background preloader

Comment la technologie modifie la manière dont on se pense? Boris Cyrulnik / Jean-Claude Kaufmann

Comment la technologie modifie la manière dont on se pense? Boris Cyrulnik / Jean-Claude Kaufmann
Related:  Boris Cyrulnik

Le DSM invente de fausses maladies, par Boris Cyrulnik Boris Cyrulnik : De fausses maladies sont inventées Le DSM* est accusé d'avoir inventé des maux... et les pilules pour les soigner ! (5 mn) * DSM : Diagnostic and Statistical Manuel of Mental Disorder Voir l'article Wikipédia en français Conflits d'intérêts financiers entre l'industrie pharmaceutique et les experts du DSM : Depuis une dizaine d'années, plusieurs enquêtes dénoncent les conflits d'intérêts de certains experts impliqués dans le comité du DSM. Si des conflits d'intérêts financiers peuvent biaiser les résultats d'une étude, il y a tout lieu de croire qu'ils peuvent aussi biaiser les recommandations d'un comité d'experts. Les revues médicales sont de plus en plus nombreuses à adopter des politiques éditoriales de divulgation de conflit d'intérêt financier. Contestation de la valeur clinique du DSM Depuis le DSM-3 (1980), sa valeur clinique est l'objet de critiques de la part des psychiatres et psychologues cliniciens qui se référent à la psychopathologie psycha­nalytique.

Notre cerveau est neurosocial ! – les 7 du quebec Voici le trosième article sur les richesses incommensurables de notre cerveau! L’article s’inspire du livre Votre cerveau n’a pas fini de vous étonner, une œuvre présentée par Patrice Van Eersel, rédacteur en chef du magazine Clés. M. Van Eersel interviewe dans son livre cinq chercheurs. L’article présent fait suite à l’entretien avec Boris Cyrulnik, éthologue, et Pierre Bustany, neuropharmacologue qui travaille avec les nouvelles techniques d’imagerie cérébrale. Un cerveau seul, même sain, ne fonctionne pas. Les spécialistes du cerveau nous disent aujourd’hui que le cerveau est «neurosocial». Les neurones miroirs La découverte des neurones miroirs a été faite par le neurophysiologue Pr Giacomo Rizzolatti. Une découverte tout à fait par hasard. Rizzolatti va consulter ce que dit l’IRM (image résonance magnétique). Conclusion : bien que le singe était immobile, il envoyait de l’énergie à son cerveau COMME SI C’ÉTAIT LUI-MÊME qui levait la main droite pour se saisir du sandwich. À suivre.

Boris Cyrulnik : Ce que je crois : Résilience et pratiques éducatives Certes, ce n’est pas « son » concept. Boris Cyrulnik a toujours pris soin d’en rendre la paternité à Albert J. Solnit, Emmy Werner, Michael Rutter ou encore à son « maître », le psychiatre et psychanalyste anglais John Bowlby. Il n’empêche : c’est lui qui a fait découvrir la résilience au grand public. Non sans attiser une certaine agressivité parmi des psychanalystes : « Ils réagissaient viscéralement, avec la peur, sans doute, que ce concept puisse remettre en question leurs approches. Conséquence ? Rencontre Psychologies-Fnac Venez écouter Boris Cyrulnik, à l’occasion de la sortie de son livre, Les Âmes blessées, à À Lyon, à la Fnac Bellecour, le 16 octobre de 17 h 30 à 19 heures. octobre 2014

La « fabrique du cerveau » en tensions entre sciences sociales et neurosciences Arminjon M. (2014), « Allostasie : cérébralité, physiologie et normativité sociale », Bulletin d’Histoire et de d’épistémologie des sciences de la vie, vol. 21, n° 1, pp. 87-100. Arminjon M. (2015), « Birth of the Allostatic Model: From Cannon’s Biocracy to Critical Physiology », Journal of the History of Biology, vol. 1, n° 27. (en ligne avant impression) . Arnett J. J. (2008), « The Neglected 95%: Why American Psychology Needs to Become Less American », American Psychologist, vol. 63, n° 7, pp. 602-614. Bartels A. & S. Barton R. Beaulieu A. (2001), « Voxels in the Brain: Neuroscience, Informatics and Changing Notions of Objectivity », Social Studies of Science, vol. 31, n° 5, pp. 635-680. Beaulieu A. (2002), « Images Are Not the (only) Truth: Brain Mapping, Visual Knowledge, and Iconoclasm », Science, Technology & Human Values, vol. 27, n° 1, pp. 53-86. Button K. Cacioppo J. Chamak B. & D. Cheng W., Rolls E. Chiao J. Chiao J. Choudhury S. & J.

