« Macaron » de Pierre Hermé… « Les carnets de Nat Agnès Viennot Editions Photographies : Bernhard Winkelmann En principe, lorsqu’on maitrise une recette de macarons, et que l’on a passé comme moi des semaines avant de trouver celle qui nous convient….On n’en change pas ! Mais comme je suis un peu maso et que je n’ai pu résister au magnifique ouvrage de Pierre Hermé, « Macaron », je me suis essayée à la technique préconisée dans son livre, non sans angoisse, non sans avoir au préalable essuyé les remarques de ma tribu… »Maman, j’comprends pas, tu sais en faire des macarons, pourquoi tu veux changer de recette ? Pourquoi ? Si comme moi vous avez enchainé consternation sur déception en tentant de réaliser modestement ces divines pâtisseries, si vous avez du coup glané tout le matériel nécessaire, de la sonde électronique aux poches à douille en passant par les colorants et les appareillages divers nécessaires à leur réalisation, n’hésitez pas une seconde, cet ouvrage est parfait. N’hésitez donc pas.
Faites votre pain comme au XVIII° siècle, de la théorie... On trouve aujourd'hui des livres pour faire son pain à la maison, que ce soit dans une machine ou à la main. Mais le premier livre de vulgarisation de la boulangerie, à destination des non professionnels, est sans aucun doute celui de Parmentier, publié en 1777. Oui,il s'agit bien d'Antoine Parmentier, celui de la pomme de terre. Cet illustre pharmacien, agronome et hygiéniste, qui voulait éradiquer la famine, s'est aussi beaucoup intéressé à la panification, fondant même une école de boulangerie. A l'époque, on faisait le pain principalement au levain. Le pain à la levure, dit "pain à la reine", venu des pays germaniques où la levure de bière était commune, commençait juste à percer dans les villes, c'était un pain de luxe dont la mode fut importée après le mariage de Louis XV avec Marie Leckzinska, et il était très controversé. Autrefois les s s'écrivaient avec un caractère ressemblant au f. C'est donc la fabrication du pain au levain qu'explique Parmentier dans ce livre.
Faites votre pain comme au XVIII° siècle...de la théorie à la pratique : Les préparatifs. Dans un billet précédent, je vous ai parlé de la méthode de panification pratiquée au XVIII° siècle, décrite par Auguste Parmentier dans un livre en direction de ce qu'on appelle aujourd'hui le "grand public". Nous allons maintenant aborder l'aspect pratique des choses. Pour vous allécher un peu, je vous montre tout de suite le résultat que l'on obtient avec cette méthode. C'est un pain blanc de base. La croûte est épaisse, assurant la bonne conservation du pain, qui reste moelleux pendant plusieurs jours. même entamé, il mettra au moins cinq à six jours avant de rassir, si vous prenez soin de l'envelopper dans un torchon. Vous êtes suffisamment alléchés pour vous mettre au travail ? Pour cuire le pain il faut un four. Au XVIII° siècle, on ne connaissait que le four à bois. Vous allez me dire : mais je n'ai qu'un four électrique. J'ai installé dans mon four une pierre à pain, aussi appelée pierre à pizza. Voici mon four équipé de sa pierre. On cherche une bonne farine.
Faites votre pain comme au XVIII° siècle, le levain Votre levain est prêt ? Votre four est équipé de sa pierre ? Vous avez la farine ? Je sais, je suis en retard, pardonnez-moi. Voici mon levain prêt à entrer dans la pâte, posé sur son écrin de farine. Le levain Il vous faudra pour faire ce pain :500 g de farine de blé T 65De l'eau : 330 g en tout, levain comprisEt 7 grammes de sel fin de mer Des 500 g de farine, nous mettons de côté entre 1/4 et 1/3, destiné à rafraîchir le levain. Je vous conseille de respecter la quantité exacte totale d'eau pour cette première fois. La préparation du levain La veille au soir du jour où vous voulez faire le pain, avant d'aller vous coucher, rafraîchissez votre levain de la façon suivante :Vous avez 50 g de levain-chef, soit une grosse cuillerée. Ajoutez-lui la moitié de l'eau et la moitié de la farine réservées à part. Le matin au réveil, vous trouverez le levain bien gonflé, plein de bulles, et commençant à s'affaisser. Prochain billet : le pétrissage.
