Histoire des croisades (12) : Templiers et ordres militaires Les croisades étaient des pèlerinages guerriers, et c’est dans cette logique qu’apparaît le concept de « chevalier du Christ ». Mais plus encore que les chevaliers se croisant afin de combattre pour Dieu, c’est bien l’apparition des ordres religieux militaires qui marque l’originalité de la Croisade, en devenant l’un des symboles. Les origines Dès le XIè siècle, avant même la Première croisade, des hospices sont créés pour accueillir les pèlerins qui tentent de rejoindre Jérusalem, et qui font face à des dangers de plus en plus grands. Quels ordres ? Il ne s’agit pas ici de détailler l’histoire de chaque ordre, tous très connus, mais d’en faire un rapide aperçu : le premier chronologiquement est donc l’ordre des Hospitaliers, dont la naissance est située entre 1048 et 1063, avant la Première croisade. La défense de la Terre Sainte Un rôle politique Peut-être plus encore que le militaire, c’est dans le domaine politique que les ordres, et en particulier les Templiers, s’illustrent. - M.
Le carré magique SATOR Les carrés magiques sont des mots disposés en carrés et qui peuvent être lus horizontalement ou verticalement. Exemple :M E R E A U R U E Le carré magique SATOR est le plus ancien carré de lettres connu. On l’a retrouvé à plusieurs endroits dans le monde, et en particulier dans les ruines de Pompéi, ce qui le date d’au moins 79 après Jésus-Christ. Ce carré a la particularité d’être un palindrome, c’est-à-dire qu’il peut être lu à l’endroit ou à l’envers :S A T O R A R E P O T E N E T O P E R A R O T A S Carré SATOR retrouvé à Oppède en France (région Provence-Alpes-Côte d’Azur) Le carré est constitué des cinq mots latins SATOR (laboureur), AREPO (nom propre ou charrue), TENET (tient), OPERA (travail, soin), et ROTAS (roues). De nombreuses autres traductions ont été proposées, avec des interprétations religieuses, alchimiques ou numérologiques. Autre exemple : on peut écrire "Pater Noster" ("Notre Père" en latin) avec les lettres du carré.
Le Prieuré de Sion ou Ordre de Sion Insigne du Prieuré de Sion : Lys blanc enlacé d’un circuit, dénommé « Croix du Sud » Dès le départ, je dois vous dire que la rédaction de cet article fut des plus pénibles. En effet, avec ma manie de rechercher la vérité à tout prix, je me suis heurtée à des contradictions énormes quant à ce fameux Prieuré de Sion puisqu’il n'apparaît dans aucun ouvrage à valeur historique. Il est vrai qu’étant une société secrète, il doit par définition rester dans l’ombre. Selon Wikipedia, le Prieuré de Sion est une société secrète fictive, inventée par Pierre Plantard qui aurait déposé une série de faux documents « Le Dossier Lobineau ou dossiers secrets » à la Bibliothèque nationale de Paris dans les années 60. Les documents contenus dans les dossiers secrets sont composés de lettres, d’arbres généalogiques mérovingiens, de coupures de presse et d’extraits imprimés d’ouvrage. Pourtant, certaines indications nous démontrent que le Prieuré de Sion a bel et bien existé et qu’il existe encore aujourd’hui.
Stenay Dagobert Monseigneur Mangin L'entrée ouverte au palais fermé du Roi Tout tourne finalement dans l'apparition de Stenay dans les « mythes » récents, comme diraient les débunkers, autour de la résurrection de ce portail et de la création du Cercle Saint Dagobert. Cette histoire, après toutes les destructions locales et la culture de l'acculturation de notre société, cette histoire donc est un quasi-miracle de notre époque. Prenons donc un peu de temps pour en exposer les principaux épisodes. Portail Saint Dagobert de Stenay (© Al Sufi) Comme on l'a vu, un habitant de Stenay, propriétaire du terrain sur lequel se situait l'ex-église Saint Rémy, puis Saint Dagobert, voulut construire une villa. Premier miracle, plutôt que de tout balancer à la décharge, ou en faire des meubles de jardin ou des murs, cet habitant, M. Deuxième miracle, en 1993, la veuve de M. Le portail lui-même est constitué de deux éléments d'époques distinctes : Tympan du portail et crypte Saint Dagobert (© Al Sufi) Voilà pour le portail ! M. Aïe !
