De l’impact du Web sur la pensée et l’attention — Enseigner avec le numérique 1. À propos de Nicholas Carr Je lis sur le Web donc je pense autrement Pr Michael Agger - Traduit par Peggy Sastre« Pour comprendre comment Internet nous transforme, Nicholas Carr est un excellent guide. Google et Platon Les inquiétudes que nous avons sur l’Internet, les anciens Grecs les avaient sur cette nouvelle technologie qu’était l’écriture… Platon démontre comment la nouvelle technologie de l’écriture est supérieure parce qu’elle permet une transmission ordonnée et logique du savoir... Comme un saumon à l’agonie Carr en vient à l’ère d’Internet armé des dernières innovations en matière de science du cerveau… « Quand nous surfons », écrit Carr, « nous entrons dans un environnement qui pousse à la lecture en diagonale, à une pensée pressée et distraite, et à un apprentissage superficiel ». Mots-croisés « Essayez de lire un livre tout en faisant des mots-croisés ; voici l’environnement intellectuel d’Internet »… En donc quoi, nous sommes un peu plus distraits ? Consommation distraite 2.
Dans la disruption par Bernard Stiegler - Archive Andreas Lubitz (France Inter, 26/03/2015) - Archive Michel Foucault (1961, source internet) - Welcome to New York,film d’Abel Ferrara (2014) - Max Horkheimer et Theodor Adorno, La Dialectique de la raison, trad. Eliane Kaufholz, (Gallimard, 1974) - Descartes, Règles pour la direction de l’esprit, Règle 16, (Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1953), p.107-108 - Paul Valéry, Questions du rêve, dans Cahiers Paul Valéry, tome III, (Gallimard, 1979) - Radiohead, Daydreaming - BO de Demain dès l’aube par Lemmonier - Feu! - Mahalia Jackson, In the upper room Et la lecture des Nouveaux chemins par Vincent Schmitt:Paul Valéry, Questions du rêve, dans Cahiers Paul Valéry, tome III, (Gallimard, 1979) Écouter
Il y a 20 ans, John Barlow publiait sa déclaration d'indépendance du cyberespace Il y a 20 ans, John Perry Barlow, un homme « venu du cyberespace », publiait sa déclaration d'indépendance du cyberespace. Il réfutait en somme que les gouvernements puissent régir Internet. Qu'en est-il vingt ans plus tard ? Il y a très exactement 20 ans, le 8 février 1996, John Perry Barlow (un des co-fondateurs de l'EFF) publiait sa déclaration d'indépendance du Cyberespace (disponible ici en anglais ou là traduite en Français par les éditions Hache). « Je viens du cyberespace » John Perry Barlow n'y va pas avec le dos de la cuillère dans son préambule. L'introduction de son texte donne le ton : « Gouvernements du monde industriel, vous géants fatigués de chair et d’acier, je viens du Cyberespace, le nouveau domicile de l’esprit. Afin de situer le contexte, en 1996 Google n'existait pas encore alors qu'aujourd'hui, Alphabet (Google) est l'entreprise la plus chère du monde (en capitalisation boursière), devant Apple. La déclaration très engagée de John P.
Workshop ENSCI - Strabic Des premières vidéos corporate (cf. The Decanter de la firme américaine Landor Associates, 1960) aux récentes conférences TED, des pavés autobiographiques tels que La laideur se vend mal de Loewy (1951) ou Une vie de création de Perriand (1998) aux livres numérisés ou purement numériques, des classiques Moleskine, des mythiques coins de nappes remplis de croquis jusqu’aux mindmaps les plus interactives, comment le designer parvient-il à communiquer sa pensée ? Dans l’esprit de notre revue Strabic.fr, questionnant la recherche en design et sa diffusion à l’ère du numérique, ce workshop propose d’expérimenter les possibles mises en forme de la pensée du designer et, plus particulièrement, d’éprouver leur adéquation avec l’espace web et ses modes de lectures particuliers : cartographie, vidéo, slideshow, animation, etc. Dans cette perspective, nous proposons une expérimentation de cinq jours. Déroulement du workshop : > Du lundi 26 au jeudi 29 mars : atelier.