Faites votre pain comme au XVIII° siècle, le pétrissage Dans le billet précédent, ICI, nous avons rafraîchi le levain. Maintenant, quatre heures plus tard, il a triplé de volume. Nous allons commencer le pétrissage. A défaut de pétrin en bois, prenez un grand récipient. Au milieu de la farine déposez délicatement le levain qui a fermenté 4 heures au chaud et triplé de volume. Ajoutez environ un quart de l'eau sur le levain et commencez à mélanger à la main pour bien le diluer dans l'eau, comme dit Parmentier, "afin que l'eau s'empare de l'esprit qu'il contient". Une fois que le levain est bien dilué, que vous avez comme un lait de levain, commencez à amalgamer la farine qui est autour, par petites quantités à la fois. Vous pincez, vous mélangez, vous pressez, vous amalgamez, vous patouillez tout ça. Pour résumer ce que dit Parmentier : n'incorporez pas toute la farine et toute l'eau au départ, mais rajoutez-les au fur et à mesure. La pâte devient de plus en plus lisse et élastique. Dans le prochain billet : le façonnage et la seconde levée.
Faites votre pain comme au XVIII° siècle, le façonnage Ce billet est la suite d'une série dont l'épisode précédent est ICI. C'est l'aventure d'un pain au levain naturel fabriqué comme le décrit Parmentier sans son livre. Merci aux lecteurs qui me suivent. Au XVIII° siècle, à la fin du pétrissage on mettait la pâte à lever sur le pourtour du pétrin, et on préparait le levain pour la future fournée. Après cette première levée, on plaçait la pâte dans les corbeilles pour terminer son apprêt. La pâte a levé pendant 1 à 3 heures maximum dans un endroit bien chaud. On retourne la pâte sur le plan de travail légèrement fariné. Vous constaterez que la pâte est redevenue un peu molle, c'est normal, c'est le levain qui a travaillé. Je n'ai pas réussi à faire une vidéo correcte de cette étape (pas facile de contrôler à la fois l'appareil photo sur le trépied, et la pâte, ça ne va pas toujours comme je veux lorsque je manipule l'appareil avec les mains pleines de farine !) C'est beau, non ? Prochain épisode : la cuisson.
Faites votre pain comme au XVIII° siècle, la cuisson Nous arrivons au terme de la série de billets sur le pain au XVIII° siècle, d'après le livre écrit par Antoine Parmentier. Le début est ICI, je vous encourage à cliquer si vous voulez comprendre le fil et voir les références du livre qu'on peut télécharger sur Gallica, ICI. Dans le billet précédent, nous en étions à la seconde levée, appelée apprêt. Le pâton est douillettement installé dans sa corbeille. Il a fermenté pendant une heure environ, on va voir où il en est. Aujourd'hui, nos fours arrivent plus vite à la bonne température. Une des choses les plus délicates en boulangerie est d'apprécier la juste durée de l'apprêt. On ne peut pas donner un temps standard, car cela dépend d'une infinité de circonstances, et ce ne sera pas toujours la même d'une fournée à l'autre. Et comment sait-on que la pâte a assez levé ? Je vous conseille de faire ce test une heure après le début de l'apprêt, puis toutes les demi-heures. On incise le pain d'un geste rapide. Une merveille.
