Des conditions à respecter pour susciter la motivation des élèves Pour que les élèves cherchent à s'améliorer, il faut bien sûr que la motivation soit au rendez-vous. De manière à susciter cette motivation chez les élèves, voici une proposition qui a déjà fait l'objet d'une expérimentation à l'enseignement supérieur. Rolland ViauDépartement de pédagogie, Université de Sherbrooke L'analyse des récentes recherches sur la motivation à apprendre en contexte scolaire, nous fait voir que les quatre facteurs qui influent le plus sur la dynamique motivationnelle des élèves en classe sont les activités d'apprentissage que l'enseignant propose, l'évaluation qu'il impose, les récompenses et les sanctions qu'il utilise, et lui-même, de par surtout sa passion pour sa matière et le respect qu'il porte à ses élèves. Nos travaux sur la motivation dans l'apprentissage du français nous ont amené à porter une attention particulière à l'un de ces facteurs : les activités d'apprentissage proposées aux élèves en classe. Dix conditions pour motiver Être authentique BROPHY, J.
Les 101 théories de la motivation En 1971, Deci montrait que la persistance des individus, durant une période de libre choix, est moins importante pour les sujets récompensés que pour ceux qui ne le sont pas. Ce résultat, contre-intuitif pour l’époque, montrait pour la première fois chez l’homme de façon expérimentale que la récompense n’est pas un facteur motivant dans tous les cas de figures. Depuis les années 70, Deci (1975, 1980) et Ryan (Deci & Ryan, 1985, 2000, 2002) ont proposé différentes formulations et reformulations théoriques qui ont permis de conceptualiser ce résultat et donne lieu à une volumineuse littérature afférente produite aux cours des trois dernières décennies. La dernière formulation en date (Deci & Ryan, 2002) repose, selon les propos des auteurs, sur ce qu’ils appellent des « mini-théories » : la théorie de l’évaluation cognitive, la théorie de l’intégration organismique, la théorie de l’orientation causale et celle des besoins de bases.
E-learning et blended-learning XEnvoyer cet article par e-mail E-learning et blended-learning XEnvoyer cet article par e-mailE-learning et blended-learning Le e-learning pur et dur est largement supplanté par le mix formation à distance et présentiel L’e-learning est à la peine en France. L’e-learning pur, désormais has been ? Le concept de blended learning ne se limite donc pas uniquement à un mix entre présentiel et e-learning. En somme, du présentiel en passant par le distanciel ou les outils communautaires et de communication, le blended-learning n’a pas son pareil pour mixer l’ensemble des ingrédients. Après l’e-learning Pendant de longues années, la formation présentielle traditionnelle, vaste terrain de jeu ancré dans une culture française forte de la formation académique, a dominé. Rapidement, de nombreux salariés se sont montrés réfractaires à ce type d’apprentissage à distance. Panacée ? Le blended permet également de penser l’apprentissage comme un processus dans le temps. Par Pierre-Jean Leca
Théorie de l'intégration organismique : les différents types de motivations (Deci, 1975 ; Ryan & Deci, 2002) - Bloc-notes de Jean Heutte : sérendipité, phronèsis et atharaxie sont les trois mamelles qui nourrissent l'Épicurien de la connaissance ;-) Selon Deci[1] et Ryan, l’apport fondamental de la théorie de l'autodétermination (TAD) est de différencier l’internalisation non comme une dichotomie (eg. Bandura, 1996), mais comme un continuum. Ainsi, la théorie de l’intégration organismique (TIO)[2] (Ryan & Deci, 2002), propose trois catégories de motivation sur un continuum d’autodétermination : la motivation intrinsèque (MI), la motivation extrinsèque (ME) et l’amotivation (AM). Le niveau le plus élevé d’autodétermination se trouverait au niveau de la MI, alors que le niveau le moins élevé serait au niveau de la AM (cf. Selon Gillet, Berjot et Paty (2009), le continuum d’autodétermination est le reflet du locus de causalité perçu par l’individu. Deci et Ryan (1985a) ont proposé l’existence de quatre formes de motivation extrinsèque plus ou moins autodéterminées. Figure 7Continuum d’autodétermination Les types de motivation et de régulation dans le cadre de la théorie sur l’automotivation (Deci & Ryan, 2008, p. 27)
