Learning Centres vs Centres de connaissances et de culture L’étude du concept Learning Centre et de ses formes assimilées devrait permettre d’avancer dans la recherche d’une « architecture des espaces d’apprentissage » adaptée au 21è siècle et la plus favorable possible à la réussite des élèves. Les projets en cours témoignent que, bien compris, le concept de Learning Centre peut être apprivoisé au monde scolaire. Avec quels partis pris ? ceux de redoubler d’imagination pour repenser l’espace documentaire, participer à l’organisation plus collective des services dans leur établissement, porter une nouvelle attention individuelle à tous les élèves, raisonner accueil partagé des élèves, apprentissage diversifié…bref, en faire un lieu du lien, un lieu ouvert, un lieu accélérateur du changement. Ce dossier vise à poursuivre la réflexion déjà bien entamée sur l’évolution des CDI vers des Centres de connaissances et de culture que la circulaire de rentrée 2012 incite à expérimenter. [lire le dossier]
Biblio Remix | Comment repenser, remixer la bibliothèque avec les habitants, des bidouilleurs, des designers… ? Repenser les lieux culturels : l’exemple du Manga-Café de Paris Le manga-café de Paris est un lieu assez fascinant parce qu’il montre une réponse concrète à des problématiques qui intéressent à la fois les libraires et les bibliothécaires. En voici une présentation issue du Petit blog : Qu’est ce qu’un Manga Café ? C’est un lieu de détente dans lequel une gigantesque bibliothèque de mangas est mise à votre disposition. Le premier Manga Café ou «manga kissa» est né au Japon en 1979 dans un quartier étudiant de Tokyo. Voici les tarifs et horaires : Première heure creuse indivisible: 3 €, Première heure pleine indivisible: 4 €, Toutes demi-heures suppl.: 1,50 €Pass 1 journée : 20 €, Carte 10 heures: 30 €, Carte 20 heures: 55 € (soit 2,75€/heure), Carte 50 heures: 125 € (soit 2,50€/heure), Carte 100 heures: 250 € (soit 2,50€/heure)Heures creuses : Mardi à vendredi 10h30-13h Heures pleines : Lundi à vendredi 13h-20h Dans ce lieu on ne prête pas des documents, on les vend et on loue du temps pour les lire dans un espace agréable. Aucun tag pour cet article.
Enjeux et problématiques des Learning Centres : l’exemple de Lille 3 » Insula - Le blog de la Bibliothèque des Sciences de l'Antiquité Le site de la Conférence des présidents d’université a mis en ligne un rapport ayant pour ambition de synthétiser l’ensemble des questions que peuvent soulever la conception et la mise en place d’un Learning Centre. Nous en proposons ici un résumé, augmenté d’autres publications récentes et de nos propres commentaires. Notre propos sera illustré par l’exemple de Lille 3, université pleinement engagée dans cette problématique, avec la création d’un Learning Centre thématique. Le rapport « Mettre en place un Learning Centre : enjeux et problématiques » est le deuxième volet réalisé par la Caisse des dépôts, faisant suite à une étude portant sur l’université numérique dont nous avions également donné un long écho dans Insula en août 2010 pour sa partie documentaire. Learning Centre : un nom Le nom du LC de Lille 3 Learning Center archéologie/égyptologie. L’expression Learning Centre n’a pas été francisée, n’ayant pas d’exact équivalent. Learning Centre : une histoire Learning Centre : un lieu
Le collaboratif dans les bibliothèques ou la tentation du mot-valise Cet article a été publié il y a 4 ans 2 mois 30 jours, il est donc possible qu’il ne soit plus à jour, ou pas ! Une impression personnelle : le mot collaboratif résonne comme un mot-valise (j’ai hésité avec mot magique) dans les bibliothèques. Ce mot recouvre à la fois le désir d’un intérêt actif et visible des usagers pour nos services et les contenus proposés, mâtiné d’un souhait de reconnaissance de notre utilité sociale et de nos compétences (résiiiste, prouve que tu exiiistes) et d’une nécessaire valorisation des montagnes de ressources que nous mettons à disposition… Ces aspirations sont toutes légitimes, à condition de ne pas tout mélanger… Gilles Balmisse propose à cet égard une très intéressante distinction entre participation et collaboration. Alors que les outils classiques soutiennent une collaboration formelle dans un cadre bien établi, les outils sociaux quant à eux se positionnent sur un registre beaucoup plus social et moins collaboratif. Et de distinguer : 1. 2. 3.
