Revue française de pédagogie - Archives : Fascicule N°153, oct.-nov.-déc. 2005 Décrire, analyse, évaluer les pédagogies nouvelles JACQUET-FRANCILLON, François [Article] Principes et pratiques de l' Éducation nouvelle : des objets de recherche p.5-12 SKIERA, Ehrenhard [Article] La Reformpädagogik en théorie et dans la réalité éducative - quelques pistes dans un ensemble complexe et multiple p.13-24Résumé(s) SPILKOVÁ, Vladimira [Article] Les tentatives de mise en place des " Pédagogies nouvelles " dans les écoles fondamentales tchèques après 1989 p.25-38Résumé(s) REUTER, Yves ; CARRA, Cécile [Article] Analyser un mode de travail pédagogique " alternatif " : l'exemple d'un groupe scolaire travaillant en pédagogie " Freinet " p.39-53Résumé(s) LAHANIER-REUTER, Dominique [Article] Enseignement et apprentissages mathématiques dans une école Freinet p.55-65Résumé(s) HAMELINE, Daniel [Article] Relater sa pratique ? BUISSON-FENET, Hélène [Varia] Les médiateurs académiques dans le système éducatif français : la force d'une " autorité sans pouvoir " p.81-91Résumé(s) CHARDON, Saint-Cyr GALAN, Christian BAUDRIT, Alain FRÉTIGNÉ, Cédric Anonyme
L’erreur, une étape nécessaire de l’apprentissage - Éducation prioritaire L’erreur est considérée comme une étape de l’apprentissage, nécessaire et source d’enseignements pour tous. L’apprentissage n’est pas un processus linéaire. Il passe par essais, tâtonnements, erreurs, échecs… Il y a donc pour les élèves un droit à l’erreur qui doit être reconnu et pris en compte. Le travail sur l’erreur permet d’instaurer un climat de confiance dans lequel l’erreur n’est plus stigmatisée mais devient un matériau collectif pour la construction du savoir. Pour l’élève, le retour réflexif sur l’erreur est une voie propice pour accéder à une meilleure compréhension de la notion étudiée. Pour l’enseignant, l’exploitation de l’erreur est un instrument de régulation pédagogique. Bibliographie ASTOLFI Jean-Pierre, L’Erreur, un outil pour enseigner, Issy-les-Moulineaux, ESF éditeur, 2014. DEVAL Karine, L’Erreur : un obstacle à analyser, Dossier professionnel : concours de recrutement des professeurs des écoles, session 2000.
La démarche de situation-problème Exemple de déclinaison d'une situation-problème avec degrés de difficultés En partant de la vie quotidienne Toute situation de vie est susceptible de nous donner des idées de situation-problème, puisqu'elle mobilise nécessairement des savoirs, des savoirs-faire et des savoirs-être. Une publicité, une émission TV, la préparation d'un repas, une ballade en forêt, le choix d'un logement, une carte postale à écrire, un concert, une chanson,... Tout ce que les hommes réalisent depuis qu'ils existent constitue un réservoir de tâches susceptibles de devenir porteuses sur le plan pédagogique ou éducatif. A titre d'exemple, nous avons sélectionné une série de tâches-types, déclinées plus particulièrement pour des professeurs de géographie ou de sciences humaines. En partant des objectifs-obstacles 1. 2. Réfléchir en termes d'obstacles, c'est inventer une situation qui crée le besoin d'apprendre. Déterminer les contraintes et les ressources Matériel, documents, minutage, contraintes de tout type...
Le statut de l'erreur dans la classe et pour les apprentissages Détails Catégorie : Du grain à moudre Le statut de l’erreur Frédérique Cauchi-Bianchi IA-IPR Lettres Intervention formation de formateurs 10/05/2012 Une intervention sur « le statut de l’erreur dans la classe et pour les apprentissages » parce qu’il nous semble fondamental de partager notre réflexion sur ce champ. Ce Jardin des délices de Jérôme Bosch parce que l’enfant, du fait de son parcours d’élève, passe d’un eden heureux (du moins est-ce généralement l’image que nous nous faisons de la petite enfance et de son insouciance) à une socialisation plus ou moins facile et riche, selon les cas, pour être plongé –trop souvent- dans un univers qu’il perçoit comme obscur, douloureux, voire violent : celui de l’Ecole. Cet univers où il l’on vient apprendre, comprendre, pourrait être lieu agréable (locus amoenus) mais il est trop souvent lieu de souffrance intérieure, personnelle. L’acte d’apprendre serait « naturel ». Erreur faute (avec toutes les connotations morales que le terme recouvre !! 1.
"Fondements théoriques d'une approche par situation-problème" Thème incontournable de la pédagogie des sciences modernes, décriée par certains - encensée par d'autres, la situation-problème est au coeur du processus d'apprentissage. Elle se base sur les deux idées suivantes: l'élève n'est pas vierge de conception (correcte ou erronée), il a déjà construit des modèles explicatifs des phénomènes qui l'entourent, l'élève est le moteur de son propre apprentissage. L'enseignant qui est confronté à une conception erronée va donc proposer une situation, dite situation-problème, qui consiste à mettre l'apprenant dans l'impasse: le modèle explicatif de l'élève ne permettant pas de donner une réponse acceptable au problème posé (l'expérience montrant une issue différente de celle qu'il a prévue). L'enseignement par situations-problèmes comporte donc deux phases : l'identification de la conception erronée et la construction d'une situation adaptée. Cette partie du site comporte les deux parties suivantes:
L’erreur pour apprendre L’erreur est un impondérable de l’acte d’apprendre. Omniprésente, multiforme, pernicieuse, maligne, entêtante, saugrenue, obstinée ou accoucheuse, révélatrice, elle est encore souvent mal perçue et sanctionnée dans notre système scolaire. L’erreur a des statuts divers, elle questionne et interpelle. Si les enseignants ont bien conscience que « l’erreur est un outil pour enseigner », pour reprendre les mots de Jean-Pierre Astolfi, savent-ils pour autant comment s’y prendre ? Vous trouverez dans ce dossier des récits et des méthodes issus des expériences de praticiens, mais aussi des articles abordant les différentes dimensions de l’erreur en pédagogie. Au fil de votre lecture, vous découvrirez ce qui se cache derrière les perles de nos élèves avec Alexandra, sur quoi s’appuient Sabrina, Soukhaïna et Selin pour justifier l’orthographe d’un mot, ce que le mont Blanc a à voir avec la géométrie et ce que pensent des élèves de CP de l’utilité de faire des erreurs.
L'épistémologie de Piaget PrésentationCitations Présentation Piaget appelle décentration le processus conduisant de l'égocentrisme et du phénoménisme à l'objectivité, du sujet individuel (subjectivité déformante) au sujet épistémique (activité structurante). Cette décentration du sujet par rapport à sa perspective et à son point de vue propre (égocentrisme) ainsi que par rapport aux apparences les plus immédiates des objets (phénoménisme) est elle-même solidaire de la différenciation et de la coordination progressives des actions (structures initiales de la connaissance) en fonction de leurs interactions adaptatives avec les objets. Elle dépend donc étroitement de l'élaboration même des nouvelles structures de la connaissance. Piaget établit une certaine analogie entre le processus de décentration, tel qu'il l'envisage dans la perspective d'un constructivisme génétique, et la «réduction phénoménologique» faisant appel à un «dépassement transcendantal». ©Marie-Françoise Legendre Haut de page Citations
Résultats Google Recherche d'images correspondant à images Site Web pour cette image Amazon.fr - L'erreur, un outil pour enseigner - Jean-Pierre Astolfi - Livres amazon.fr Recherche par imageImages similaires Les images peuvent être soumises à des droits d'auteur. Document sans nom L'usage de l'expression "méthode pédagogique" est extrêmement extensif dans la littérature pédagogique. De manière très générale, on peut cependant distinguer trois acceptions dominantes... D'une part, l'expression désigne un courant pédagogique cherchant à promouvoir certaines finalités éducatives et suggérant, pour cela, un ensemble plus ou moins cohérent de pratiques : c'est en ce sens que l'on peut parler des "méthodes traditionnelles", des "méthodes nouvelles", des "méthodes actives", des "méthodes Freinet", etc. Ce qui fait alors l'unité de ces méthodes c'est l'inspiration générale qui les guide et qui les amène à utiliser, en les ordonnant à un projet éducatif cohérent, diverses situations et divers outils. Ainsi voit-on que les trois usages de l'expression "méthode pédagogique" sont ordonnés sur un axe qui va du plus général au plus précis, d'une inspiration à un outil, d'une théorie à un instrument. Méthodes et modèles pédagogiques : les trois pôles à articuler Philippe MEIRIEU
Supprimer les notes à l’école? Est-ce que les mauvaises notes découragent ? Faut-il faire comme la Finlande qui a supprimé les notes en primaire ou la Suède qui a tenté l’expérience de la suppression totale? Par Jean-François MICHEL ( Auteur « Les 7 profils d’apprentissage » Ed.Eyrolles 2005, 2013 ) Mauvaises notes et démotivation Une mauvaise note n’a rien de motivant pour un élève, cela tombe sous le sens. Échec et apprentissage Il est impossible d’apprendre sans échouer, sans se tromper, sans faire d’erreur. Est-il impossible de se passer de notes à l’école ? Remplacer la notation par des commentaires ne serait-il pas la solution ? On a l’impression à avoir affaire à la quadrature du cercle. La clé est bien de donner une signification positive et motivante à la note. L’approche finlandaise : Climat de classe et individualisation Alors comment faire ? Faire découvrir à l’élève sa façon d’apprendre D’abord chaque élève doit comprendre que chacun append différemment.
» LA MOTIVATION DES ELEVES - Ressources didactiques La motivation est définie en termes « d’état d’activation » pour répondre à un motif à satisfaire. Il existe diverses sortes de motivations mais nous nous intéressons ici aux motivations dites cognitives (la curiosité). Elle consiste à susciter chez l’apprenant l’envie, le désir d’apprendre, à capter son attention, à l’intéresser. Lors de la conduite d’une leçon, la motivation des élèves revêt une grande importance, en ce sens qu’elle met l’élève dans une situation qui l’amène à s’intéresser aux différents contours de la notion qui doit être évoquée. Les différentes analyses sur la motivation à apprendre en contexte scolaire révèlent qu’un certain nombre de facteurs influe sur la dynamique motivationnelle des élèves en classe, notamment les informations sur le contenus, les activités d’apprentissage que l’enseignant propose, l’évaluation qu’il impose, les récompenses et les sanctions qu’il utilise, et lui-même, de par sa passion pour sa matière et le respect qu’il porte à ses élèves.
Les situations-problèmes... vingt ans après Propos recueillis pour la revue ECHANGER, de l’Académie de Nantes, par M. BLIN et J. PERRU, le 28 mars 2007, à l’Hôtel de Région des Pays de la Loire, à l’occasion du congrès du 17ème Salon national Pédagogie Freinet, organisé par l’Institut Coopératif de l’Ecole Moderne C’est dans Apprendre…oui mais comment dont la première édition date de 1987 que Philippe Meirieu a formalisé le concept de situation-problème auquel il consacre, à la fin de l’ouvrage, un guide méthodologique détaillé. Echanger : Quel regard portez-vous aujourd’hui sur la notion de situation-problème ? P. Echanger : L’évolution de cette notion correspond-elle à vos espérances ? P. Echanger : N’est-ce pas cela, justement, qui expliquerait certaines résistances ? P. Echanger : N’y aurait-il pas parfois une confusion entre situation-problème et problématique ? P.Meirieu : La situation-problème est parfois, effectivement, utilisée comme une énigme ou une simple accroche. P. Echanger : Comment dépasser ces résistances ? P. P. P.