Boris Cyrulnik : « Peu d’enseignants ont conscience de leur impact affectif sur les enfants » Vous avez cosigné une tribune du Monde intitulée « Contre l’école inégalitaire, vive le collège du XXIe siècle ». Qu’est-ce qui vous a motivé à entrer dans le débat autour de la réforme du collège ? C’est le constat que l’école a perdu sa capacité d’intégration : intégration des enfants des classes sociales défavorisées et intégration des enfants issus de l’immigration. Dans ma génération, seuls 3% des enfants faisaient des études supérieures, mais lorsque j’étudiais la médecine, il y avait plus de 10% d’enfants « pauvres », contre moins de 2% actuellement. Désormais, en France, faire un bon parcours scolaire suppose d’abord d’habiter dans les quartiers où sont situés les bons lycées et d’avoir accès à la culture. Le psy que vous êtes n’explique quand même pas cette fracture par la seule carte scolaire ! Non en effet, l’autre facteur déterminant c’est l’importance des interactions préverbales. Les enseignants ont-ils un rôle à jouer dans cette « sécurisation » de l’enfant ? Absolument !

Inhibition, analogie, erreur, face au numérique Dans son dernier opuscule, destiné davantage au grand public spécialisé qu'aux chercheurs et spécialistes de la psychologie, Olivier Houdé (Apprendre à résister, le pommier 2014) nous parle de l'importance de l'inhibition comme mécanisme permettant d'apprendre. Il rejoint en cela d'autres publications récentes, plus grand public, comme le numéro de la revue Cerveau et Psycho (septembre 2014) consacré au développement de l'enfant qui reprend aussi, entre autres, cette question de l'inhibition. Le terme inhiber n'a pas ici totalement le sens qui lui est attribué communément. On parle volontiers de timidité, de frein, lorsque l'on dit de quelqu'un qu'il ou elle est inhibé. En quoi les moyens numériques interfèrent-ils avec cette question ? Une observation empirique d'un petit enfant (moins de un an) face à un environnement dans lequel se trouve un écran permet d'observer que si cet écran propose du mouvement, il va attirer rapidement son attention. Bruno Devauchelle

Sortir plus forte d'une épreuve - Boris Cyrulnik et résilience - Cyrulnik : interview sur la résilience Après un traumatisme, on ressasse, et la tristesse persiste. La rage de comprendre est une façon de métamorphoser la blessure. Dans la recherche d’explication va naître une vraie satisfaction : satisfaction de comprendre, satisfaction de réparer sa souffrance. La résilience abrite un drôle de couple, fait de tristesse et de plaisir. Et en cherchant à comprendre, on se protège car on a moins peur de ce que l’on maîtrise ! Mais la souffrance ne disparaît pas d'un seul coup... Bien sûr. Alors comment éviter de s'enfermer dans ses souvenirs ? Lisez aussi sur aufeminin : - Notre fiche pratique sur la résilience- La psychogénéalogie transgénérationnelle : ces secrets qu'on nous transmet - Les trucs pour avoir confiance en soi

Le numérique nous fait-il perdre la mémoire ? Nous confions de plus en plus le soin à des appareils d’enregistrer les informations à notre place. Le fait de se reposer sur les technologies numériques pourrait permettre à notre cerveau de se consacrer à d’autres tâches. Mais cela ne risque-t-il pas, à terme, d’affaiblir notre mémoire ? Enquête auprès de spécialistes du sujet. Extraordinairement inventive, notre mémoire est aussi terriblement fragile. Examen neuropsychologique de la mémoire. H. Toutefois, depuis l’irruption d’Internet et des technologies du numérique, « la mémoire nous échappe, commente le philosophe Bernard Stiegler, directeur de l’Institut de recherche et d’innovation du Centre Georges-Pompidou et président de l’association Ars Industrialis. Le Web, super-mémoire du monde Jamais notre mémoire ne s’est trouvée à ce point hors de nos têtes. Quelles conséquences pour notre cerveau ? Toute technique est à la fois remède et poison, émancipation et aliénation. Pas de pensée sans mémoire biologique eut

