Stanislas Dehaene - Psychologie cognitive expérimentale - Collège de France La métacognition consciente implique de se représenter son propre esprit en train de représenter une information (« je crois avoir oublié mes clés »). Le format de ces méta-représentations semble très similaire à celui que l’on suppose sous-tendre la représentation des pensées d’autrui (« il croit que j’ai oublié mes clés »). Dans les deux cas, la représentation mentale doit spécifier l’agent (moi ou un autre), l’attitude mentale (croire, savoir…), et la proposition examinée. Se pourrait-il donc que nous utilisions le même format de représentation mentale et les mêmes aires cérébrales pour représenter notre esprit et celui des autres ? La réflexion métacognitive consciente et la « théorie de l’esprit » (theory of mind) feraient-elles appel, au moins en partie, aux mêmes mécanismes ? Plusieurs arguments empiriques suggèrent effectivement que la connaissance de soi et la connaissance de l’autre sont étroitement liées.
Théories de l'apprentissage - © DESTE La conception et la mise en œuvre d'un dispositif de formation doit reposer sur des modèles En sciences humaines, la connaissance que l'on a des phénomènes n'a pas la valeur universelle qui caractérise les sciences exactes. Tout fait même démontré à travers des méthodes d'investigation rigoureuse n'a de sens qu'à travers l'interprétation qu'il recevra à l'intérieur d'un système structuré de connaissances que l'on désigne habituellement par le terme modèle. C'est ainsi que le développement des sciences humaines a été jalonné par l'émergence de différents modèles qui ont abordé les phénomènes selon des points de vue particuliers en mettant en œuvre des méthodes d'investigations spécifiques. En particulier dans le domaine qui nous intéresse ici qui est celui de l'apprentissage, différents modèles ont été proposés pour expliquer la manière dont un individu acquiert des connaissances. Le concept de modèle que nous utiliserons ici rejoint celui souvent utilisé de théorie.
Bienvenue sur le site de Cognisciences ! | Cognisciences La carte conceptuelle : Un outil de développement de la métacognition Introduction En tant que formateur chargé d’une part d’organiser l’enseignement et d’autre part de dispenser des cours, et face à la masse de connaissances qu’un étudiant se doit d’apprendre et de retenir lors de ses études, vous êtes-vous posé les questions suivantes : Comment fonctionne le cerveau ?Comment fonctionne la mémoire ? Cet article présente une technique pédagogique appelée « Carte conceptuelle » qui peut être utilisée par le formateur, quelles que soient les connaissances à enseigner et qui permet de développer les performances d’apprentissage des étudiants. La carte conceptuelle fait partie des outils qui servent à représenter les informations de façon visuelle. La carte conceptuelle en dehors de ses aspects pratiques, procure des sensations et des sentiments chez l’étudiant.Elle permet de : Son intérêt est donc multiple pour l’étudiant comme pour le formateur. Le cerveau assume ainsi cinq fonctions : RepérerRelierRangerRetrouver En pré-test En post-test
Théories de l'apprentissage - © DESTE Objectifs Identifier les principes qui régissent l'apprentissage par essai et erreur Décrire les conditions d'installation d'un comportement par conditionnement répondant Identifier les situations auxquelles les principes du conditionnement opérant s'appliquent Concepts clés Association Apprentissage par essai et erreur Conditionnement répondant 1. Lorsque la psychologie s'est définitivement détachée de la philosophie sous l'impulsion de chercheurs comme Ebbinghaus (1850-1909), c'est au nom de la revendication d'asseoir la psychologie sur une approche scientifique des phénomènes que le schisme a eu lieu. Par la suite différents auteurs tels que Watson puis Skinner ont approfondi l'exigence énoncée par Ebbinghaus en insistant sur le fait que l'étude des processus psychologiques ne pouvait se faire qu'à travers l'observation objective des comportements manifestés par l'individu. 2. 3. Plus formellement on peut décrire cette expérience de la manière suivante :