Pourquoi nous formons-nous ? On peut suivre une formation professionnelle pour de multiples raisons, très différentes : viser une promotion, se cultiver, bénéficier de contacts sociaux, acquérir une meilleure image de soi, s'évader de conflits familiaux, etc. Autant dans le monde de la formation continue que dans le système scolaire, l'évocation de la notion de motivation suscite des attitudes variées. Si le praticien l'exploite pour expliquer certains comportements des apprenants, il peut également la rejeter parce qu'opaque, simpliste ou, finalement, inutile. Bref, suivant l'interlocuteur, la question de la motivation peut alternativement susciter résistance, passion, curiosité ou indifférence... Pourtant, la question de ce « quelque chose qui pousse à l'action » prend une importance nouvelle aujourd'hui pour les chercheurs et les praticiens de la gestion des ressources humaines, du développement social et de la formation. Sur le plan scientifique, d'après R. Les multiples raisons de suivre une formation
Pourquoi le e-learning ne marche pas Les pass-word et login rebutent les utilisateurs Les ressources proposées sont de qualités inégales Les produits sur étagère n’apportent pas toujours de plus-value significative Les produits e-learning se périment vite Les réseaux et terminaux ne sont pas au niveau des solutions proposées Les ressources proposées sont fermées et peu accessibles Les dispositifs proposés sont trop complexes à maîtriser pour une variété d’acteurs Les apprenants ne persistent pas dans l’apprentissage, il ne sont pas automones Les formateurs, ingénieurs ou conseillers formation ne proposent pas l’offre. Suivre ce blog Utilisez notre Reader et abonnez-vous aux meilleurs articles de ce blog ! 101 moyens de motiver La pyramide des besoins de Maslow d’un point de vue pédagogique | madamemarieeve Le psychologue Abraham Maslow a établi une hiérarchie des besoins en faisant des recherches sur la motivation. Il a ainsi réalisé, dans les années 1940, la pyramide des besoins. Le fonctionnement doit être perçu tel un escalier. L’individu doit satisfaire les besoins qui sont à la base afin de pouvoir réaliser ceux qui sont au niveau supérieur. Le plus haut niveau étant le besoin de s’épanouir. Voici l’explication de chacun des niveaux. Besoins physiologiques: Ils sont liés à la survie. Besoin de sécurité : Ce besoin se réfère au fait que tout individu doit se protéger des dangers. Besoin d’appartenance et affectif : Ce besoin a une dimension sociale. Besoin d’estime : Il est le prolongement du besoin précédent. Besoin de s’épanouir : Ce besoin se retrouve au sommet des aspirations humaines. Nous devons tenir compte, en tant qu’enseignant, de ces besoins. Voilà donc la pyramide vue sous un regard ayant une vision pédagogique: N’est ce pas l’objectif premier d’un enseignant? J’aime ça :
Où va l'E-Learning ? Dans les établissements d'enseignement supérieur européens, l'e-learning progresse et bien peu d'universités désormais ne proposent pas au moins de la formation mixte associant enseignement en présence et à distance. En Afrique, les universités publiques et privées outrepassent leurs difficultés techniques et organisationnelles pour accroître l'usage des outils numériques de gestion et proposer un nombre croissant de cours et diplômes en ligne. Nécessité fait loi, dira t-on : quand on ne peut décidément plus ajouter un seul étudant dans l'amphi bondé, il faut bien trouver de nouvelles modalités de distribution des cours. Aux USA, plus de la moitié des élèves de secondaire ont déjà suivi un cours en ligne. Mais l'avenir du e-learning se profile ailleurs, dans le mélange bientôt inextricable de la présence et de la distance. Illustration : Mihail Jershov, Shutterstock.com Ces profs devenus populaires... en donnant leur cours ! 21 septembre 2013 Scénario arborescent pour e-learning de qualité
Motivation Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La motivation est, dans un organisme vivant, la composante ou le processus qui règle son engagement pour une activité précise. Elle en détermine le déclenchement dans une certaine direction avec l'intensité souhaitée et en assure la prolongation jusqu'à l'aboutissement ou l'interruption. Cette notion se distingue du dynamisme, de l'énergie ou du fait d'être actif. Se manifestant habituellement par le déploiement d'une énergie (sous divers aspects telle que l'enthousiasme, l'assiduité, la persévérance), la motivation est trivialement assimilée à une « réserve d'énergie ». Mais plus qu'une forme « d'énergie potentielle », la motivation est une instance d'intégration et de régulation d'une multitude de paramètres relatifs aux opportunités d'un environnement et aux sollicitations d'une situation. « Rien n'est plus insondable que le système de motivations derrière nos actions[1]. » Histoire du concept[modifier | modifier le code] En résumé :
