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Guillaume Pley, l'agresseur aux millions de vues - Pale Moon

Guillaume Pley, l'agresseur aux millions de vues - Pale Moon
Publiée le 16 octobre, la vidéo de Guillaume Pley Comment chopper une fille en 3 questions (sic) cumule plus de deux millions de vues sur Youtube. En regardant cette vidéo, je fus profondément atterrée, comme je l’imagine, un grand nombre d’entre vous. Contrainte et surprise, des techniques innovantes ? Guillaume Pley s’inspire directement de cette autre vidéo, How to get girls to kiss you. Est-ce que je peux te poser 3 questions ? Peu importent les réponses des jeunes femmes : les questions ne sont qu’un prétexte pour retenir son attention. On constate sur la vidéo de Guillaume Pley qu’il se passe volontiers du consentement de la jeune femme, puisque plusieurs répondent clairement « non » à sa 4ème question. Et totalement répréhensible, excusez-nous de le souligner : Article L-222-22 du Code pénal : « Constitue une agression sexuelle toute atteinte sexuelle commise avec violence, contrainte, menace ou surprise. » Bravo l’artiste. L’héroïsme est total.

Faire la morale n'assure pas la victoire La lutte contre le racisme, comme tout phénomène social sans doute, recèle son lot de lieux communs, dont notamment l'affirmation suivante : « Le racisme n'est pas une opinion : c'est un délit. » Or, le racisme est une opinion, selon la définition de ce mot donnée dans le Trésor de la langue française : « Manière de penser sur un sujet ou un ensemble de sujets, jugement personnel que l'on porte sur une question, qui n'implique pas que ce jugement soit obligatoirement juste. » Par ailleurs, le racisme n'est pas un délit. Autrement dit, une personne qui tient in petto des opinions racistes, ou qui se contente d'en faire profiter son entourage, ne commet pas de délit. La nuance est importante. Bref, le lieu commun cité ci-dessus est mensonger. Tout d'abord, il s'agit d'une jolie formule. Marquer un point, vraiment ? Le second est de menacer de poursuites. Les menaces peuvent faire taire temporairement. PS : J'ai déjà vu des gens m'affirmer que la loi française réprimait le racisme dès 1881.

Ma grand-mère vote FN, mon amie dit « chinetoque » : fragments d’un racisme ordinaire A la maternelle, mes deux meilleurs amis s’appellent Jérémie Cohen et Abdulaï Bourouissa. Tous deux sont français, et je ne me pose pas la question de savoir s’ils sont juifs, musulmans, catholiques ou athées. Ce sont mes deux petits copains, et on s’amuse bien. En CP, ma meilleure amie, Estelle, est chinoise. Elle ne parle pas beaucoup le français, mais on s’entend bien. Pas longtemps après, je tombe amoureuse de Philippe da Silva. Making of Elisa G. En classe de CE1, un scandale éclate parce qu’une de mes amies a traité un camarade de « sale juif ». J’ai 8 ans. Je demande à ma mère ce que ça veut dire, « lapidée ». Mon père soupire et dit tristement à ma mère : « Tu vois, c’est comme ça que ça démarre, le racisme. » Quand j’ai commencé à haïr ma grand-mère Je suis blanche. Il avait rencontré ma grand-mère pendant la guerre, paraît-il. Publicité pour le chocolat Banania C’était en 2002, la présidentielle qui a vu Jean-Marie Le Pen se qualifier pour le second tour. J’ai 19 ans. « Toi !

L'excellence scientifique est-elle masculine ? Une réforme paramétrique a minima Tout d’abord, et ce n’est guère une surprise, pas de changement paradigmatique : le Gouvernement ne s’attache qu’à une réforme du système par répartition, sans référence à la capitalisation (et le MEDEF n’y trouve évidemment pas son compte…). Il conserve la structure actuelle d’un régime général en annuités, complété par des régimes complémentaires en points, avec une constellation de régimes spéciaux : exit une lointaine proposition évoquée en 2012 lors de la campagne de Ségolène Royal, et également, de manière plus ambigüe par la CFDT, l’introduction de comptes notionnels. Au bout du compte, la seule composante « structurelle » de la prochaine réforme est la création d’un compte pénibilité. Les autres dispositions sont, au mieux, des modifications de paramètres structurels, au pire des ajustements fiscaux qui ne sont pas propres au système de retraite. Une mesure phare, la création d’un compte pénibilité Des ajustements paramétriques Une lueur d'espoir ?

« Salut la Vranze » A propos de l’accent d’Eva Joly - PERFORMANCES. (Science, culture et politique) Mardi 24 janvier 2 24 /01 /Jan 13:54 Au début du mois de décembre 2011, une polémique a éclaté dans les médias, à la suite d’une chronique publiée dans le Point par le journaliste Patrick Besson (1/12/2011). Imaginant que la candidate écologiste Eva Joly avait gagné l’élection présidentielle, il transcrit son discours au peuple français : « Zalut la Vranze ! Auchourt'hui est un krand chour : fous m'afez élue brézidente te la République vranzaise », etc. Cet article a été dénoncé par les associations de défense des droits de l’homme et par les partis de gauche comme une forme de racisme à l’égard d’une candidate d’origine norvégienne possédant la double nationalité. Le mot important dans cette dernière phrase c’est « légitime ». Il fallait rappeler ce contexte pour comprendre pourquoi l’article de Patrick Besson a choqué. Voyons les arguments avancés par ceux qui ont pris la défense de Patrick Besson. En 1898, Hégesippe Légitimus devient député de la Guadeloupe.

L'humour est une chose trop sérieuse... Lui : Wah, hé, faut que je te montre un truc, tu vas trop te marrer. C'est un test dans le dernier Consoles +, c'est trop bon. Moi : ... Lui : Tu ris pas ? Note : ce dialogue est évidemment fictif, bien qu'inspiré de nombreuses discussions réelles : personne n'est capable de m'écouter aussi longtemps.

...pour être laissée à des rigolos Moi : Tagazok, gars. . Moi : Ah, ben, ça tombe bien, je me suis justement retiré dans un fjord perdu de la Norvège pour réfléchir au sens des propositions humoristiques. Lui : ... Moi : Bon, d'accord, je suis juste occupé à ré-exploser Ganondorf. C'est quoi le problème ? Lui : J'ai discuté avec mes potes, et ils sont pas convaincus par ton truc. Tu vois, il y a une référence à l'homosexualité. Lui : D'accord, on retrouve bien le décalage non ? Lui : Tu es sûr que c'est un bon exemple ? Lui : Et le fait qu'on ne "le pense pas", ça ne peut pas être un élément qui modifie le sens de la proposition alors ? Note : Une fois de plus, ce dialogue, bien qu'inspiré de faits réels, est fictif : je ne m'arrête jamais au milieu d'un boss.

autopsie du politiquement incorrect Dans mon précédent billet, j'ai essayé de montrer qu'il existait une "culture troll", c'est-à-dire une façon relativement routinisée de réagir au problème du troll. Le point clef me semble être une certaine tolérance au troll, dans le sens où ceux-ci sont assez systématiquement minimisés au point que la faute devient moins le trollage proprement dit que l'indignation face à ceux-ci, voire le simple fait de se sentir blessé.e. Le problème réside surtout dans le fait que cela vient valider la représentation du monde qui est celle des trolls. Ce site, pour ceux qui ne le connaissent pas, est sans doute celui qui a poussé l'art du troll le plus loin. 4chan a une caractéristique particulière pour le sujet qui m'intéresse : le troll n'y est pas un évènement ponctuel, c'est la norme. L’orientation générale visée par les utilisateurs est la comédie et l'humour, et ce par tous les moyens possibles et imaginables. Qu'est-ce que le "LULZ" ? Mais qu'en est-il du contenu plus précisément ?

L'impolitesse du désespoir Je n'ai pas d'humour. Voilà, comme ça, c'est dit. J'ai préféré préciser ce point d'entrée de jeu pour que les choses soient claires... Parce qu'on va me le reprocher, et parce que c'est aussi de ça dont je voudrais parler : de toutes ces situations où l'on reproche à l'autre de ne pas comprendre ou de ne pas vouloir comprendre que c'est de l'humour. De ces petites phrases simples que l'on lâche facilement : "c'est bon, c'est de l'humour", "c'est pas sérieux", "faut pas le prendre au premier degré", "mais personne n'y croit vraiment !", et toutes ces sortes de choses. En tant qu'enseignant, j'y suis sans cesse confronté : des élèves qui se traitent de "pédé", "tarlouze", "sale arabe", "enculé", "pute", "pétasse", "fils de pute", "enculé de ta race", "bougnoule", j'en passe et des pas mûres, c'est malheureusement courant... A chaque fois, l'idée est la même : les mots utilisés ne font pas sens pour les individus. A quels moments sommes-nous embarrassés ?

J'enseigne le genre. Et je continuerai à le faire. - Une heure de peine... - Pale Moon Ce sera un billet énervé. Très énervé. Fatigué aussi. Fatigué d'entendre des ignares et des incompétents baver de haine sur quelque chose qu'ils ne connaissent pas. J'enseigne le genre parce que c'est ce que mon programme de Sciences économiques et sociales me demande de faire, n'en déplaise à Vincent Peillon qui double son ignorance crasse des sciences sociales - déjà étonnante pour un philosophe de profession... - d'une méconnaissance absolue de ce qui se passe dans l'administration dont il est le ministre. On étudiera les processus par lesquels l'enfant construit sa personnalité par l'intériorisation/ incorporation de manières de penser et d'agir socialement situées. De quelque façon qu'on le prenne, "la construction sociale des rôles associés au sexe", c'est le genre. J'enseigne le genre parce que c'est un fait. J'enseigne le genre parce que n'importe qui de bonne foi comprends très bien l'expérience de la boîte. Aux complices des attaques néo-réationnaires

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