L'ORDRE DU TEMPLE: les 10 années clés Nous l'avons vu dans la présentation générale, l'ordre du Temple est officiellement né en Terre Sainte en 1118. Néanmoins, nous allons constater que la reconnaissance officielle de l'Ordre en 1118 n'est que le prolongement d'une "mission" ou d'une "enquête" commencée près de 10 ans plus tôt... Il a été démontré et accepté par tous les historiens que Hugues de Payns a effectué au moins deux voyages en Orient au lendemain de la première Croisade, en 1104-1105 et en 1114-1115, les deux fois en compagnie du Comte Hugues de Champagne. Il convient de s'arrêter un instant sur le personnage du Comte de Champagne. Les liens sont si étroits qu'Etienne Harding fait venir à Citeaux un moine de l'Abbaye de la Chaise-Dieu, spécialiste des textes hébraïques en 1115. La même année, le même Comte de Champagne prend sous sa protection directe un jeune Moine de Citeaux, Bernard, en lui offrant une terre située sur les territoires qu'il contrôle, à Clairvaux. Récapitulons brièvement la chronologie:
Fontaine Arphays Dagobert II, La Fontaine Arphays, l'Alphée et la mélancolie Réflexion étymologique, symbolique et philosophique Le lieu, désormais mythique, où fut assassiné Dagobert II un certain 23 décembre 679 en forêt de Woëvre, au sud-ouest de Stenay, portait auparavant le nom, nous dit-on, de fontaine Arphays. Arphays, donc ! Fontaine Arphays dans la forêt de Woëvre - © Al Sufi D'où vient cette information ? L'abbaye de Gorze, située près de Nancy, était une des plus importantes abbayes de Lorraine. Extrait de « Les ruines et chroniques de l'Abbaye d'Orval », imprimé au 5 rue Garancière à Paris, derrière Saint Sulpice, par M. C'est, somme toute, assez maigre et la question ne me semble pas encore tranchée ! La Fontaine Arphays : d'Argonne en Arcadie ? Me rabattant sur le nom et armé de mon dictionnaire grec (Magnien-Lacroix), car ce nom me semblait de consonance hellène, je cherchais les mots commençant par AR, sans succès. La donne, si j'ose dire, change alors considérablement. Dans les bois
Les Templiers ont-ils découvert l'Arche d'alliance ? Les Templiers ont-ils découvert l'Arche d'alliance ? ’Arche d’Alliance fascine les foules depuis des millénaires. Depuis son apparition dans les textes sacrés, on a suivi sa piste avec intérêt en s’émerveillant de son pouvoir. De nombreux mystères entourent sa construction, son utilisation et sa véritable utilité. Arme redoutable, moyen de communiquer directement avec l’Eternel, simple coffre renfermant les Tables de la Loi ? Les questions demeurent ouvertes. Maison de La Tour d'Auvergne La branche principale de cette famille s'est toujours appelée La Tour, parfois La Tour d'Olliergues à cause de son fief principal. Ce n'est qu'après le mariage en 1389 de Bertrand VI de La Tour, fils de Guy, seigneur d'Oliergues, et de Marie de Roger de Beaufort, avec Marie d'Auvergne, qui l'a mise en possession du comté d'Auvergne, que La Tour d'Auvergne est devenu le patronyme de la branche de Turenne. Généalogie simplifiée[modifier | modifier le code] Branche principale[modifier | modifier le code] Branche aînée des comtes d'Auvergne[modifier | modifier le code] Bertrand VI de La Tour, fils de Guy, seigneur d'Olliergues, et de Marthe Rogier de Beaufort, avec Marie d'Auvergne, comtesse héritière d'Auvergne, d'où : Branche cadette des vicomtes de Turenne[modifier | modifier le code] Elle commence avec le mariage en 1444 d'Annet IV de La Tour (1425-1489), seigneur d'Oliergues, avec Anne de Roger de Beaufort, vicomtesse héritière de Turenne. Quatre générations après, on trouve:
Les templiers et le nombre d'Or - Ordre du Temple Les Templiers et le nombre d’Or L'homme de vitruve - Leonard de vinci Le lecteur sera peut-être surpris d’apprendre que les constructeurs de cathédrales du Moyen-âge, n’ont pas utilisé notre système métrique classique pour élaborer leurs œuvres, et pour cause… Celui-ci, n’est né officiellement qu’en 1795 ! On sait, grâce à divers auteurs anciens, tels que Héron, que dès l’antiquité les premières mesures ont été prises des dimensions du corps humain, ce que confirment d’ailleurs les noms de : pas, coudée, pied, palme, pouce, doigt, encore employés de nos jours. Au Moyen-âge, donc, les bâtisseurs utilisaient une pige constituées de cinq tiges articulées, correspondant chacune à une unité de mesure de l’époque : la paume, la palme, l’empan, le pied et la coudée. A Chartres*1 cependant, comme à Reims et dans la plupart des autres cathédrales, ils utilisèrent un autre système… basé sur le nombre d’Or… ! I : Qu’est-ce que le nombre d’Or ? Le nombre d'Or est appelé Phi Parthénon et nombre d'Or Euclide