Le petit business du "paysan" Pierre Rabhi Zones d'ombre dans son parcours, paradoxes entre son discours de sobriété et la manière dont il vit, conservateur qui ne s'assume pas : derrière les paroles de Pierre Rabhi se cacheraient des contradictions et un business florissant. Auteur d'une enquête parue dans Le Monde diplomatique, le journaliste Jean-Baptiste Malet pointe les contradictions de celui qui est vu comme un exemple. Auteur de nombreux livres, dont La sobriété heureuse, Pierre Rabhi a touché en dix ans plus d'un demi-million d'euros en droits d'auteur. Il dispose ainsi d'énormes ressources, entre 7 000 et 10 000 euros par mois. Il explique pourtant lors de ses prises de parole qu'il se contente de très peu ; il touche en réalité beaucoup d'argent. "Des ambiguïtés qui posent problème" Mais d'après Jean-Baptiste Malet, le paysan ne reverserait que très peu d'argent à ses propres associations, qu'il a initiées (Terre et humanisme, Colibri...). Jean-Baptiste Malet est l'invité de Jacques Monin dans Secrets d'info Réaction
Le « New York Times » publie des photos d’enfants mourant de faim au Yémen Pendant plusieurs heures, des dizaines d’internautes ont été empêchés par Facebook de partager l’article du quotidien américain. LE MONDE ECONOMIE | 31.10.2018 à 06h42 • Mis à jour le 31.10.2018 à 08h21 | Par Alexandre Berteau La photo s’affiche en « une » du New York Times du samedi 27 octobre. Le regard absent, presque résigné, une fillette squelettique est allongée sur un lit d’hôpital. Sa tête semble démesurée, comparée à son torse rachitique traversé par des côtes saillantes. Difficilement supportable, ce cliché est à l’image de la situation décrite par le reportage qu’il accompagne. Sur le site du New York Times, l’article est entrecoupé de photographies aussi glaçantes que celle d’Amal Hussain. Lire aussi : Pour l’ONU, « la situation humanitaire au Yémen est la pire au monde » En publiant ces images pénibles, le New York Times rompt avec une retenue souvent de mise à ce sujet dans de nombreux médias. Excès de la politique de « modération » de Facebook
Voir sito fin d'article / (La dictature invisible du numérique) -Dugain/Labbé [chronique] - C’est un tableau bien sombre que dépeignent Marc Dugain et Christophe Labbé dans leur ouvrage techno-critique L’homme nu, la dictature invisible du numérique, paru récemment chez Plon. Étrange rencontre entre un romancier et un journaliste, le bouquin n’en demeure pas moins un essai (de plus) tout ce qu’il y a de plus classique portant sur les dangers que pourrait représenter l’avancée du Léviathan numérique dans nos vies. Qui craint les grands méchants GAFA, grands méchants GAFA… L’homme nu offre tout sauf un contenu théorique. Tel un long catalogue de cas concrets où la technologie « déshabille » l’homme de ses facultés cognitives et sociales, on y liste les événements, rachats, accointances entre grandes entreprises de la Silicon Valley, agences de renseignement et gouvernements en quête de moyens de contrôle toujours plus poussés pour fliquer leurs ouailles. Une bonne entrée en matière pour aller plus loin Bonne(s) lecture(s) L’homme nu, la dictature invisible du numérique
Une transplantation d’utérus d’une donneuse décédée aboutit à une naissance Le premier bébé conçu grâce à un utérus transplanté chez une femme infertile à partir d’une donneuse décédée est né il y a un an au Brésil, révèle une étude publiée mercredi 5 décembre dans la revue britannique The Lancet. Sept mois après la naissance, la petite fille allait bien. Elle pesait 7,2 kg et était toujours nourrie au sein par sa mère, également en bonne santé, précise l’Hôpital universitaire de Sao Paulo qui a conduit la greffe, en 2016. C’est la première fois qu’une transplantation d’utérus à partir d’une donneuse décédée aboutit à une naissance, et c’est également la première naissance avec greffe d’utérus en Amérique latine. Depuis la première greffe d’utérus d’une donneuse vivante, en 2013, en Suède, trente-neuf transplantations ont été réalisées dans le monde, dont onze ont conduit à une naissance. Réservoir de donneurs plus vaste « Le recours à des donneurs décédés pourrait élargir considérablement l’accès à ce traitement. 10 h 30 d’opération Le Monde avec AFP
Pourquoi le numérique est-il une culture ? Invité du CIGREF en tant que Grand Témoin, Milad Doueihi interpelle les acteurs de l’Entreprise Numérique ! Ses questions permettent de planter le nouveau décor qui s’impose aux dirigeants d’entreprises aujourd’hui, comme à la société en général. En effet, si le numérique est à la fois une science et une culture qui introduit de nouvelles valeurs, de nouveaux critères sur nos héritages culturels, l’entreprise peut-elle garder ses modèles d’affaires, ses options de création de valeur hérités de la culture précédente ? Milad Doueihi, auteur de « Pour un humanisme numérique », philologue et historien, titulaire de la Chaire des Cultures Numériques à l’Université de Laval au Québec. Merci au CIGREF de me donner l’occasion de partager avec vous quelques réflexions sur le monde numérique. J’aimerais aborder cette première question : pourquoi le numérique est-il une culture ? Synthèse vidéo : La culture numérique – Milad Doueihi from CIGREF on Vimeo. Pour aller plus loin… De l’index au visage…