Cessons de démotiver les élèves : 18 clés pour favoriser l’apprentissage Le rôle de l’enseignant doit évoluer. Il n’est plus celui qui « oblige » des élèves à effectuer des tâches pour lesquelles ils ne sont pas motivés mais celui qui « accompagne » des sujets en devenir à travers la mini-crise affective et cognitive que constitue tout apprentissage, en sachant que c’est au terme de cette épreuve que se produit la "récompense endogène cérébrale". Sa tâche essentielle revient donc à éviter que les élèves se démotivent pour l’apprentissage, car si cela se produit, ils risquent de chercher ailleurs dans la motivation d’addiction (drogues, alcool, jeux, conduites à risque, violence, …) des sources exogènes alternatives d’excitations et de plaisir. QUESTIONS à Daniel Favre En quoi les neurosciences peuvent-elles aider à mieux comprendre les élèves qui apprennent ? L’apport des neurosciences est très important pour éclairer la pédagogie. L’apprentissage est donc « naturellement » récompensé. Vous évoquez le rôle des émotions dans l’apprentissage. En ligne
Quel ROI attendre de l’e-learning? L’e-learning peut devenir très rentable par rapport au présentiel, malgré des investissements de départ relativement élevés. Dans une stratégie e-learning, une variété de coûts disparaissent ou sont atténués par rapport au présentiel: la gestion des salles de cours, les déplacements des apprenants, leur hébergement éventuel, ainsi que la rétribution des formateurs – à laquelle se substitue toutefois la rémunération des tuteurs, proportionnelle, celle-ci, au nombre d’apprenants. A l’inverse, la diffusion des cours e-learning nécessite des équipements (postes utilisateurs ou tablettes, réseau et bonne bande passante, …). Mais même le coût de cette infrastructure s’amenuise progressivement eu égard au coût des supports de cours, depuis l’essor du cloud et des logiciels à la demande (saas). En bref, on peut circonscrire les coûts spécifiques au présentiel aux postes suivants: Comment calculer le ROI d’une formation e-learning? Contexte et demande Ce qui détermine le ROI de l’e-learning?
L’accompagnement à l’école : dispositifs et réussite des élèves Reverdy Catherine (2017). L’accompagnement à l’école : dispositifs et réussite des élèves. Dossier de veille de l’IFÉ, n° 119, juin. Lyon : ENS de Lyon. Disponible au format PDF : 119-juin-2017 Que propose le système éducatif pour accompagner tou.te.s les élèves dans leur apprentissage ? Pour voir plus clair dans cette multitude de dispositifs, qui souvent se juxtaposent au fur et à mesure des années, nous les avons examinés selon leur public : les dispositifs organisés pour les seuls élèves en difficulté, comme les activités pédagogiques complémentaires en primaire ; les dispositifs organisés pour tou.te.s les élèves, comme l’accompagnement personnalisé dans le secondaire. Suite à ces résultats, le passage de l’aide aux élèves en difficulté à l’accompagnement de tou.te.s les élèves s’est donc fait dans les préconisations officielles, mais n’a pas été suivi dans la pratique, puisque les deux types de dispositifs coexistent à l’heure actuelle. [Retour au sommaire] Perspective historique
La motivation en contexte scolaire : quelques notes ...quelques notes et références Il y a de nombreux modèles pour aborder la motivation, quelques-uns me paraissent pertinents à notre problématique. La motivation-compétence L'attribution causale La motivation comme vecteur La motivation extrinseque-intrinsèque Le sens plutôt que la motivation La pyramide des besoins de Maslow et d'autres... Quelques textes on-line; sélection très subjective. Une approche sciences de l'éducation Sur la motivation-vecteur: Internet et la motivation à l'apprentissage ( Fr) Sur l'attribution causale La théorie de l'attribution est attribuée (!) Gaonac'h, D., & Golder, C. (1995)., 95, p. 87, Très complet : théorie, pratique: Ph. Quelques pièges illustrés de manière humoristique: la motivation extrinsèque par séduction (intranet) la motivation extrinsèque par commercialisation (intranet) Une approche Technologies Une approche Psychologie La motivation : bases pour un psychologue intranet (Myers 98) En termes de besoins Le sens plutôt que la motivation Liens