Cinq obstacles à l’intégration des TIC à la pédagogie Optimiser le travail d'équipe (et trouver le bonheur au travail) Les équipes hautement performantes sont le fondement de la réussite dans un monde du travail en pleine évolution; l’optimisation de l’efficacité d’équipe n'a jamais été plus importante. Pour Joanna Wilson, vice-présidente et directrice de la pratique Communication dans le secteur de la santé au bureau de Toronto, la mise en place d’équipes qui sont cohérentes, productives, efficaces et agréables - et où les membres prennent plaisir dans leur travail et à travailler ensemble – n’arrive pas tout seul : elles doivent être créées et cultivées. Même les équipes les plus efficaces font face à des défis qui peuvent les empêcher d'atteindre leur plein potentiel. Lors d’une récente présentation à la conférence Women in Leadership de Career Women Interaction, Joanna a partagé ses idées sur quelques éléments clés qu’elle a identifiés au fil des ans pour optimiser l’efficacité d’équipe. Notre équipe éditoriale Web a récemment rencontré Joanna pour en savoir plus sur son approche. Communiquer.
PhilRoederer: Qualités d'un professeur... Le maître a-t-il perdu le monopole du savoir « Quelle est la probabilité pour que mes étudiants aient déjà tapé sur Wikipédia le sujet de mon cours ? » se demande Michel Serres avant chaque amphi. Cette question, confiée lors d'un entretien à Libération en juin 2013, résume le bouleversement introduit par le numérique dans la relation entre le professeur et l'étudiant : le maître a perdu le monopole du savoir. À l'ère du numérique, l'étudiant ne dépend plus de son professeur pour trouver des informations et accéder au savoir. Les savoirs et les compétences Les répercussions de ce bouleversement ébranlent considérablement la fonction transmissive de l'enseignant, jusque-là centrale, et avec elle, les fondements de toute la pédagogie traditionnelle. De la classe inversée... Avec le numérique et la prédominance de l'enseignant comme guide, on assiste au retour en force de la pédagogie active, inversée et collaborative, qui place l'étudiant au cœur de l'enseignement. …à l'inversion des rôles rédacteur : Julia Gualtieri
Éducation : prêts pour l'iClasse ? Pierre Poulin a équipé toute sa classe d’iPad ou d’ordinateurs. Mais il n’est pas nécessaire de faire de même pour lancer un tel projet. Deux ou trois élèves peuvent utiliser un appareil à tour de rôle. – Photo : Mathieu Rivard Les élèves de l’iClasse comptent sans doute parmi les plus heureux du Québec. « Pour que les élèves réussissent, il faut qu’ils aient le goût de venir à l’école », dit leur enseignant, Pierre Poulin, 47 ans, un précurseur qui a fait entrer la techno dans sa classe il y a plus d’une décennie. À l’automne 2012, deux commissions scolaires et une quinzaine d’écoles secondaires privées ont décidé de faire le virage sans attendre de directive ministérielle : depuis, la tablette numérique fait en général partie du matériel scolaire obligatoire en 6e année du primaire et en 1re et 2e secondaire (elle s’étendra progressivement aux autres niveaux). Ainsi, en 2012-2013, plus de 5 000 jeunes Québécois ont appris leurs leçons sur un iPad. Le bureau du prof ?
Apprendre à résoudre des problèmes avec la théorie de la charge cognitive Apprendre, implique fortement la mémoire : si un élève ne retient pas ce qui a été vu en classe, il n’apprend pas. Les recherches sur la mémoire permettent de donner des conseils directement applicables en classe. De ce point de vue, la théorie de la charge cognitive est une mine d’or pour de nombreux professeurs. Cette théorie part du principe que les élèves utilisent deux types de mémoires lors de l’apprentissage. A coté de la mémoire à long terme, qui mémorise nos connaissances et nos souvenirs, on trouve une mémoire à court terme, qui peut stocker des informations durant quelques dizaines de secondes. Cette mémoire de travail sert de porte d’entrée pour la mémoire à long terme : ce qui doit être mémorisé va d’abord transiter par la mémoire de travail avant de pouvoir être mémorisé. Il est évident que les performances s’effondrent quand on dépasse cette capacité. Par exemple, tentez de résoudre de tête ces deux additions : Un train part d’une gare A, pour aller à une gare B.