Boris Cyrulnik Pour être heureux, il faut avoir souffert Patrice van Eersel et Marc de Smedt Dans la trajectoire de Boris Cyrulnik, il y eut d'abord les livres d'éthologie sur l'affectivité animale. Puis toute la série humaine sur la résilience, qui explique comme un enfant maltraité peut s'en sortir, grâce au regard de l'autre. Paru fin 2006, De chair et d'âme constitue le premier livre d'une nouvelle série sur l'inséparable unité de ce qui constitue l'humain. Ce qui est frappant, c'est la précision ultrafine de ce que l'imagerie médicale est désormais capable de nous apprendre sur ce qui se passe en nous à chaque seconde, quand nous percevons, pensons, croyons, agissons - et comment cela bouleverse notre vision du monde, en décortiquant la genèse neuro-relationnelle de nos organes. Quand un singe regarde un autre singe agir, il met en branle les mêmes processus neuronaux que s'il agissait lui-même. Même processus quand il rêve qu'il se trouve dans telle ou telle situation. Nouvelles Clés : Ce qui frappe dans votre nouveau livre, c'est ce que vous dites sur le malheur. N. B.

L'essor des prothèses numériques "cognitives" et leur impact en termes socio-anthropologiques Les prothèses « cognitives » (les ordinateurs, les consoles de jeu, les smartphones, et bientôt les Google Glass®...) accompagnent étroitement l'activité mentale et sociale de l'individu. Le besoin irrépressible, pour certains « adeptes », de se connecter aux sites web comme Facebook, aux boîtes e-mail, pour s'adresser à son semblable, témoigne de l'essor de nouvelles pratiques sociales et culturelles qui se développent fortement depuis le début du XXIe siècle. Tous ces appareils semblent en mesure de provoquer une potentielle "cyberdépendance" chez certaines personnes et d'exercer une modification progressive et subtile, en cas d'usage intensif, de l'activité cognitive comme des modes de mise en relation des individus. Ils peuvent donc vraiment bouleverser significativement certains rapports sociaux et également certains processus pédagogiques. En savoir plus Crédit photo : Champion studio / Shutterstock.com Niveau : Universitaire

Boris Cyrulnik : L’âme et le corps enfin réconciliés Le spécialiste de la résilience publie un nouvel essai : De chair et d’âme. Un ouvrage audacieux dans lequel il démontre, preuves scientifiques à l’appui, la coexistence en nous de deux inconscients, psychologique et neurologique. Isabelle Taubes Sommaire Pour devenir intelligents, nous devons être aimés ! En savoir plus sur Boris Cyrulnik Boris Cyrulnik enseigne à l’université de Toulon. Psychologies : A vous lire, nous aurions non pas un, mais deux inconscients. Boris Cyrulnik : L’idée d’un second inconscient, appelé « inconscient cognitif », est apparue dans les années 1980. Quels impacts ont les technologies sur l’enseignement, l’apprentissage et le développement de compétences au primaire et au secondaire Home

Les technologies numériques au service des apprentissages Introduction Les technologies numériques ont bouleversé notre environnement informationnel d’une manière spectaculaire au cours de ces 40 dernières années : de très nombreux aspects de notre vie quotidienne ont été profondément modifiés par le développement de ces technologies, jusqu’au temps que nous passons à lire, qui a été multiplié par deux ou trois pendant cette période (White et al., 2010). Dans le domaine des apprentissages scolaires, les effets du numériques sont particuliers : ils ne sont pas aussi massifs que dans d’autres domaines, malgré des politiques d’équipement volontaristes ici et là. Les enseignants n’utilisent pas tous le numérique en classe alors que (presque) tous l’utilisent chez eux, notamment pour préparer leur enseignement. Les résultats empiriques sont nuancés : parfois les nouvelles technologies améliorent les apprentissages, parfois elles les détériorent. Dans une première partie, nous traitons de la recherche d’information. Définir un but L’effet de modalité

La plus-value des technologies numériques pour les élèves dyslexiques Par Bacquelé Vanessa, Docteure en sciences de l’éducation, ATER à l’Université Lumière Lyon2 : Le recours aux technologies numériques par les élèves dyslexiques ouvre de nouvelles voies d’accessibilité au langage écrit en leur facilitant l’accès au texte et en assurant des étayages lors du passage à l’écrit. Le recours à ces outils peut être vecteur de progrès dans la mesure où sont assurées des démarches d’évaluation des besoins de l’élève, où l’acceptabilité sociale des outils numériques est prise en compte et si un soutien à l’usage est pensé par les enseignants dans le cadre d’une pédagogie universelle (transposition dans le contexte éducatif de principes d’accessibilité architecturale visant à anticiper au maximum les besoins). Au cours de l’année scolaire 2015-2016, 21,9 % des élèves en situation de handicap scolarisés dans le second degré ont bénéficié de matériel pédagogique adapté (DEPP, 2016). Un accès facilité au texte et à sa compréhension Conclusion Bibliographie Voir aussi

Related: