Un arbre magnifique et étonnant en Afrique du Sud... Il semble assez normal, mais regardez mieux..... Mystère: personne ne connait l'artiste.... Quelques images en close-up de l'arbre.... Incroyable: quelqu'un a taillé tout ceci dans un arbre et cet arbre a continué de vivre et de grandir! La nature dans l'art PLAN : . Introduction : la nature au fil des siècles . 1960-1970 : Changement de paradigme de la nature dans l'art . Catégorisation des pratiques artistiques autour de la nature - Nature reconstruite - Nature incisée - Nature voilée ou empaquetée - Nature et astronomie - Nature et espace - Nature et symboles - Nature prise entre les murs - Nature domptée - Nature modelée - Paysage miniature - Beauté cachée - Nature comme matériau - Nature figurative . La nature a toujours été au centre des préoccupations des artistes. Dès la fin des années soixante, beaucoup d'artistes quittent l'atelier pour investir la nature. Elles impliquent bien souvent le spectateur comme partie intégrante du processus. Toutes ces oeuvres peuvent être regroupées sous les termes Land Art et Earth Works désignant les formes d'art prenant la nature comme lieu, support, sujet et matériau de création.
Le Yarnbombing Pacifiste 100 % tout doux, le Street Tricot ou Yarnbombing, mouvance artistique au carrefour du Land Art, Pop Art et Street Art renouvelle le graff en version rainbow warriors. Le tricot se fait matière plastique, en collection automne hiver. Les pull-over multicolores habillent troncs d’arbres et lampadaires; pour fêter l’arrivée du printemps, vélos, façades et bus se déguisent en bonbons acidulés, bariolés. Parce qu’elles investissent l’environnement urbain de manière décalée et poétique, les tricoteuses de rue, selon Samantha Longhi, rédactrice en chef de Graffiti Art Magazine « se situent au summum de la caractéristique essentielle du street art: la gratuité, le don de soi aux passants ». © Knitta Please! © Knitta Please! Le Yarnbombing a pris racine en 2005 à Austin avec le groupe Knitta Please! Un livre en porte l’étendard: « Yarn Bombing, The Art of Crochet and Knit Graffiti » de Mandy Moore et Leanne Prain aux éditions Arsenal Pulp Press. © Agata Olek © Yarn Corner © Carol Hummel
L'estampe japonaise d'Hokusai à l'honneur au Grand Palais À partir du 1er octobre, le Grand Palais de Paris accueillera en son sein les œuvres d’Hokusai. La plus grande rétrospective jamais réalisée en France sur l’illustre maître japonais. La Grande Vague de Kanagawa © Hokusai / Victoria and Albert Museum, London, given by the Misses Alexander Katsushika Hokusai (1760 – 1849) est sans nul doute l’un des plus célèbres artistes japonais, dont l’œuvre a depuis longtemps dépassé les frontières de l’archipel nippon et inspiré l’art occidental. Il faudra attendre l’année 1830, et l’âge de 60 ans, pour voir Hokusai s’épanouir à travers le genre auquel on attache aujourd’hui naturellement son nom : les estampes japonaises, ces images gravées sur bois que l’on connaît mieux sous le terme de ukiyo-e (soit “les images du monde flottant”). Estampe issue des “Trente-six vues du Mont Fuji” © Hokusai Cent-vingt noms d’artistes En parallèle de son œuvre peinte, Hokusai est aussi connu pour avoir utilisé quelque 120 noms d’artistes tout au long de sa carrière.
