Découvrez le poker créatif des bibliothèques - J'ai écrit ce blog entre 2005 et 2018, de nombreux billets peuvent vous intéresser. Désormais je m'occupe de Design des politiques publiques. Retrouvez-moi sur mon nouveau blog ! Symbioses Citoyennes Lors de la journée d’étude organisée le 22 mars 2016 par le CNFPT sous l’égide de l’indispensable Jenny Rigaud, nous avons eu le plaisir de découvrir les travaux de l’Institut des futurs souhaitables. Voici comment ils se présentent, avec des formules (bien) choisies. L’Institut des Futurs souhaitables est une organisation à but non lucratif dont la vocation est de réhabiliter le temps long dans les décisions présentes et d’inspirer le débat public de futurs souhaitables. L’institut propose des programmes de formation et incite à un réseau de « conspirateurs positifs » via une campagne graphique assez chouette et des bons slogans. Il s’agit donc de mixer des cartes bleues (objets) avec des cartes roses (adjectifs) pour susciter la créativité en équipe. réfléchir à une licence plus ouverte.
Créativité: les 6 chapeaux de de Bono, version individuelle Sylvaine Pascual – Publié dans Objectifs, décisions et solutions La théorie L’idée générale est que lorsque nous réfléchissons, nous recevons un tas d’idées en même temps et dans la confusion. Le tri s’opère très rapidement et automatiquement, en fonction de nos filtres et de nos croyances. De Bono considère qu’à ce moment-là, tout se mélange: idées, émotions, informations factuelles, sens critique, logique, jugement etc. De Bono propose de diviser la recherche de solutions en 6 phases bien distinctes, chacune représentée par un chapeau de couleur qui symbolise une façon de penser. Cette technique a de multiples bénéfices: Voir la situation sous des angles différents.Admettre la multiplicité des points de vue.S’autoriser à explorer des champs de réflexion inhabituels pour nous.Construire une vision à la fois globale et détaillée de la situation.Surmonter les difficultés liées aux modes de communication, aux rôles relationnels.Prendre des décisions éclairées. Exprimer sa créativité
3 exemples d’ateliers flash « UX en bibliothèque » J’étais mercredi au congrès de l’adbu consacré au design UX. Si vous ne connaissez pas ce terme, je vous conseille de jeter un œil sur ce diaporama très bien fait. Pour son auteur Ned Potter, « l’UX est l’alliance de deux grands types d’outils : l’ethnographie et le design. » Son objectif est de mettre en place des services « utiles, utilisables, désirables » (pour reprendre le titre d’un ouvrage dont la traduction a été coordonnée par Nathalie Clot, également co-organisatrice du congrès) J’ai animé dans le off des ateliers de 20 à 30 minutes pour approfondir certaines notions, tester des outils et déclencher des discussions. Comme les places étaient limitées et qu’on m’a posé beaucoup de questions sur ces ateliers, je partage ci-dessous leur déroulé. Atelier 1 – « Voir et formuler un besoin » (apprendre à observer) Il s’agit d’un exercice développé par Coeylen Barry à la d.school de Stanford. Exercice d’observation Le cœur de l’atelier consiste à analyser une deuxième image. . .
Etre créatif, c’est ajouter de la vie à la vie Sommaire Qu’est-ce que la créativité ? C’est la cerise sur le gâteau, la huitième couleur de l’arc-en-ciel, le supplément d’âme qui change tout. Observez autour de vous : certaines personnes savent rebondir de façon ludique sur les mille et un petits tracas de la vie. Elles étonnent toujours, colorent de leur patte personnelle les actes les plus quotidiens. Ce talent, n’importe qui peut l’exercer. " C’est un muscle que nous possédons tous, résume Christian Romain, consultant en entreprise, coauteur de “Développez votre créativité”. Elle requiert, non pas de l’intelligence, mais de la curiosité, de l’empathie, de l’estime de soi, de l’adaptabilité, l’ouverture à ses émotions… De nombreux thérapeutes nous enseignent comment la stimuler et attirent aussi notre attention sur ce qui peut la bloquer. Jamais contents, les créatifs ! Installée depuis peu dans une petite ville de province, Julie étouffait : "Je n’en pouvais plus des rues, des voisins, de la mentalité ambiante. La négativité.