Favoriser l’innovation avec de nouveaux espaces de travail Alors que la Conférence Européenne sur le coworking vient de s’achever, nous revenons avec Julie Fabbri sur les changements qui s’opèrent dans le monde du travail avec la montée en puissance des « tiers lieux ». Peux-tu revenir en quelques mots sur ton parcours ? Je suis actuellement secrétaire générale de l’I7 (Institut pour l’innovation et compétitivité), un think tank académique lancé en 2011 qui essaie de promouvoir une vision élargie de l’innovation. Il a été crée à la suite d’un rapport remis par Pascal Morand et Delphine Manceau à Christine Lagarde (alors Ministre de l’Économie). L’I7 n’a pas vocation à faire du lobbying mais il est proche des pouvoirs public. Son objectif, c’est d’être une source d’inspiration et d’apporter des exemples qui viennent de l’entreprise. En parallèle, je fais un doctorat au Centre de Recherche en Gestion de l’École Polytechnique sur le rapport entre espace(s) de travail et capacité d’innovation. Tu as étudié La Ruche.
Universités : cinq espaces qui boostent la vie de campus #1 Les "espaces connectés" d'Artois : les pédagogies actives s'installent Début 2016, de nouveaux espaces ont fait leur apparition à l'université d'Artois : dotées notamment de mobilier mobile, de tableaux numériques interactifs et d'écrans de projection, des "salles actives" visent à favoriser le travail en groupe et l'utilisation des nouvelles technologies. De même, les bibliothèques sont repensées pour accueillir des learning labs et des clusters dédiés aux projets collaboratifs, mais aussi des "espaces de convivialité", meublés de chauffeuses et de tables basses pour le confort des étudiants. Dix salles actives et 20 clusters sont prévus pour accueillir près de 250 étudiants sur chacun des sites. 145.000 euros ont été investis pour adapter les locaux et équiper les sites de Lens et d'Arras, avant que ne le soient ceux de Liévin, de Béthune et Douai. À Lens, fauteuils et tables basses équipent les nouveaux espaces de convivialité de la bibliothèque. // © Université d'Artois
Ce que participer veut dire Nous avons vu jusqu’ici comment, au 21ième siècle, la bibliothèque est appelée à soutenir la sphère publique en contribuant aux droits humains et aux conditions d’une vie plus digne par le développement des capabilités. Nous avons suggéré que cette réflexion engageait une transformation dans la matrice disciplinaire des sciences de la bibliothèque et de l’information. Nous avons soulevé la question à savoir si nos propres instruments, politiques, textes stratégiques, etc. dans le monde des bibliothèques québécoises, ou ailleurs, supportaient cette vision. On peut aussi se demander maintenant si les modèles de bibliothèques dont nous nous revendiquons sont en phase avec ce programme. Dans quelle mesure, en effet, la bibliothèque supporte-t-elle l’émergence de la sphère publique en favorisant l’accès à l’information non-numérique et numérique, en défendant la liberté d’expression, le droit de participer à la culture, la diversité, l’inclusion, les échanges ? Like this: J'aime chargement…
Ce mémoire a été l’un des points de départs en France sur la réflexion des bibliothèques troisième lieu. Après une première introduction sur la définition de ces nouvelles bibliothèques, le concept de troisième lieu est explicité de manière concrète et significative à travers l’exemple des Pays-Bas. Cet article est à la fois un état des lieux sur l’existant et une réflexion sur les possibilités quant à l’avenir et le devenir de ces structures culturelles. Il est une ressource fondamentale pour toute étude du concept. by sathura713 Dec 9