Une administration très lourde Des échelons dans les régions et les départements Trois niveaux bien différenciés d. g.
Les évolutions du métier de chef d’établissement 1En décembre 1994, la Revue internationale d’éducation de Sèvres publiait un dossier intitulé « Diriger un établissement scolaire ». Après avoir relevé des différences notables entre les systèmes éducatifs, l’introduction s’achevait par l’expression du « sentiment que la période des mutations, voire des ruptures ou des tumultes n’est pas close, et qu’en définitive c’est peut-être – probablement – au niveau de ses éléments constitutifs (“périphériques”) que de vastes organisations comme les systèmes éducatifs peuvent évoluer ». 2Près de vingt ans plus tard, cette vision prémonitoire s’est en partie réalisée. La plupart des systèmes éducatifs ont vécu des bouleversements importants et la conviction est désormais acquise que c’est de la base et non du sommet que l’École peut se réformer et progresser. 4Ce qui frappe d’emblée à la lecture des différents articles qui constituent ce dossier, c’est la convergence de certains constats. 1 L’article consacré à l’Inde n’a pas pu nous parvenir.
Introduction au management des universités - La loi d'ASHBY « C'était l'ancien directeur d'une entreprise qui avait laissé dans les mémoires un nom respectable plusieurs années après son absorption par un groupe international (...). S'il fallait jouer au Monopoly sans règles, a-t-il dit, vous devinez aisément ce qui arriverait. Il suffit de faire le test avec des enfants. Sans règles du jeu, c'est le chaos. Tôt ou tard, on se jette les pions à la tête, on piétine les billets, on sort en claquant la porte.
Dix conseils pour… Devenir un chef d’établissement normal Qui s'intéresse au Principal de collège Pierre-Jean Briard ? Il n'est pourtant ni incorporel ni intemporel, mais il ne correspond à aucune des définitions qui s'étalent dans les circulaires dithyrambiques du ministère le décrivant comme représentant de l'État. Représentant de l’État ; certes ! mais sans les fastes de la République. Pierre-jean Briard, se transforme à la demande en opératrice de saisie, standardiste, archiviste, vaguemestre ou surveillant de récré. Ses dossiers dépassent d'une armoire brinquebalante aux étagères atteintes de strabisme. Le chef d'établissement n'est jamais assis que sur son cul... Sous l’État RPR, le chef d’établissement n’avait pas de statut spécifique, il restait un enseignant coopté par l’administration. Premier conseil : Renoncer à une gouvernance clanique Un chef d’établissement gouverne parfois en constituant une coterie autour de lui. Deuxième conseil : Évaluer en conscience Troisième conseil : Informer sans calcul Gilbert Longhi