Côté sciences : comment Internet traverse les océans ? Cet article est le second d’une nouvelle série intitulée “Côté sciences“, dans laquelle sera traité une à deux fois par semaine un sujet geek et scientifique qu’il soit d’actualité brûlante ou que j’ai simplement envie d’en parler. Internet fournit des données de partout dans le monde, de manière quasi-instantanée. Que l’information vienne de New York, Tokyo ou Rio de Janeiro, il faut bien qu’elle soit par un moyen ou par un autre acheminée chez vous. Après un sondage absolument pas représentatif parmi mes amis proches une bonne partie d’entre eux pense que toutes ces informations circulent via satellite… que nenni ! Si les communications via l’espace ont le vent en poupe (sur votre GPS par exemple) Internet, lui, circule à 99% entre les continents via de “bons vieux” câbles posés au fond des océans, contre 1% pour la voie satellitaire (chiffres de 2006). Le René Descartes. Un peu d’histoire Les premiers câbles sous-marins de datent pas d’hier. Les câbles actuels image : Wikimedia commons
Thorium, la face gâchée du nucléaire Une énergie nucléaire "verte" ? Au début de la série Occupied, diffusée par ARTE fin 2015, le nouveau chef écologiste du gouvernement norvégien, pour mettre un terme à l'exploitation pétrolière, inaugurait une centrale fonctionnant au thorium. Une hypothèse nullement fictive, selon ce documentaire, qui montre combien ce combustible alternatif, découvert à la fin du XIXe siècle et répandu sur toute la planète, représente une piste sérieuse pour échapper aux dangers et à la pollution induits par l'utilisation du plutonium par l'industrie atomique. Si le nucléaire n’avait pas été inventé pour bombarder Hiroshima et propulser des flottes militaires, nos centrales fonctionneraient sans doute aujourd'hui avec des réacteurs à sels fondus de thorium. Tchernobyl et Fukushima seraient peut-être restés des points anonymes sur la carte du monde. La Chine à l'avant-garde ?
Homo digitalis Découvrez l'offre VOD-DVD de la boutique ARTE La vie éternelle. Une chimère ou l'affaire de quelques décennies ? Seriez-vous prêt à modifier votre ADN ou équiper votre corps pour gagner en espérance de vie ? Dans ce numéro de la série "Homo Digitalis", Helen Fares se prête aux expériences scientifiques qui laissent à penser que le corps n'est qu'un ordinateur et la vie un code source. A quelques petits détails près... Christiane Miethge, Nils OtteKyrill Ahlvers, Tenzin SherpaDagmar Petrus, Marthy PlachetkaTim SpradoAndreas MartinDietmar Lyssy, Marcus UhlAnna Hunger, Sven SchulzGidon Lasch, Nils OtteHelen FaresBenny NeroAllemagne2017
Prêt à jeter Dans les pays occidentaux, on peste contre des produits bas de gamme qu'il faut remplacer sans arrêt. Tandis qu'au Ghana on s'exaspère de ces déchets informatiques qui arrivent par conteneurs. Ce modèle de croissance aberrant qui pousse à produire et jeter toujours plus ne date pas d'hier. Dès les années 1920, un concept redoutable a été mis au point : l'obsolescence programmée. "Un produit qui ne s'use pas est une tragédie pour les affaires", lisait-on en 1928 dans une revue spécialisée. Croissance folle "À l'époque, le développement durable n'était pas au centre des préoccupations", rappelle Warner Philips, arrière-petit-fils des fondateurs de la marque du même nom.
