Lilyan Kesteloot, une grande pionnière des études africaines - Littérature africaine
Lilyan Kesteloot fut la première à s’intéresser au corpus de littérature francophone africaine de manière systématique. Elle en a fait un objet d’étude et a contribué à la reconnaissance populaire et institutionnelle de ses auteurs. C’est à ce travail infatigable de révélation de l’Afrique des mots et des lettres que Kesteloot poursuit depuis plus de soixante ans, que rendent hommage les auteurs réunis dans l’ouvrage que viennent de publier les éditions Karthala sous le titre Au carrefour des littératures Afrique-Europe : Hommage à Lilyan Kesteloot. Rassemblés par Abdoulaye Keïta, ancien étudiant et collègue de Lilyan Kesteloot à l’Institut fondamental de l’Afrique noire (IFAN), la vingtaine d’articles qui composent ce volume reviennent sur les sujets qui ont mobilisé l’attention de l’universitaire tout au long de ses soixante longues années de recherches et de travaux. Et Kesteloot « créa » la littérature africaine « Ils sont au cinéma » Au carrefour des littératures Afrique-Europe.
Man Ray / Paul Eluard - Les Mains libres - 1937
Engageant deux langages de manière indépendante et mêlée, Les Mains libres échappent à la volonté d'emprisonner la réalité entre la représentation picturale et une quelconque « traduction » poétique. Le rapport au monde proposé par les deux artistes, rapport qu'on ne pourra détacher de l'aventure surréaliste, joint la vision à la vue, l'imagination au réel, l'aura au détail. Dans cet hymne à la voyance qu'est le recueil, l'architecture, l'organisation et le dialogue entre les pages ne sont pas laissés au hasard : ils orchestrent une véritable partition chargée d'entraîner le lecteur sur la voie de l'inspiration poétique. L'étude de l'œuvre, éclairée notamment par cette réflexion sur la contagion créatrice, devra attirer l'attention des élèves sur le contexte artistique et théorique des années d'immédiate avant-guerre. Elle ne manquera pas de s'ouvrir de manière plus générale à l'esthétique surréaliste, comme à son « dialogue des langages artistiques » au cœur du domaine d'étude.»
Conférence sur Les mains libres, Man Ray, Paul Eluard - Stéphanie - Cours
Les Mains libres, Man Ray, Paul Éluard Texte de la conférence donnée par Stéphanie Caron les 5 et 7 novembre 2013, aux lycées SaintExupéry, à Créteil et Léonard de Vinci, à LevalloisPerret. Amateur et collectionneurd’art, d’abord autodidacte, puis éclairé par sa rencontre avec André Breton, en 1919, Paul Éluard asemé dans son œuvre bien despreuves de sa passion pour la peinture et de ses amitiés avec les artistes de son temps. Conférence de Stéphanie Caron surLes Mains libres, 5 et 7 novembre 2013 Les Mains libresest l’un de ces livres d’artistes surréalistes. Les Mains libres: une contribution originale au «livre d’artiste» surréaliste Genèse desMains libres AMan Ray et Paul Éluard : rencontre et premières collaborations Comme il est d’usage dans le livre surréaliste,le projet desMains libress’origine avant tout dans l’amitié qui unit un poète à un artiste.Celle de Paul Éluard et de Man Ray prend sa source au toutdébut des années 1920. Ray ». BOrigines et création du recueil
Entrées sur Eluard. « Les Mains libres », de Paul Éluard et Man Ray
Quelques mots et définitions pour entrer dans la poésie d’Eluard et dans l’univers de Man Ray, pour saisir les aspects communs de leur travail. D’Amour à Facile, Mains libres ou Mains levées, et Surréalisme, une tentative de mise en évidence de ce qui passe de l’un à l’autre, du photographe et peintre au poète, comment ils empruntent à la grammaire de la danse et de la mode, à l’époque même, avant de lui restituer son sens dans une œuvre intuitive. • Les quarante entrées : Amour : La grande affaire d’Eluard, même si l’on ne peut réduire son œuvre à ce seul thème. Ici l’amour est discret et si elle, je et toi se retrouvent et se rencontrent dans quelques textes, peu d’utilisations directes du mot lui-même. S’il est question dans Mannequin d’un « premier amour », l’introspection emprunte d’autres voies. La première pourrait entrer dans la catégorie des sentences, mais à usage privé et rendant compte du ressort de la vie amoureuse d’Eluard. Robert Desnos Dali, Gala, Eluard et Nush en 1931
