La Révolution française Loin de croire qu’il serait nécessaire de « tout » balayer pour bâtir à neuf, Rousseau au contraire ne cesse de montrer que la vie des corps politiques et des institutions repose sur les mœurs, sur la « loi, gravée dans le cœur des citoyens ». Quand un penseur est persuadé comme il l’est, que les relations sont indissolubles entre politique et éducation, il ne saurait prêcher révolution et guerre civile. Il y a plus : aucune philosophie politique n’est programmatique. Penser la nature du politique ne consiste pas à élaborer des propositions de changements. Or, la notion de contrat social, comme celle de volonté générale, ne désignent aucun phénomène réel, passé ou à venir ; rappelons qu’aucun penseur du « pacte social » à l’âge classique ne songe à une situation primitive qui aurait existé, mais tous cherchent à cerner les principes sur lesquels se fonde toute société politique. Cela signifie que la volonté générale est la volonté de chacun et non une fictive volonté collective.
Qui fut Olympe de Gouges-"Celle qui voulut politiquer », par O. blanc Marie-Olympe de Gouges est une des très rares femmes de l’histoire ancienne a avoir été exécutée pour la publication d’écrits politiques (1). Pourtant cette femme engagée, belle figure humaniste de la fin du XVIIIe siècle, n’a été redécouverte que récemment au titre de précurseur dans l’histoire des idées. Elle demeure en effet une figure d’exception, non seulement pour son engagement politique dans la durée, mais surtout pour ses positions d’avant-garde, courageusement exprimées, sur la condition des Noirs et celle des femmes. Il a fallu attendre que les grandes questions de société sur les femmes, le racisme et les minorités se posent avec une nouvelle acuité au lendemain de la seconde guerre mondiale pour mettre enfin en lumière le souvenir tragique de de Gouges. Dans les dix années qui ont précédé sa mort, elle a composé une vingtaine de pièces de théâtre portant sur des sujets de société ou d’actualité politique et dont certaines, représentées, ont connu le succès ou l’échec.
La Renaissance Je vous propose ici une séquence sur la Renaissance réalisée par Sandrine . Je la publie telle quelle car elle a repris en partie ma présentation (pour la fiche de séquence et pour les fiches de prép.) Cette séquence comporte 3 séances (+ une évaluation) dont voici les intitulés : La Renaissance et les arts La Renaissance : période d'innovation et de progrès scientifique Les guerres de religion : sur les traces des protestants et de catholiques. Les fiches La fiche de séquence et les fiches de préparation : Les fiches découverte : Les fiches élèves questionnaires : La photo du château de Loches (de meilleure qualité) La photo du château d'Azay-le-Rideau (de meilleure qualité aussi...) Assassinat de Ravaillas (de meilleure qualité aussi...) L'évaluation : Je continue aujourd'hui cet article en vous présentant le travail de Chris. Elle m'a fait parvenir des fiches de prép et des diaporamas avec tout plein d'images que vous pouvez projeter en classe si vous avez la chance d'avoir un vidéoproj. Objectifs:
L'amour de la République ? Prénoms révolutionnaires Bref rappel historique -Les registres d'état civil: Fin 1792, les curés sont dessaisis des registres paroissiaux sur lesquels ils avaient obligation d'inscrire les baptèmes, mariages et sépultures. Désormais, ces registres sont tenus par les officiers municipaux, ils y mentionnent les naissances, mariages, et décès. Pour tous les citoyens, quelque soit leur religion, les déclarations de naissances et décès sont obligatoires, et seul le mariage civil est légal. -Le calendrier répuplicain: Il entre en vigueur fin 1793, tous les fonctionnaires sont tenus de l'utiliser. Les prénoms révolutionnaires à Paray-le-Monial Paray-le-Monial est une ville de Saône et Loire, de petite taille: une centaine de naissances par an au moment de la révolution. En compulsant les registres des naissances de Paray, je me suis régalée au moment du passage au calendrier républicain. C'est ce plaisir pris à la lecture des registres de Paray qui m'a donné l'envie d'en savoir plus.
(3) Watch Le Tiers état Contexte historique La convocation des états généraux Les mesures prises par la royauté, à la fin de 1788, pour la réunion des états généraux – élection des représentants du tiers et rédaction de cahiers de doléances par les trois ordres, noblesse, clergé et tiers état- font le jeu du tiers état. Elles lui imposent et lui permettent pour la première fois de s’organiser et d’énoncer clairement ses positions. Analyse des images Le plus célèbre pamphlet de 1789 Cette brochure, parue à Paris sous l’anonymat, sort en librairie au moment de la convocation des états généraux, en pleine crise politique. « Qu’est-ce que le tiers état ? « Qu’a-t-il été jusqu’ici dans la politique ? Cette première page ne mentionne pas les ordres existant dans la société d’Ancien Régime. Interprétation « Devenir quelque chose » : Comment penser l’avenir du tiers état ? Jusqu’en 1789, le tiers état n’avait jamais eu d’existence politique ni de représentation définie auprès des deux autres ordres.
révolutions européennes de 1848 Mouvements insurrectionnels d'inspiration libérale ou démocratique qui tentèrent de mettre fin aux régimes absolutistes de l'Europe et de satisfaire les revendications nationales, notamment en Allemagne, Autriche, Hongrie, Italie, ainsi qu'en France (→ révolution française de 1848). 1. Le « printemps des peuples » (février-mars 1848) 1.1. Un continent cadenassé Depuis le congrès de Vienne qui, après la fin de l’aventure napoléonienne, a redessiné la carte de l’Europe (1815), celle-ci vit sous le régime de la Sainte-Alliance : entente entre les grandes monarchies (Prusse, Autriche, Russie) pour prévenir tout retour offensif de la France sur la scène internationale, préserver l’Ancien Régime (société d’ordres et absolutisme) des miasmes révolutionnaires et comprimer toute velléité d’émancipation des groupes nationaux. L’imminence d’un nouveau conflit (1846-1847) Depuis 1846, l'imminence d'un nouveau conflit entre les forces de conservation et les forces de révolution se profile à l'horizon.