L'estampe japonaise Génie protéiforme, créateur audacieux, Katsushika Hokusai (1760-1849) incarne la spiritualité et l’âme japonaises. « Fou de dessin » (gakyôjin) tel qu’il aime à s’appeler lui-même, doué d’une curiosité artistique insatiable et d’un élan créateur durable et fécond tout au long d’une carrière prolifique, longue de soixante-dix années, servi par une extraordinaire capacité de travail, il laisse une production monumentale, comprenant des milliers d’œuvres remarquables tant par leur qualité esthétique que par leur variété stylistique : peintures, dessins, gravures, livres illustrés, manuels didactiques. Cent vingt noms d’artiste Sur les cent vingt noms d’artiste et pseudonymes utilisés par Hokusai, on peut en retenir six principaux qui ponctuent les périodes stylistiques les plus importantes de son œuvre et correspondent aux six grandes phases de sa carrière :• de 1779 à 1794, Katsukawa Shunrô (« Splendeur du Printemps »). Les « Trente-six vues du mont Fuji » Feuilleter la « Manga »
L'estampe japonaise Le déclin de la culture d’Edo Alors qu’au tournant du siècle, l’estampe polychrome ukiyo-e a atteint son apogée, tout entière consacrée aux quartiers réservés et au théâtre kabuki, monde éphémère des plaisirs cher à la bourgeoisie marchande, elle n’en marque pas moins le pas, la culture d’Edo déclinant peu à peu. Les autorités Tokugawa, qui ont cristallisé un ordre politique et social suranné, se raidissent et exercent sur l’édition une censure de plus en plus sévère ; une série d’édits interdit d’abord de publier des estampes érotiques (shunga), ensuite de mentionner l’identité des courtisanes représentées, enfin de réaliser de grands portraits en buste. Les artistes voient ainsi leur source d’inspiration et leur liberté d’expression grandement réduites. Ces restrictions obligent les artistes à se remettre en question. Si le paysage donne à l’art de l’estampe un second souffle, c’est qu’il correspond aux aspirations de la société japonaise de l’époque. Renouer avec la nature
L'estampe japonaise Issu d’une famille de samouraïs, Andô Hiroshige (1797-1858) reçoit de son père la charge d’officier de la brigade des pompiers à la cour du shôgun, mais il perd ses deux parents dès 1809. Suivant ses aptitudes, il s’oriente très jeune vers le dessin, entre à l’âge de quatorze ans dans l’atelier de Toyohiro Utagawa (1773-1828), et joint dès 1812 le caractère hiro (du nom du maître) à son nom d’artiste. Durant ses années de formation (vers 1811-1830), il s’intéresse surtout à l’estampe de personnages, dans la tradition de ses aînés ; il produit des portraits de courtisanes, d’acteurs et de guerriers, des illustrations de livres, ainsi que des surimono pour des clubs de poésie. À partir des années 1830, il se tourne vers le paysage. La popularité croissante de Hiroshige et les nombreuses commandes d’éditeurs qu’il doit honorer entraînent une surproduction à la fin de sa carrière et son art accuse parfois une baisse de qualité. Une approche poétique de la nature
Paradoxes et problèmes éthiques liés aux modifications corporelles | Art contemporain et identité ORLAN, Triptych Opera Operation, 1993. Le Body Art comme l’art charnel se conçoivent comme des pratiques choquantes et subversives. Parce qu’elles utilisent le corps, et donc l’humain, elles soulèvent irrémédiablement des questions éthiques. Les articles suivants nous permettront d’aborder cet aspect en interrogeant le rôle de la médecine, la conception de l’humanité, ainsi que l’état de réduction du corps à celui de simple médium et les paradoxes qui en découlent. Nous avions déjà parlé, dans notre article sur « l’importance du corps dans la construction identitaire« , de l’éditorial « Culte de l’individu et perte de l’identité » rédigé par Yves Charles Zarka pour Cités n°21, publié en janvier 2005 et disponible sur Cairn. Ce premier article peut aisément être lié aux travaux d’ORLAN. On peut ensuite évoquer l’article « Les relations des sujets body arts avec leurs propres corps » de Valérie Verneuil, psychologue clinicienne, publié dans le journal des psychologues n°263 du 10/2008.
L'art et la nature Cette fiche, au vu de la largeur du sujet abordé, ne comprend que des pistes de réflexion. L’art, issu du latin ars (habileté, connaissance technique), a donné la racine du mot artisanat, qui est une forme de création, mais aussi du mot artifice. Or l’artificiel s’oppose au naturel. L’art peut être perçu comme limite à l’harmonie entre l’Homme et la nature. L’art est création, par opposition à la nature. Si l’art et la nature paraissent tous deux être des créations aux yeux des scientifiques, une grande différence les sépare : l’Homme crée l’art, tandis que la nature se crée d’elle-même. L’art est une imitation (mimesis) de la nature, une expression qui éloigne du réel. Platon, dans Le Banquet, montre que les poètes travestissent le réel. Pourtant, Aristote, qui part des mêmes concepts fondateurs de la définition de l'art (praxis, mimesis) montre que cette imitation, au contraire, rapproche du monde. L’Homme est un artiste par nature. l’art permet à l’homme de transcender la nature.
Quand le street art investit les villes en cohabitant avec la nature A quoi ressemblerait le street art s’il se mêlait à la nature ? Il est vrai que l’urbanisme et l’écologie semblent très éloignés, pourtant les villes s’appliquent de plus en plus à redonner une place de choix aux espaces verts. On vous propose donc de découvrir ces œuvres originales où le graphisme urbain cohabite avec la verdure. Souvent connoté de façon péjorative, assimilé aux dégradations, l’art du « graffiti » est avant tout celui de jouer avec les éléments environnants pour dessiner de réels chefs-d’œuvre qui attirent l’attention et l’émotion de chacun. C’est aussi le choix de mettre ses créations à la portée de tous, pour militer en faveur d’une certaine accessibilité de la culture contemporaine. Banksy, les pratiquants du Yarn Bombing (ou Knit Graffiti) et bien d’autres artistes, ont réalisé certaines de leurs créations en étroite communion avec la nature. Ces œuvres sont vraiment sublimes et originales, une belle façon de remettre de la couleur dans la morosité urbaine.