Élémentaire, mon cher Watson ! Apologie de la créativité chez l’enseignant Peut-être avez vous déjà remarqué qu’il existe très peu de ressources qui mettent en relief l’importance de la créativité chez les enseignants. Non pas que les enseignants ne soient pas créatifs en tant que tel, mais trop de ces derniers se bornent à suivre des manuels scolaires ou des cahiers d’exercices plutôt qu’élaborer eux-mêmes le matériel qu’ils utilisent. Trois raisons principales expliquent ce fait. Dans un premier temps, c’est une question de temps. Les enseignants sont surchargés par la nature d’une tâche qui augmente sans cesse. Secundo, la précarité du statut professionnel des enseignants est également à la base du problème. Finalement, certains enseignants préfèrent suivre à la lettre la séquence des manuels scolaires ou des cahiers d’exercices qui y sont attachés pour mieux suivre les prescriptions du programme de formation. Les manuels scolaires ont, en fait, l’effet contraire de celui qu’ils prétendent accomplir. S’il était enseignant, Watson dirait peut-être :
Échec, responsabilisation des enseignants et apprentissage réel Avez-vous déjà eu des sentiments fautifs parce qu’un, certains ou plusieurs de vos étudiants ont échoué une activité par manque de responsabilisation? Un de vos étudiants a-t-il déjà tenté de vous culpabiliser pour son manque de responsabilisation et d’engagement en essayant de vous faire croire que vous l’aviez mal préparé pour l’activité et que son échec n’est pas de sa faute? Nous sommes très nombreux à toujours prendre personnelles ces inconvenantes remarques et à réfléchir à l’organisation de notre pédagogie et de notre didactique plutôt qu’à d’autres aspects de l’apprentissage qui incombent aux étudiants. Réfléchissons sur ce sujet … L’apprentissage doit se fait normalement en trois temps : le temps de l’enseignant, le temps de l’étudiant et le temps du transfert. Le temps de l’enseignant: C’est le temps le plus long car il débute toujours avant la session de cours alors que l’étudiant n’a même pas encore pris possession de son horaire. 1. 2. 3. 4. 1. 2. 3. 4.
8 trucs pour faire une meilleure présentation en classe Est-ce que les présentations en classe sont vouées à disparaître ? Je ne le pense pas, et cela même si je suis un promoteur actif de la pédagogie où les élèves sont en action. Dans la cadre d’une conférence, le Dr Ruben Puentedura a expliqué un moment où la présentation est importante. Selon le schéma plus haut, l’enseignant explique un concept, peu importe la forme (classe inversée, présentation, etc.). Si plus de 75 % des élèves ont la bonne réponse: Quelques clarifications et on continue.Si entre 30 et 75 % des élèves ont la bonne réponse: Discussion en équipe et les élèves s’expliquent le concept. La présentation devant toute la classe est donc une bonne façon de clarifier et de solidifier un concept. Je suis tombé sur un article de Jason CranfordTeague sur le site Edutopia. 1) Utiliser le plus de diapos dont vous avez besoin Le nombre de diapos dans une présentation n’est pas important. 2) Minimalisme Une présentation est là pour supporter vos dires et non pour le dire à votre place.
Les 10 secrets d'une présentation réussie Vous en avez assez de voir vos collègues bailler quand ils vous écoutent faire un exposé ? Vous voulez faire des présentations professionnelles et efficaces ? Vous chercher des astuces simples pour réussir votre prochain PowerPoint ? 1. Adaptez votre message à votre auditoire : vous ne présenterez pas de la même manière votre projet à un groupe d’actionnaire qu’il faut convaincre ou à votre équipe de projet qu’il faut enthousiasmer. Une fois que vous avez compris ce que votre audience attend, présentez votre message de manière simple. C’est sur base de cela que vous allez construire votre présentation; 2. Sachez qu’il existe une multitude d’outils pour faire des présentations : PowerPoint, Keynote, Open Office Impress. mais n’hésitez pas à également tester des outils tels que Bunkr ou encore Prezi. 3. De la même manière qu’un pick-up artist qui souhaite séduire une femme doit soigner sa « pick-up line », soignez votre accroche. 4. 5. Keep It Simple, Stupid. 6. 7. 8. 9. 10.