Marie-Angélique le Blanc Marie-Angélique Memmie[N 1] le Blanc, née vers 1712 en Nouvelle-France dans une région devenue par la suite l'État américain du Wisconsin et morte à Paris le 15 décembre 1775, est une autochtone d'Amérique devenue une religieuse augustine et une figure marquante du siècle des Lumières, restée célèbre pour avoir été une enfant sauvage. Ayant survécu dix années en forêt sans utiliser de langage articulé (de novembre 1721 à septembre 1731), elle parvint ensuite à apprendre à lire et écrire, fait unique chez les enfants sauvages.[réf. souhaitée] Capturée dans le village de Songy, en septembre 1731, elle est pour cette raison connue comme la « fille sauvage de Songy » ou « fille sauvage de Champagne » (dans la litterature anglophone, « Wild Child of Songy » ou « Wild Girl of Champagne »). Le philosophe écossais James Burnett, qui la rencontre en 1765, la considère comme « le personnage le plus extraordinaire de son temps ». ↑ Archives nationales. Anne Richardot (éd.), Marie-Catherine Hecquet.
Les mondes de Philip K. Dick L'oeuvre de K. Dick est souvent comparée à celle de Kafka, Orwell et Asimov, mais plus de trente ans après sa disparition, l'écrivain semble être le plus visionnaire de l'ère digitale. Figure de la contre-culture, mais méconnu de son vivant, il fait partie de ces auteurs dont le nom est devenu un adjectif : "dickien". Il existe un sentiment dickien de l'existence, fait de doutes et d'angoisses sur la nature du réel, mais aussi de questionnements sur la notion d'humanité. Agoraphobe, il n'a quasiment jamais quitté sa banlieue californienne, mais a voyagé en esprit à travers un nombre incalculable d'univers - souvent avec l'aide d'amphétamines. Il décrit nombre des thèmes qui hantent nos vies aujourd'hui : les mondes virtuels, les sociétés totalitaires, les technologies asservissantes ou les désastres écologiques. Prophète parano
Les paradis perdus d'Amazonie En juin 2014, on découvrait les étonnantes images de jeunes hommes de la tribu amazonienne Sapanahua émergeant de la forêt pour établir le premier contact de leur vie avec le monde extérieur, non loin de la frontière entre le Brésil et le Pérou. Au bien nommé village de Simpatía, ils furent accueillis notamment par José Carlos Meirelles, un anthropologue de la Funai (la Fondation nationale de l'Indien, organisme gouvernemental brésilien régissant les relations avec les peuples indigènes), qui, entre autres tentatives de fraternisation, a essayé de communiquer avec les nouveaux venus en chantant. Loin de l'éden Pourquoi ce peuple, l’un des derniers vivant encore en autarcie au fond de l’Amazonie, a-t-il décidé de sortir de son isolement ? Pourquoi quitter une vie au plus près de la nature pour partir à la rencontre d'un homme blanc qu'il a appris, sans le connaître, à redouter comme la peste ?
LES ATLANTES SONT A L'ORIGINE DES PYRAMIDES DANS LE MONDE. - Savoir Tout Avec le temps, ce peuple autrefois spirituel, a été déchiré en deux groupes. Les Fils de la Loi de Un perpétuaient la tradition spirituelle de leurs aïeux, pendant que les Fils de Bélial étaient absorbés à satisfaire leurs appétits physiques et leurs désirs. Cette division, ajoutée à l’alliance entre les Fils de Bélial et Mu dans l’intention de piller l’Atlantide et la guerre qui s’ensuivit, mena à la chute du continent et finalement à sa destruction. Les Fils de Bélial firent une mauvaise utilisation des rayons solaires mystérieusement transformés en cristaux, dans des fosses de contact, par les ingénieurs atlantes. Ils inventèrent les explosifs ainsi que ces étranges instruments appelés à mettre en mouvement «les feux du centre de la terre». En tombant dans la matière, les atlantes recherchèrent les plaisirs physiques. De 50.000 à 10.000 avant J.C., l’Atlantide connut un relatif âge d’or. Le progrès fut mis au service de l’ensemble des citoyens. Critias à Socrate - Le pape Jean XXIII