Les tisanes les plus connues et leurs vertus - Infos et conseils nutrition Une tisane pour relaxer, une tisane pour réchauffer, une tisane pour digérer... les plantes médicinales ont-elles vraiment les vertus qu'on leur attribue ? Malgré que ces dernières aient été oubliées par l'Occident, l'OMS écrit que dans plusieurs pays d'Afrique et d'Orient, 80 % de la population utilise encore les plantes pour se guérir. Même à notre époque, plusieurs médicaments sont faits à base de plantes, et l'industrie des plantes médicinales est en expansion croissante au Canada Amérique depuis plus de dix ans. Parce que bien avant de soigner les gens avec des médicaments, on se servait d'elles pour tonifier, cicatriser, guérir... Aujourd'hui, avec l'intérêt grandissant de la population pour la santé, de plus en plus de personnes cherchent à renouer avec ces connaissances passées. Menthe Propriétés antiseptiques, stimulantes et antispasmodiques. Mélisse Attention : pour certains, elle fait rêver! Avoine L'avoine est une plante nutritive, soutenante et est un tonique nerveux. Fenouil
Élèves en difficulté et métacognition : qu'en disent les neurosciences ? On observe que les élèves en difficulté ont du mal à produire une réflexion métacognitive. La métacognition serait-elle trop difficile pour cette clientèle ? Peut-être que ce n’est pas pour eux ? Suite à une question soulevée par l’une de nos participantes à l’atelier TIC et métacognition tenue à l’AQUOPS en 2009 : « Pourquoi les élèves en difficulté ont-ils tant de mal à effectuer une réflexion métacognitive », nous avons cherché à y répondre. Apprendre La conception que nous avons de ce qui ce passe dans la tête d’un élève lorsqu’il apprend provient des grandes théories de l’apprentissage qui font encore autorité en ce moment : cognitivisme, constructivisme, socioconstructivisme. le cognitivisme [1] s’intéresse au processus de traitement de l’information lié à l’apprentissage et aux stratégies cognitives qui sont efficaces ou inefficaces dans ce processus. Élève en difficulté et fonctions exécutives du cerveau : la neuropsychologie Comment ? Gagné, P.
Théories de l'apprentissage - © DESTE Objectifs Identifier les variables qui agissent sur l'efficacité d'un apprentissage par conditionnement opérant. Définir les principes de l'enseignement programmé linéaire et ramifié. Analyser des situations de classe par référence au modèle du conditionnement opérant. Concepts clés Conditionnement opérant Agent de renforcement Machine à enseigner Cours programmé linéaire Cours programmé ramifié 1. La naissance du béhaviorisme moderne ou néo-béhaviorisme remonte à la publication de l'article de B.F. Pour réaliser ces expériences, l'auteur utilise un dispositif appelé cage de Skinner (figure 2.1) dans lequel un rat reçoit de la nourriture lorsqu'il appuie sur un levier. L'objet de cette procédure consiste à construire de nouvelles conduites (figure 2.2) à travers l'établissement d'un lien entre un stimulus (le levier) et une réponse (la pression sur le levier) grâce à l'intervention d'un agent de renforcement (la nourriture). 2. 3. 4. 5.
Apprendre à apprendre: les méthodes d'apprentissage, piliers de la réussite? "Si les élèves défavorisés avaient le même niveau de connaissance des stratégies efficaces d'apprentissage que les élèves favorisés, l'écart de performance entre ces deux groupes diminuerait de près de 20%" est-il estimé dans la note de juillet PISA à la loupe de l'OCDE. Cette affirmation se fonde sur une évaluation, reprise de l'enquête PISA 2009, sur les méthodes qu'utilisent les élèves pour rédiger un résumé de texte. Depuis plus d'un siècle -depuis bien plus longtemps que certains le croient, cf mon billet de mai- l'expression "apprendre à apprendre" s'est imposée dans le débat éducatif, mais davantage comme une position de principe (voire une pétition de principe) que comme le résultat dûment validé de variations opérationnelles empiriques. C'est dire l'intérêt des observations de cette dernière note de Pisa à la loupe. Les stratégies d'apprentissage en question 1) "Je vérifie soigneusement si les éléments les plus importants du texte figurent dans mon résumé" 3) "J'écris un résumé.