Design thinking et sémiologie: donner du sens à l'innovation En quelques mots, en quoi consistent vos métiers de design thinker et de sémiologue? Annabelle Puget: Le design thinking est un cadre méthodologique issu des pratiques du design et de l'architecture, métiers où l'on conçoit des objets tangibles. En tant que design thinker, mon expertise consiste à engager et orienter les équipes dans la conception d'un produit, d'un service, d'une politique, d'une stratégie, par la mise en oeuvre d'un processus créatif. Dans un premier temps, il s'agit de questionner la problématique et de la nourrir de recherches sur le terrain. Gwenaëlle de Kerret: La Sémiologie permet quant à elle d'envisager la problématique sous un angle technique: celui des signes. Y a-t-il des liens naturels entre sémiologie et design thinking? GK: A priori, la sémiologie est une méthode d'analyse du sens, tandis que le design thinking est une méthodologie créative. Concrètement, comment la sémiologie et le design thinking s'articulent dans vos projets? Pour aller plus loin:
Le design thinking n’est pas réservé aux géants du numérique Si, bien souvent, on attribue la naissance du design thinking aux agences de la côte Ouest américaine créées dans les années 90, il trouve en réalité ses racines dans les méthodologies d’enquête en sciences sociales formalisées par les ethnologues, anthropologues et sociologues de la fin du XIXème siècle, tels que Marcel Mauss, Emile Durkheim ou encore les membres de l’école de Chicago. Interrogez n’importe quel étudiant en design ou jeune professionnel, les études de design leur ont permis avant tout d’aiguiser leur sens de l’observation ! Car c’est bien cela le design thinking : l’utilisation des méthodes d’observation et d’enquête issues des sciences sociales pour créer ou améliorer - en continu - des produits et des services en fonction des comportements des utilisateurs. A cet égard, la création d’internet a décuplé les possibilités d’observation et de recueil d’information, rendant toujours plus facile et abordable l’adoption de cette discipline.
Une liste de projets centrés sur l’usager en bibliothèque Dans le prolongement de mes précédents billets « retours d’expérience » consacrés au design thinking et au co-design en bibliothèque, je partage avec vous un outil de veille. Il s’agit d’une liste de projets « centrés sur l’usager » en bibliothèque. Les démarches que j’inclus sous cette étiquette sont variées mais unies par un solide air de famille : design thinking, design de service, design d’expérience, co-design, ethnographie appliquée. Cliquer sur l’image pour accéder à la liste sur Google Drive Quelques précisions sur les partis-pris de cette liste Quelques remarques sur ce qui se dégage de cette liste Il s’agit finalement de démarches qui ne sont pas si nouvelles que cela puisque la plus ancienne remonte à 2003. Je mets à jour cette liste régulièrement.
« L’expérience utilisateur » pour réinventer l’université | Défis d'amphi 50inShare Week-end challenge à la Web School Factory © S.Blitman – mai 2016 Qui a dit que l’enseignement supérieur était une institution autoritaire et figée ? Mi-mai, la Web School Factory rassemblait dans ses locaux parisiens des enseignants, des étudiants et leurs parents, le temps d’un week-end studieux et festif. Quelques mois plus tôt dans l’année, l’université de Bordeaux organisait le concours « Hacke ta fac ». « Nous ne voulons pas devenir les fonctionnaires d’un programme qu’on aurait écrit seuls pour les étudiants ! Défis et innovation Dans les deux cas, les établissements avaient soumis aux participants des défis auxquels il s’agissait d’apporter des réponses innovantes, au-delà des contraintes administratives ou matérielles qui freinent habituellement la réflexion. Quant à la Web School Factory, elle s’est engagée à mettre en œuvre l’année prochaine les projets sélectionnés par le jury. Culture numérique Signaler ce contenu comme inapproprié
Du design thinking au design éthique : redonner du sens à l’innovation - Mais où va le Web Le design thinking est une méthode d’innovation qui tire ses racines de pratiques exercées sur la côte ouest des Etats-Unis depuis les années 50. Ces pratiques connaissent un regain de vitalité, notamment pour faire face à des marchés devenus liquides et dans lesquels la fidélité des consommateurs reste sans cesse à reconquérir. Le crédo : mieux répondre aux besoins réels et non supposés des consommateurs en remettant « l’humain au centre ». En rédigeant ce billet, je me fixe pour objectif de mettre en doute les caractères novateur et « humain » de cette méthodologie dans un contexte socio-écologique qui demande à ce que les organisations s’attachent à la dimension éthique de leurs activités. Pour remplir cet objectif, des initiatives émergent, il sera question ici de l’une d’entre elles : le « design éthique ». Warning : cet article va vous demander quelques minutes de lecture, vous feriez bien d’aller vous chercher une tasse de café ! Que doit-on en conclure ? Le leitmotiv de McCahill
