CARTE INTERACTIVE – Immigration: les portes d'entrée en Europe Le naufrage de Lampedusa, qui a fait plus de 200 morts en Italie, a relancé le débat sur les politiques migratoires de l'Union européenne. Ce mardi, des discussions ont eu lieu au sein de la Commission, à Luxembourg, entre les ministres de l'Intérieur des différents pays membres, sur la politique de demande d'asile des migrants. Mais, sauf surprise, les règles actuellement en vigueur, selon lesquelles le pays d'arrivée doit traiter ces demandes, ne devraient pas être modifiées. BFMTV.com fait le point, carte à l'appui, sur les voies d'accès empruntées par les migrants, souvent au péril de leur vie, pour pénétrer dans l'espace Schengen. > Des portes d'entrée au Sud et à l'Est Listées par Frontex, l'agence de surveillance des frontières européennes, mise en place en 2004, les portes d'entrées empruntées par les migrants pour pénétrer dans l'Union européenne sont au nombre de huit, réparties sur les fronts méditerranéen et oriental du Vieux Continent. > Des chiffres en baisse
Les chemins tragiques de l'exil vers l'Europe (graphiques) Qui sont-ils ? D'où viennent-ils ? Par où passent-ils ? Les milliers de décès de migrants ces derniers mois ont braqué les feux de l'actualité sur leurs dangereux périples à travers les mers. Les chemins qu'ils traversent sont longs et semés d'embûches, qui s'avèrent fatales pour un grand nombre d'entre eux. The Economist a publié une série de cartes et de graphiques qui aident à visualiser l'ampleur des migrations, spécifiquement à travers les continents africain, asiatique et européen. Comme une toile, les principaux chemins de l'exil apparaissent sur une carte qui reprend les données du Centre international pour la politique migratoire et de Frontex. Le journal rappelle que la guerre en Syrie a déplacé pas moins de 12 millions de personnes. La carte ci-dessus montre les endroits les plus mortels pour les candidats à l'exil. Un espoir de décourager les migrants ? L'augmentation du nombre de morts durant ces traversées interroge. W.
Mourir aux portes de l'Europe « Un nouveau drame de l’immigration », déclarent les présentateurs de télévision d’un air contrit : jeudi 3 octobre, le naufrage, au large de l’île italienne de Lampedusa, d’une embarcation partie de Libye et qui transportait de quatre cent cinquante à cinq cents migrants s’est soldé par la mort d’au moins trois cents personnes. Dans l’exposition d’esquisses cartographiques « Cartes en colère », Philippe Rekacewicz revenait, à partir de plusieurs figures, sur la « véritable stratégie de guerre » mise en œuvre par l’Europe pour contenir « l’envahisseur ». Extrait. Le monde Interdit Un monde sanctuarisé Esquisse cartographique de Philippe Rekacewicz, extraite de l’exposition « Cartes en colères » présentée à la maison des métallos à Paris en octobre 2012. C’est étrange, cette peur paranoïaque de l’invasion, cette volonté de se « protéger » coûte que coûte de ces êtres humains qui, chaque année, prennent le chemin de l’exil vers les pays riches qu’ils imaginent terre d’espérance. Manichéen ?
La frontière migratoire européenne 1. La ligne Prenons comme point de départ la carte de l’espace Schengen. La première convention de Schengen date de 1985. Son premier objectif était de garantir tout autant le liberté de circulation des hommes et des marchandises que la sécurité des frontières extérieurs de l'Union. La raison d’être de cette convention consistait à mettre en place une abolition des frontières sans pour autant perdre le contrôle de la circulation des étrangers non européens. 2. L’enfermement des migrants est également est moyen de contrôler et de limiter les mouvements de population. 3. Entre 1996 et 2016, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) estime à 60 000 le nombre de migrants morts ou disparus à travers le monde. 4. À la surface du globe, la population et la richesse sont réparties de façons inégales. La carte présentée ici dessine deux mondes.
La butte rouge migratoire | Carnet cartographique Les migrations du Maroc vers l'Union Européenne - Activités Histoire Géographie Education civique au collège. Le blog de M. Ninin Maroc: De pays d'émigration vers passage migratoire africain vers l'Europe Version anglaise Lors de la deuxième moitié du 20ème siècle, le Maroc s'est transformé en l'un des principaux pays d'émigration du monde. Les marocains constituent une communauté de migrants parmi les plus larges et plus dispersées en Europe de l'ouest. La population actuelle du Maroc est autour de 30 millions; plus de deux millions de personnes d'origine marocaine vivent actuellement en Europe de l'ouest. Recevant 3,6 milliards de dollars en transferts de fonds des émigrés en 2003, le Maroc était le quatrième plus grand récepteur de transferts de tous les pays en voie de développement. Histoire de migration L'histoire précoloniale du Maroc était caractérisée par des configurations dynamiques d'installation et de déracinement des populations sédentaires et (semi-) nomades. Depuis des siècles, il existait des configurations migratoires saisonnières et circulaires à caractère « rurale urbaine » entre des zones rurales marginales et des villes au Maroc. La migration transsaharienne Sources:
Les migrations en transit au Maroc. Attitudes et comportement de la société civile face au phénomène 1 Les sources officielles marocaines considèrent qu’environ 90 % des immigrants en transit qui pénètr (...) 2 L’Association marocaine d’études et de recherches sur les migrations (AMERM) estime qu’en 2007, 6 5 (...) 1Depuis une décennie, un nombre important de personnes originaires d’Afrique subsaharienne arrive au Maroc, le pays étant devenu la dernière étape avant de passer en Europe. Avant de rejoindre le Maroc, ces migrants ont traversé plusieurs pays au cours d’un périple qui peut avoir duré plusieurs années. Une fois sur le territoire de la monarchie1, les immigrants se dirigent vers les villes d’Oujda ou de Taourirt, et de là, vers Tanger ou les alentours de Ceuta et Melilla. Une route alternative consiste à se diriger vers la capitale, Rabat. Enfin, le sud marocain est un autre point de passage, cette fois vers les Iles Canaries. 3 Une enquête conduite récemment par l’AMERM et le Comité international pour le développement des peu (...) La gestion extérieure 9 Belguendouz A.
La frontière hispano-marocaine à l’épreuve de l’immigration subsaharienne 1 Voir Miguel Hernando DE LARRAMENDI et Fernando BRAVO, « El lugar de la inmigración clandestina de (...) 2 Iñigo MORÉ, « La frontera se agudiza », in LÓPEZ, Bernabé (dir.), Atlas de la inmigración marroquí (...) 1Les images diffusées à l’automne 2005 par les médias sur la vague de violence qui a suivi les tentatives massives des migrants subsahariens de franchir les grillages de Ceuta et Melilla nous rappellent que les relations de l’Espagne avec le Maroc jouent un rôle décisif dans le contrôle de la frontière méridionale de l’Union européenne1. En raison de sa proximité géographique – il n’y a que 14 kilomètres entre les deux rives du détroit de Gibraltar –, le Maroc est le point de départ de la plupart des tentatives d’entrée clandestine en Espagne par le sud et sert de base opérationnelle aux réseaux qui contrôlent le trafic de l’immigration clandestine. Tableau 1 : Évolution de la population subsaharienne en Espagne Tableau 2 : Nombre de visas octroyés aux ressortissants africains
Chibanis, l’éternel exil des travailleurs maghrébins Dans les années 1950, les besoins de main-d’œuvre sont énormes. Pour l’État français, se pose très vite la question de l’hébergement de ces travailleurs immigrés, dont le séjour se veut provisoire. De nombreux bidonvilles voient le jour en périphérie des grandes agglomérations, comme celui de Nanterre en 1953. ), un organisme aujourd’hui appelé Adoma. Il s’agit le plus souvent de dortoirs ou de minuscules chambres individuelles, avec des espaces communs comme la cuisine et les sanitaires. Les conditions de logement à travers les années Mohamed Benazzouz, directeur d’exploitation chez Aralis : "À l’époque, tout le monde pensait que ces travailleurs allaient finir par tous rentrer chez eux. Alors que tous les indicateurs étaient là pour confirmer que les travailleurs migrants n’avaient pas vocation à s’installer en France, un lien de dépendance économique avec le pays s’est tissé. À l’origine, les foyers Aralis Aujourd’hui, ils vieillissent ici pour plusieurs raisons. J’ai été mariée.
Plus de 200 000 migrants ont tenté de traverser la Méditerranée cette année La Méditérranée, route migratoire la plus mortelle du monde. C'est le constat de l'agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR). Car “mare nostrum” est aussi la route maritime la plus empruntée. Depuis le début de l'année, plus de 200 000 personnes ont tenté de rejoindre l'Europe par cette voie. C'est trois fois plus qu'en 2011 lorsque 70 000 migrants avaient fui leurs pays lors des révolutions arabes. Syriens et Erythréens représentent à eux seuls la moitié de ces 207 000 migrants, venus de pays d'Afrique et du Proche-Orient et qui ont pris le risque de traverser la Méditerranée dans l'espoir de débarquer dans les pays du Sud de l'Europe. Read the article on News Republic Read the original article