Valérie Peugeot, l’avenir en communs - visions
Bien plus qu’une idée : une vie en communs Communs ? Le mot sonne comme une abstraction. Il suffit pourtant de visiter a posteriori le site du festival Le Temps des communs d’octobre dernier dans sept pays francophones, dont des dizaines de villes françaises, pour constater à quel point les communs vivent désormais de mille feux, digitaux ou non, partout dans le monde, et en particulier dans ce qu’on appelle en France les «territoires». Prenez la page Brest en communs 2015 : le programme. De la vitalité des communs du numérique Présidente de l’association Vecam, et à ce titre copilote du festival Le Temps de communs, Valérie Peugeot donne tout naturellement l’exemple de Wiki Brest pour illustrer la vitalité des communs dans le nouveau monde digital : Au-delà du logiciel libre ou de Wikipédia, Il y plein de petits wikis qui fonctionnent à l’échelle d’un territoire. Une ressource, une communauté, une gouvernance : tels sont selon Valérie Peugeot les trois socles de tous communs.
Intelligence artificielle & Big Data : la France a peur ? - Sciences
Un sondage de l'institut Ipsos révèle que les Français ont une opinion nuancée sur le Big Data et l'intelligence artificielle : les sondés saisissent aussi bien les enjeux que les dangers de ces technologies. L’Observatoire B2V des mémoires et l’Ifop viennent de publier de concert les résultats d’un sondage ayant pour thème le Big Data, l’intelligence artificielle et le rapport entre les deux domaines. Sans plus attendre, voici les principaux résultats : 69 % des sondés estiment que l’intelligence artificielle va s’améliorer avec l’utilisation massive des données68 % pensent que le Big Data sera utilisée à très long terme par les pouvoirs publics et les entreprises67 % estiment que le Big Data présente des avantages à court terme pour la santé et le bien-être65 % enfin estiment que l’intelligence artificielle définie comme « autonomie croissante des machines » par l’institut est inquiétante. Lire Quand le CAPTCHA de Facebook montre un drôle de "papillon"
Tech companies are trying to hasten the spread of the digital revolution, but a new study suggests it could do more harm than good
Project Loon gets set for launch. A brave new digital world is rapidly emerging as Internet access, smartphones, and other technologies spread quickly through less wealthy nations. But could this sometimes be doing more harm than good? A fascinating new report from the World Bank examines the impact that these digital technologies are having around the world. It’s a sobering reminder that the spread of technology often isn’t the panacea that many hope it will be. The study did find positive aspects, which they call “digital dividends,” such as new economic growth and increased access to education. As the New York Times writes, this contradicts some of the assumptions behind Silicon Valley efforts to spread Internet access to poorer nations, such as Google’s Internet-by-balloon effort, Project Loon, and Facebook’s subsidized Internet service, Internet.org. (Source: World Bank, The New York Times)
Lecture – Vers un cauchemar algorithmique ?
Un superordinateur a passé le test de Turing
L’intelligence artificielle est un rêve commun à de nombreuses personnes à travers le monde, et ce depuis plusieurs décennies maintenant. Longtemps considérée comme inaccessible par certains, des avancées dans le domaine de l’intelligence artificielle sont pourtant faites régulièrement, comme on avait déjà pu le voir récemment avec l’ordinateur qui nous apprend à jouer à Pac-Man. Mais comment juger d’une intelligence artificielle ? Comment savoir si elle est réellement convaincante ? Eugene Goostman est un adolescent de 13 ans, un vrai petit con qui pense tout savoir mieux que les autres. Mais cette personnalité a été tellement convaincante qu’elle a permis au superordinateur en question de passer le test de Turing avec succès, trompant 33% des juges, là où on indique le plus souvent un seuil de 30% comme acceptable. Via | Image : Alejandro Zorrilal Cruz
Santé: les Français font confiance aux GAFA
La e-santé recueille les faveurs de la majorité des Français. Ils sont 7 sur 10 à juger qu'elle représente un moyen efficace pour améliorer le système de santé, d'après une enquête du cabinet Deloitte et de l'Ifop intitulée "Les Français face au tournant de la e-santé", publiée mardi 24 mai et menée auprès de 1745 personnes. Les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon etc.) font partie des principaux acteurs plébiscités, notamment dans les domaines de la prévention et de l'éducation dans la santé. Ainsi, 59% des Français font confiance à ces acteurs technologiques et 58% les jugent légitimes. "Les GAFA sont rentrés dans une relation de proximité avec les individus" "Les Gafa sont légitimés par les Français", assure à La Tribune Jean-François Poletti, associé Conseil Santé Assurances et mutuelles chez Deloitte. Selon lui, "les GAFA sont rentrés dans une relation de proximité avec les individus". Les GAFA, de l'assurance santé aux trackers d'activité Les GAFA, concurrents de l'Etat ?
L'adoption massive de la blockchain est prévue pour 2025
Aujourd’hui internet, demain la blockchain ? C’est ce qu’affirment les auteurs de l’ouvrage Blockchain Revolution, Alex et Don Tapscott. Le site Raconteur.net détaille l’évolution que pourrait prendre cette technologie dans les années à venir. En 2016, la blockchain devrait traverser une période d’innovation et atteindre 13,5% d’utilisateurs précoces dans le domaine de la finance. Le point de basculement se fera en 2018 quand la majorité des services financiers prendront la mesure des bénéfices apportés par la technologie et que de nouveaux modèles émergeront. Mais il faudra attendre 2025 pour que la technologie arrive à maturité dans le secteur de la finance et de la banque. Pour 37% des fintechs du Royaume-Uni, les meilleures opportunités en termes de transformation concernent les infrastructures, selon Silicon Valley Bank. La blockchain séduit les investisseurs
De l’utopie numérique au choc social, par Evgeny Morozov (Le Monde diplomatique, août 2014)
Dans la « salle de bains connectée », la brosse à dents interactive lancée cette année par la société Oral-B (filiale du groupe Procter & Gamble) tient assurément la vedette : elle interagit — sans fil — avec notre téléphone portable tandis que, sur l’écran, une application traque seconde par seconde la progression du brossage et indique les recoins de notre cavité buccale qui mériteraient davantage d’attention. Avons-nous brossé avec suffisamment de vigueur, passé le fil dentaire, gratté la langue, rincé le tout ? Mais il y a mieux. Comme l’affiche fièrement le site qui lui est consacré (1), cette brosse à dents connectée « convertit les activités de brossage en un ensemble de données que vous pouvez afficher sous forme de graphiques ou partager avec des professionnels du secteur ». Ce qu’il adviendra par la suite de ces données fait encore débat : en conserverons-nous l’usage exclusif ? Seront-elles captées par des dentistes professionnels ou vendues à des compagnies d’assurances ?