Le vocabulaire du design thinking Début 2017, j’ai eu le plaisir de diriger le numéro de la revue I2D consacré au design thinking. Le billet qui suit est une version légèrement remaniée d’un texte que j’ai rédigé pour clarifier certains termes récurrents dans le dossier. C’est une démarche un peu scolaire mais qui me semble importante. En effet, certaines personnes peuvent être sceptiques face à un jargon nouveau qui devient subitement à la mode. Pourtant, il n’y a aucune entourloupe cachée derrière des mots obscurs au premier abord, comme « idéation », « itération », « prototypage »… C’est juste que des idées nouvelles nécessitent parfois des mots nouveaux ou inhabituels. Le reste du dossier, qui contient une vingtaine de contributions de bibliothécaires, de designers ou d’experts UX, est accessible en ligne sur Cairn. Pour en savoir plus : Un billet de blog assez dense que j’ai rédigé au sujet du co-design dans les bibliothèques d’Helsinki. L’empathie est la capacité à se mettre à la place d’autrui.
Qu’est-ce que le design thinking ? Dans mon billet précédent, je soulignais l’importance de l’innovation en bibliothèque. Mais comment s’y prendre pour innover ? Doit-on se fier uniquement à l’intuition ou bien y a t-il des outils sur lesquels s’appuyer ? Dans ce billet, je vais parler du design thinking, une méthode née dans les ateliers des designers mais qui s’étend désormais à toutes les sphères où l’on cherche à innover : industrie, technologie, services… et même la culture. Une méthode pour la conduite de projets innovants Le design thinking a aujourd’hui de nombreux promoteurs mais les définitions varient beaucoup en fonction des cas. Brown est président d’IDEO, une société de conseil dont les membres fondateurs ont notamment créé la première souris pour Apple en 1980. En termes de management, on se situe dans un cadre bien précis : la conduite de projet. Trois éléments importants de la méthode Concrètement, la méthode se divise, de façon variable en fonction des présentations, en 3, 4, 5 ou 7 étapes.
Réapprendre à s’étonner et à innover avec le design thinking Dans la méthode du design thinking, le travail de compréhension, d’observation, d’exploration et de production d’« insights » est au cœur de la démarche. Les phases de « compréhension » (Empathize) et « d’observation » (Define) sont inter-reliées, elles s’alimentent et se complètent pour fournir un ensemble d’insights susceptibles d’alimenter la phase d’idéation (Ideate). Pour la Hasso Plattner (Institut de design de Stanford), l’empathie, faculté intuitive de se mettre à la place d’autrui et de percevoir ce qu’il ressent, est le pilier du design thinking. Centrée sur l’humain, elle offre la possibilité d’identifier des insights de ce que les individus pensent, ressentent et expérimentent. Mais selon la Hasso Plattner, l’identification de ces insights est difficile et dans tous les cas toujours plus difficile que ce que les individus imaginent. Identifier les « bruits de fond » qui cadrent les représentations et les actions Identifier les signaux faibles porteurs d’anticipation
À lire ailleurs : « Les bibliothèques et les voies de l’innovation » L’Agence Régionale du Livre de Haute-Normandie m’a interviewé pour le dernier numéro de la revue Publication(s), qui comporte un dossier consacré à l’innovation en bibliothèque. Dans ce bref entretien, je parle de design thinking, du #ProjetBayeux (évidemment), mais aussi du fait de s’inspirer d’autres univers professionnels pour transformer nos pratiques (ce que l’on fera à Bayeux, avec un classement thématique inspiré du monde de la librairie et pour la valorisation des collections, que l’on souhaite renouveler en puisant dans les techniques de merchandising). Félicitations au journaliste Luc Duthil qui a retranscrit de façon synthétique une (très) longue discussion que nous avons eu ensemble ! Publication(s) numéro 33 peut être téléchargé directement ici ou bien feuilleté sur le site de l’ARL.