Les cartes des Alternatives - Géographie de la transition Quand la Terre perdra-t-elle ses océans ? Comme la plupart des étoiles, la luminosité du soleil augmente très lentement au cours de son existence2. On s'attend ainsi, sous l'effet du rayonnement solaire, à un réchauffement du climat terrestre à l'échelle des temps géologiques (de l'ordre de la centaine de millions d'années), indépendant du réchauffement climatique causé par l'homme considéré à l'échelle des décennies. En effet, la quantité de vapeur d'eau dans l'atmosphère augmente avec la température des océans (l'eau s'évapore plus vite). Or, la vapeur d'eau est un gaz à effet de serre qui participe au réchauffement de surface de la Terre. Quand cet emballement pourrait-il intervenir sur Terre ? Une équipe du Laboratoire de météorologie dynamique (CNRS / UPMC / ENS / École polytechnique) a conçu un modèle climatique tridimensionnel capable de prédire l'évolution de l'environnement terrestre sous l'effet d'une augmentation très forte du flux solaire induisant l'évaporation de l'eau liquide dans l'atmosphère. © Jérémy Leconte
La Terre était noyée sous l’eau il y a 3 milliards d’années Le manteau terrestre a peu à peu absorbé l'eau des océans, permettant l'émergence des continents et de la vie sur Terre. Cela vous intéressera aussi [EN VIDÉO] Quel pourcentage d'eau Mars abrite-t-elle à sa surface ? Une analyse des taches sombres à la surface de Mars a permis aux chercheurs de la Nasa d'estimer dans quelles proportions la surface de la planète abrite de l'eau. Dans le film Waterworld, sorti en 2015, la Terre est totalement recouverte d'eau suite au réchauffement climatique ayant causé la fonte des glaces. Jusqu’à quatre fois plus d’eau dans le manteau que dans les océans ! Mais si la Terre était jadis recouverte d'eau, où diable cette dernière a-t-elle pu bien s'en aller ? 92 % de la planète recouverte d’eau Or, à ses débuts, le manteau terrestre avait une température environ 300 degrés supérieure à celle d'aujourd'hui. À l’origine de la tectonique des plaques Cette étude rebat aussi les cartes quant à l'apparition de la vie sur Terre.
Des océans gigantesques dans les profondeurs de la Terre ? A peine croyable : le monde imaginé par Jules Vernes dans « Voyage au Centre de la Terre » pourrait bien exister, du moins en partie. En effet, plusieurs équipes de scientifiques ont une très forte certitude que de vastes réservoirs d'eau existent dans le manteau terrestre. Et ce volume d'eau serait gigantesque : plus important encore que l'ensemble de nos océans en surface ! Fantasme ou réalité ? Si l'eau est indispensable à la vie sur notre planète et qu'elle en recouvre 72 % de la surface, elle joue également un rôle fondamental dans de nombreux processus géologiques. Notre planète est composée de couches concentriques dont les épaisseurs et les caractéristiques diffèrent fortement. La principale famille de minéraux présente dans le manteau terrestre (situé entre 100 à 2 900 km de profondeur) est celle des silicates représenté notamment par l'olivine. Une roche venue des profondeurs contient de l'eau La présence d'eau confirmée par l'analyse des ondes sismiques ? Sources Références
Découverte de véritables chaînes de montagnes dans les profondeurs de la Terre Dans une étude publiée dans Science, des géophysiciens de l'Université de Princeton en collaboration avec in collaboration avec l'Institut de Géodésie et de Géophysique de Chine, ont exploité les données du puissant et profond tremblement de terre de 1994 en Bolivie pour mieux comprendre la zone de transition entre le manteau supérieur et le manteau inférieur. Et ils sont fait une découverte aussi inattendue que troublante : une imposante chaîne de montagne, bien plus large que celles que nous connaissons en surface, serait tapie dans les profondeurs de la Terre. Comment poursuivre votre lecture ? Vous avez épuisé vos 2 lectures gratuites pour cette semaine Achetez une session unique à 2 € Ou Abonnez-vous pour lire tout notre contenu sans limite : Devenez membre premiumà partir de 4 € par mois Ou connectez-vous si vous avez déjà souscrit un abonnement premium Soutenez un média indépendant, de référence et sans publicité