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La Société du Spectacle, par Guy Debord (extraits)

La Société du Spectacle, par Guy Debord (extraits)

Abat-faim Abat-faim [rédigé par Guy Debord] Encyclopédie des Nuisances, tome I, fascicule 5 Paris, novembre 1985 On sait que ce terme a désigné une « pièce de résistance qu’on sert d’abord pour apaiser, abattre la première faim des convives » (Larousse). Hatzfeld et Darmesteter, dans leur dictionnaire le qualifient de « vieilli ». Mais l’histoire est maîtresse infaillible des dictionnaires. Avec les récents progrès de la technique, la totalité de la nourriture que consomme la société moderne en est venue à être constituée uniquement d’abat-faim. L’EXTRÊME DÉGRADATION de la nourriture est une évidence qui, à l’instar de quelques autres, est en général supportée avec résignation : comme une fatalité, rançon de ce progrès que l’on n’arrête pas, ainsi que le savent ceux qu’il écrase chaque jour.

Éditions de l'Encyclopédie des Nuisances Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les éditions de l'Encyclopédie des Nuisances sont une maison d'édition française fondée en 1991[2] par Jaime Semprun à Paris comme prolongement de la revue et du groupe Encyclopédie des Nuisances (EdN) dont quinze fascicules ont paru entre 1984 et 1992. Cette maison d'édition publie exclusivement des textes de critique sociale analysant l'évolution de la société moderne dans une optique anti-industrielle. Histoire[modifier | modifier le code] À la suite du reflux révolutionnaire suivant la période 1968-1982, la revue a une fonction défensive, celle de maintenir vivant le langage critique et la mémoire historique en attendant la prochaine crise révolutionnaire. Guy Debord contribua à la rédaction de quelques textes de cette revue[4],[5] (Abat-faim, Ab irato et Abolir) avant de prendre ses distances à la suite des grèves des lycéens et des cheminots de l'hiver 1986-87[6],[7],[8]. Catalogue[modifier | modifier le code]

La planète malade - Guy Debord Internationale situationniste , intégrale des 12 numéros de la revue parus entre 1958 et 1969 L’Internationale situationniste produit ses travaux théoriques dans sa revue Internationale situationniste. La revue fut également rédigée par Guy Debord, Mohamed Dahou, Giuseppe Pinot-Gallizio, Maurice Wyckaert, Constant, Asger Jorn, Helmut Sturm, Attila Kotanyi, Jørgen Nash, Uwe Lausen, Raoul Vaneigem, Michèle Bernstein, Jeppesen Victor Martin, Jan Stijbosch, Alexander Trocchi, Théo Frey, Mustapha Khayati, Donald Nicholson-Smith, René Riesel, René Viénet, etc. 12 numéros furent publiés entre 1958 et 1969. Cette revue était un terrain d’expérimentation discursif et également un moyen de propagande. Bulletin central édité par les sections de l’internationale situationniste Directeur : G. L’un des mouvements anti-art le plus méconnu et pourtant le plus influent de l’après-guerre fut sans doute : l’Internationale Situationniste (IS). " Ne travaillez jamais " Guy Debord. " ... LE NÉGATIF Les précurseurs directs de l’IS sont le Lettrisme et l’Internationale Lettriste (IL).

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