Choisir son outil MétaTIC, comment ? Pour vous aider à choisir une « MétaTIC » nous vous proposons de rechercher trois aspects, la possibilité de garder des traces du processus de construction, la possibilité de renvoyer un effet miroir (un écho) à l’élève, la possibilité d’aider au méta-questionnement de l’élève. Ce schéma explicite quelque peu ces « portes ». Porte Traces Plusieurs logiciels permettent de garder la trace du cheminement, du processus, que l’élève a utilisé pour construire son produit final. On peut donner comme exemples les éditeurs de texte suivants : Google Document, epad.RECIT.org, un wiki, etc. En utilisant ces outils, l’enseignant a accès à bien d’autres informations que le seul produit final. Porte Effet-miroir L’effet-miroir offre à l’élève la possibilité de se « voir faire », d’avoir un retour immédiat (un écho) sur son travail (écriture, programmation, etc.), il peut alors réagir/réguler au besoin. Porte Méta-Questionnement La question à 100$ : que dois-je poser comme question ?
L’art d’enseigner au XXIe siècle Enseigner est un art Enseigner comprend une multitude de variables qui, si on les apposait les unes à la suite des autres, nous feraient sûrement réaliser à quel point cette profession est complexe et requiert un don de soi incomparable. Au-delà des programmes, des enfants en difficulté, des bulletins, des rencontres et communications aux parents, des besoins multiples de nos élèves, de la paperasse, des réunions, des préparations de cours, des corrections, et j’en passe, il existe une réalité dont on parle moins mais qui, à mon avis, fait que les enseignants sont des artistes. Oui oui, des artistes! Les enseignants sont des acteurs, des écrivains, des scénaristes, des dessinateurs ou des artistes graphiques. Ils sont des metteurs en scène, des chanteurs, des danseurs même. Enseigner, c’est créer Du jour au lendemain, nous pouvons décider de changer nos pratiques et de créer un nouveau tableau dans lequel nos élèves évolueront différemment. Un temps nouveau Voilà ce qui me touche.
Avez-vous ce qu’il faut pour être un spécialiste en technologie éducative? Sébastien Wart, publié le 8 novembre 2013 Quelles sont les qualités et habiletés d’un spécialiste en technologie éducative? Une équipe de la Korea International School s’est penchée sur la question et a illustré les éléments essentiels qui caractérisent le titre. David Lee enseigne au Korea International School, un établissement primaire situé à Séoul, en Corée du Sud. Récemment, Katie Lopi du site Edudemic diffusait leur travail dans l’article Become An EdTech Specialist: Do You Have What It Takes? En effet, les spécialistes en technologie éducative seront de plus en plus recherchés dans les prochaines années. Voici donc, selon l’équipe « EdTech » de la Korea International School, les trois secteurs dans lesquels un tel spécialiste doit se distinguer. Et vous, avez-vous la tête de l’emploi? À propos de l'auteur Sébastien Wart Sébastien est conseiller en technologies de l'information et optimisation Web à la Fédération des établissements d'enseignement privés (FÉEP). Pour suivre l'auteur :
IFé : Qui doit former les enseignants ? Un collectif d’enseignants ou un collectif d’experts ? On ne peut apprendre qu’en décortiquant son activité c’est-à-dire à travers un travail réflexif. Travail qui ne peut être guidé que par des professionnels non jugeant, donc non pairs. La profession enseignante alors, qui peine à se définir, peut-elle le faire elle-même ou est-elle définitivement dépendante de l’expertise des chercheurs ? Qu’il soit collaboratif, collectif, coopératif, collégial, de concertation voire communautaire, le travail enseignant était au centre des interventions et des réflexions, le 5 novembre, à l’ENS de Lyon. Enseigner : est-ce seulement maîtriser sa discipline ? Assurément non, répond Michel Lussault, le Directeur de l’Ifé/E.N.S Lyon. Luc Ria rappelle le projet de la Chaire Unesco dont il a la charge : une « interface hybride pour favoriser la circulation des savoirs », pour alimenter la recherche et la formation. Objectiver le travail enseignant L'oeil expert extérieur L'impact de l'IPR sur les pratiques... L'enseignant, objet ou sujet ? Adeline Meyer Notes :