Glace au parmesan, nappage de vinaigre Balsamique caramélisé - A vos papilles ! A la recherche d'une autre façon de déguster du fromage, pour le repas de Noël notament, je suis tombée sur cette recette de Stéphane ... un petit régal d'originalité ! Pour une dizaine de quenelles de glace : La glace300ml de lait250 g de ricotta90g de Parmesan râpé1 yaourt nature2 càs de sirop d'érableSel et poivre Mélangez la ricotta et le parmesan, puis versez y le lait que vous aurez porté à frémissements. Homogénéisez, puis ajoutez le yaourt, et l'assaisonnement. Réservez la préparation au frigo, et placez la en sorbetière une heure avant le repas. Si vous n'êtes pas adeptes du sucré salé, je vous conseille de ne pas ajouter le sirop d'érable (ou golden sirup, dans la recette originale), l'association avec le parmesan pourrait surprendre ;-) Le caramel au vinaigre balsamique50g de sucre1 peu d'eau10cl de vinaigre balsamiqueSel, poivre du moulin Je vous souhaite une très bonne année 2009 !
7 exercices de respiration pour apaiser ses tensions, retrouver force et concentration Respirer profondément a la vertu de provoquer un massage interne bénéfique dans une zone du corps souvent tendue : le ventre. Se concentrer sur la respiration est aussi un moyen très efficace pour chasser les idées noires et recentrer ses idées sur le présent. Voici 7 exercices respiratoires simples à appliquer et en toutes occasions : au réveil pour faciliter votre mise en route du matin, avant un entretien pour vous décontracter, pendant un trajet pour vous relaxer, avant un travail important pour augmenter votre concentration, avant votre coucher pour vous détendre… Exercice n° 1 : respiration gonflée À l’inspiration par les narines, gonflez votre ventre : c’est une image, le ventre se gonflant uniquement sous la pression du diaphragme, lui-même compressé par l’air qui entre dans les poumons. Exercice n° 2 : respiration complète Exercice n° 3 : respiration expirée Il s’agit d’une variante des exercices 1 et 2. Exercice n° 4 : respiration visuelle Exercice n° 5 : respiration marchée
7 minutes de renforcement musculaire... Au bureau ! Travailler devant un ordinateur ne signifie pas forcément renoncer à toute activité physique ! Ces derniers temps, vous n’avez pas eu une minute à vous ? Même pour dépenser quelques calories, évacuer le stress, vous vider la tête ou juste pour vous faire plaisir ? En attendant de retrouver un bon rythme, et même en complément d’une activité physique régulière, nous vous proposons des exercices de renforcement à effectuer, dans l’idéal, tous les matins à votre bureau, avant même la pause café ! C’est parti pour 7 minutes de renforcement ! Alternez chaque matin les 2 séries de 5 exercices ci-dessous. Première série 1/ Pour les jambes et les abdominaux :• Assis au fond du siège, le dos bien droit, les mains posées à côté de vos genoux.• Inspirez profondément et tendez vos jambes jointes parallèles au sol jusqu’à 10 secondes, en bloquant votre respiration. • Revenez à la position de départ en expirant longuement et renouvelez 10 fois. Deuxième série Cet article sur votre blog
Sept exercices pour être zen au quotidien Ce long week-end a été un moment idéal pour être tendre avec soi-même, corps et esprit. Il s'agit maintenant de rééquilibrer le dynamisme de l'action et la douceur de la détente. S'écouter, prêter attention à toutes les sensations qui nous habitent à l'instant " t " permet de se rééduquer aux petits plaisirs de la vie. Et de les réveiller tout au long de l'année, au travail ou à maison. 1. Encore dans un demi-sommeil, prenez conscience de la position allongée de votre corps, de son poids, de ses zones de contact avec le matelas. 2. Une fois devant votre bol de café (ou de thé) fumant, fermez les yeux. 3. Programmez-vous de courtes marches découvertes, d'un pas alerte. 4. L'idée n'est pas de dormir mais de se relaxer de 1 à 5 minutes. 5. Cette gymnastique en trois étapes est à pratiquer plusieurs fois par jour. 1/Laissez les mains ballantes et secouez les poignets. 2/ Relâchez les épaules et secouez-les. 3/ Activez la mâchoire de haut en bas et de gauche à droite et inversement. 6. 7.