Gustave Flaubert
Auteurs français ► XIXe siècle ► vous êtes ici Auteurs français Vie de Flaubert Né à Rouen, fils de chirurgien, Gustave Flaubert connaît dès l’enfance la monotonie de la vie en province et s’en inspirera lorsqu’il écrira Madame Bovary (1857) et le Dictionnaire des idées reçues (posthume, 1911). Il commence sans enthousiasme ni assiduité de classiques études de droit à Paris mais, atteint d’une maladie nerveuse aux environs de l’année 1844, il doit les interrompre prématurément. Devenu un rentier précoce, il vit dès lors retiré à Croisset, petite localité proche de Rouen où sa famille a acheté une propriété. Dans la carrière de Flaubert, les échecs de librairie ne manquent pas, puisque ni l’Éducation sentimentale, ni la Tentation de saint Antoine, ni le Candidat ne trouvent leur public. Œuvres de Flaubert Entre romantisme et réalisme On a souvent fait de Flaubert – cela de son vivant et à son corps défendant – le chef de l’école réaliste. Travail de l’écrivain Œuvres de jeunesse Bibliographie
Bible & littératures
1Mélanges offerts à Danièle Chauvin et réunis par Véronique Gély et François Lecercle, le recueil d’études intitulé Imaginaires de la Bible se veut un peu plus que ce que ce titre à la manière de Gilbert Durand promet d’emblée. Il y s’agit ainsi, non seulement de voir dans quelle mesure l’Écriture a pu féconder l’œuvre d’auteurs dont on égrènerait la liste au fil du volume, mais de recouper différentes perspectives structurant l’ensemble de l’exposé. Ainsi la première partie s’attache‑t‑elle à la Bible en tant que livre et support d’une langue spécifique, susceptible d’être imitée et parodiée, tandis que les suivantes adoptent un point de vue croisant le genre et la chronologie, la présence et l’influence de la Bible étant appréhendée aussi bien dans le théâtre et la poésie que dans le roman. 2La première dimension du biblique scrutée par l’ouvrage n’est pas la plus courante dans les études littéraires consacrées à ce champ que D.
Les mouvements dans la peinture - Le surréalisme
Le surréalisme s’inspire des théories psychanalytiques de Freud. À travers une exploration de l’inconscient et l’interprétation des rêves, les surréalistes proposent des images de mondes poétiques empreintes d’une atmosphère énigmatique. Au début du siècle, les nouvelles théories de Freud sur l’inconscient et l’analyse des rêves intéressent et fascine nombre d’intellectuels. Mais les surréalistes ne cherchent pas à interpréter les rêves ou l’inconscient. Max Ernst propose des mondes étranges peuplés d’êtres hybrides fantastiques qui évoquent les représentations du passé médiéval de Jérôme Bosch ou des Riches Heures du Duc de Berry. Magritte crée des images fortement symboliques, énigmes et de non-sens linguistiques. En effet, la technique de Dali semble ancrée dans la pure tradition de la peinture de la Renaissance Italienne et du trompe l’oeil. Henri Michaux n’est pas seulement le grand poète écrivain que l’on connaît.
Quelques pistes - Les Mains libres – Eluard / Man Ray
« Le papier, nuit blanche. Et les plages désertes des yeux du rêveur. Le cœur tremble ». De la page aux plages comme échappées du rêve, de la lecture, Les Mains libres de Paul Eluard et Man Ray, recueil de 1937, reparaît en collection de poche chez Poésie/Gallimard. Une édition magnifique, un beau livre, en petit format. Les Mains libres incarne la manière surréaliste, son mode de composition, son acte créatif : dans ce travail de composition en commun (après la première collaboration d’Eluard et Man Ray pour Facile, recueil de poèmes et de photographies autour de Nusch), mais aussi dans la mise en forme d’une écriture automatique. Les Mains libres célèbre la création en mouvement, la beauté stupéfiante, dans son évidence, « convulsive », selon le mot de Breton. Les dessins de Man Ray évoquent ses propres photographies, mais aussi Chirico, Dali, toute une mythologie surréaliste. Dali, étude pour armoire anthropomorphe, 1936 Femme portative D’un effet solennel dans la solitude Je suis sauvé