La bataille de Valmy - 20 septembre 1792 Contexte historique La fuite du roi en juin 1791 est significative de son refus d’une monarchie constitutionnelle et met en évidence sa collusion avec les puissances étrangères. Le 27 août 1791, la déclaration de Pillnitz, signée par l’Autriche et par la Prusse, marque la volonté des monarques européens d’agir pour le maintien de l’ordre monarchique en France et d’enrayer la contagion révolutionnaire en Europe. La guerre semble dès lors inévitable. Les Girondins veulent répandre les principes de 1789 au-delà des frontières et prônent une guerre de propagande, tandis que le roi voit dans un conflit le seul moyen de rétablir l’absolutisme en France. Malgré une rude opposition – celle de Robespierre notamment au Club des jacobins –, l’Assemblée législative déclare la guerre au « Roi de Bohême et de Hongrie » le 20 avril 1792. Les victoires de Valmy et de Jemmapes, dont Louis-Philippe s’enorgueillit d’avoir été l’un des artisans, tiendront une place privilégiée dans l’idéologie orléaniste.
Les chiffres romains niv 1 Nous et nos 1419 stockons et/ou accédons à des informations sur un appareil, telles que les cookies, et traitons des données personnelles telles que des identifiants uniques et des informations standards envoyées par un appareil pour des publicités et du contenu personnalisés, des mesures de publicité et de contenu, des études d'audience et le développement de services. Avec votre permission, nos 1419 partenaires et nous-mêmes pouvons utiliser des données de géolocalisation précises et d’identification par scan d'appareil. En cliquant, vous pouvez consentir aux traitements décrits précédemment. Vous pouvez également accéder à des informations plus détaillées et modifier vos préférences avant de consentir ou pour refuser de donner votre consentement.
1789 Serment du Jeu de Paume Le Serment du Jeu de Paume Le Serment du Jeu de Paume : l'acte fondateur de la démocratie française Afin de résoudre la grave crise financière que traverse son gouvernement, Louis XVI convoque au printemps 1789 les Etats Généraux, c’est-à-dire la réunion des trois ordres, noblesse, clergé et tiers état. Refusant de siéger par ordre, ils s'allient avec quelques députés du clergé et se constituent solennellement en Assemblée nationale le 17 juin 1789. « Nous jurons de ne jamais nous sépareret de nous réunir partout où les circonstances l’exigeraient, jusqu’à ce que la Constitution du royaume fût établie et affermie par des fondements solides. » Evénement fondateur de la démocratie française, le Serment du Jeu de Paume est à l’origine de la séparation des pouvoirs et de la souveraineté nationale. La statue de Sylvain Bailly La salle du Jeu de Paume : du gymnase royal au musée de la Révolution française Construite en 1686, cette salle de jeu est une propriété privée.
La condamnation de Louis XVI Le procès de Louis XVI A la suite de l’insurrection du 10 août 1792, le roi, dont le pouvoir est suspendu, est incarcéré avec sa famille à la prison du Temple. C’est la Convention, élue au suffrage universel, qui doit se prononcer sur une série de questions qui engagent la signification et l’avenir de la Révolution. Le roi peut-il être jugé, alors qu’il est réputé inviolable par la Constitution ? L’argumentation de Robespierre développe celle de Saint-Just : juger Louis XVI, c’est le présumer innocent, et donc mettre en doute la révolution du 10 Août. On ne peut donc que le châtier. Les votes des députés de Paris sur la sentence Sur une page d’un cahier de 17 feuillets manuscrits, de 35 sur 24 cm, figure une partie de la liste des députés appelés à se prononcer les 16 et 17 janvier 1793 sur la sentence de condamnation de Louis XVI. Qui vote la mort du roi ? A côté des sentences de mort, on note d’autres choix, plus modérés : la détention jusqu'à la paix, suivie du bannissement.
1789-1799 - La Révolution française Du tiers état à la Nation Le 5 mai 1789, le roi Louis XVI et Necker ouvrent solennellement les états généraux. Louis XVI n'a plus d'argent en caisse et a besoin de l'accord des représentants des trois ordres (clergé, noblesse et tiers état) pour lever de nouveaux impôts et réformer ceux existants. Dès l'ouverture des débats, les représentants du tiers état dénoncent la division de l'assemblée en trois ordres qui les met automatiquement en minorité lors des votes, face aux représentants des ordres privilégiés, le clergé et la noblesse. Le 17 juin, les députés du tiers état, ainsi que quelques membres du clergé et de la noblesse proches du peuple et des idées nouvelles du siècle des Lumières, se réunissent à part. Le 20 juin, bafouant la volonté du roi qui leur a interdit de se réunir, l'Assemblée nationale se rassemble dans la salle du Jeu de Paume, près du palais de Versailles, et fait serment de ne pas se séparer tant qu'elle n'aura pas donné une constitution à la France.