background preloader

Les métiers du Moyen Âge (2/2)

Les métiers du Moyen Âge (2/2)
La période du Moyen Âge ne cesse de nous étonner par l'incroyable variété de ses activités artisanales et commerciales régies par des codes et des statuts ( le mot artisan vient de l'italien « arte » qui suppose un tour de main). Les savoir-faire ancestraux des métiers, transmis par l'apprentissage, se perpétuent et s'affinent au fil des siècles dans tous les domaines de la vie des hommes et des femmes de cette époque. Les métiers de bouche au Moyen Âge Boulangers et pâtissiers Si à la campagne chaque famille fait son pain qu'elle va faire cuire au four seigneurial, cette pratique est interdite dans la plupart des villes où la production du pain est le monopole de plusieurs métiers. Les « blatiers » procurent la farine aux boulangers qui pétrissent la pâte alors que les « fourniers » cuisent le pain. Les bouchers Au XIVe siècle les épiciers vendent des épices qui permettent de relever ou de masquer le goût de la viande fade ou avariée. Les poissonniers Les tanneurs L'industrie textile Related:  Moyen-Âge

La médecine et les remèdes du Moyen-Age La longue période médiévale qui, en Occident s'étend sur près d'un millénaire s'est peu à peu enrichie de connaissances dans le domaine médical, avec des phases contrastées d'essor et de stagnation . Innombrables et extrêmement variées, certaines préparations médicinales tentantes par leur douceur et leur efficacité sont encore utilisées de nos jours. D'autres remèdes sont pleins de paradoxes car science, religion, magie et cruauté se conjuguent pour ceux qui souffrent, causant parfois l'aggravation de leurs maux. Quelques chercheurs éminents ont cependant contribué à la progression du savoir. Les fondateurs de la médecine Admirée par les Grecs, la médecine égyptienne fait référence dans la médecine occidentale pendant des millénaires. végétales, animales, minérales, composant plus de mille remèdes souvent associés à des incantations aux divers dieux et démons. Aulus corrnelius Celsus médecin romain, est l'auteur d'un précieux recueil de conseils et remèdes appelé « de re medica ».

La condition des femmes au Moyen Age (1/2) Quelle était la condition des femmes au Moyen Âge ? Celle-ci se déclinait suivant la diversité des âges et des positions sociales, suivant la place occupée dans la famille, au sein du couple par rapport à la sexualité, et au rôle primordial de la maternité. De la petite-fille à la grand-mère, de la paysanne à la moniale en passant par la gente dame, c'est tout un univers méconnu que l'on redécouvre depuis peu. L’enfance Au Moyen Âge, la vie d'une femme se divise en trois périodes: l'enfance qui dure jusqu'à l'âge de sept ans, la jeunesse jusqu’à quatorze ans, et la vie de femme de quatorze à vingt-huit ans, au-delà desquels la femme entre dans la vieillesse, alors que l'homme n'est considéré vieux qu'à cinquante ans. A sa naissance, l'enfant bien né est confié à une nourrice tandis que les pauvres élèvent elles-mêmes leur nouveau-né. A sept ans, filles et garçons suivent des voies différentes. Les métiers des femmes au Moyen Âge Les canons de la beauté Les sorcières Le mariage au Moyen Âge

La condition des femmes au Moyen Age (2/2) Qu'elles soient des filles perdues, des recluses enfermées à vie ou des nobles dames, des paysannes des ouvrières, des moniales ou des sorcières, la vie des femmes médiévales comporte de multiples facettes dont il convient de poursuivre l'investigation. N'oublions pas bien sûr, le rôle très important que jouent toutes les femmes instruites et lettrées qui laissèrent, grâce à leurs nombreux écrits, poèmes, psautiers et traités divers, une trace dans l'histoire. Ces manuscrits, complétés par les registres des procès d'inquisition nous permettent d'approcher le quotidien des femmes durant cette longue période du moyen-âge. La vie religieuse des femmes Le premier monastère voit le jour en 513 en Gaule. Au VI siècle dans le royaume mérovingien se multiplient les communautés souvent fondées par les femmes : la reine Radegonde fonde Ste croix, la reine Bathilde créé une abbaye en 656, d'autres voient le jour en Normandie. Les abbayes vivent en autarcie. Les distractions Le veuvage La vieillesse

Cuisine au Moyen Âge et recettes médiévales La cuisine médiévale, bien que différente de notre cuisine actuelle et contrairement à ce que l’on peut penser, est tout en finesse, légèrement acidulée, haute en couleur, épicée et non grasse. La plupart des sauces accompagnant les volailles et les poissons sont plutôt acides (vin, vinaigre, verjus), et l’aigre-doux est très prisé en rajoutant du sucre, du miel ou des fruits... Les épices utilisées en grande quantité sont principalement la cannelle et le gingembre, puis apparaissent le clou de girofle en poudre, la noix de muscade, le macis, la maniguette ou graine de paradis, le poivre, la cardamome, le galanga (garingal) et enfin le safran pour colorer. Ouvrages de référence de la cuisine au Moyen Âge Il existe deux ouvrages de référence en matière de cuisine médiévale au XIV è siècle : Le Mesnagier de Paris a été écrit en 1393 par un magistrat parisien. Le Viandier aurait été écrit par Guillaume Tirel, dit Taillevent. Quelques recettes médiévales Soupe improvisée Omelette aux herbes

A la table du Moyen Âge Divisée en trois ordres, la société médiévale comprend les bellatores (les nobles) les oratores l'ordre des religieux et les laboratores qui sont ceux qui travaillent. Chacun de ces groupes est soumis à des normes alimentaires précises selon le rang social auquel il appartient. Cette conviction, restée immuable durant tout le Moyen Âge, stipule que nourritures et boissons ainsi que la façon de les consommer se doivent d'afficher aux yeux de tous le statut occupé par chacun. Les valeurs alimentaires médiévales Les aliments sont classés par rapport aux quatre éléments de la création (œuvre de Dieu) : le feu considéré comme le plus valorisant puis l'air, l'eau et l'élément le plus éloigné de Dieu : la terre. Un peu mieux considérés sont les légumes sortant de terre (salades, épinards) ou sur tiges (pois, choux) et ceux qui s'élèvent dans l'air comme les fruits et les céréales qui bénéficient d'un statut supérieur dû à leur position haute. La table aristocratique Rituel du service

L’inquisition médiévale : une légende noire ? Considérée comme l’un des traits les plus choquants du Moyen Âge, l’inquisition médiévale a souvent été définie comme un outil de régression mentale réprimant le progrès intellectuel. Perçue comme le symbole de l’obscurantisme religieux et de tous ses excès, persécutant sans relâche les cathares, cette institution apparaît être l’objet d’une véritable légende noire notamment en raison d’un amalgame avec l’Inquisition espagnole de l’époque moderne. Pour autant, cette vision provient principalement de l’anticléricalisme des Lumières du XVIIIe siècle et de la IIIe République du XIXe siècle. Un mythe s’est alors façonné et semble aujourd’hui plus que jamais toujours à l’œuvre alors que les récentes recherches historiques dévoilent un tout autre point de vue. Qu’en est-il réellement ? Une substitution salutaire à la justice laïque D’autre part, l’inquisition introduit une justice régulière, plus juste et généralement moins dure que la justice laïque. Une institution comprise et acceptée

Voyages et merveilles au Moyen Âge (2/2) Contrairement aux idées reçues, l’homme du Moyen Âge se montre curieux du monde, et il commence à l’explorer vraiment dès le XIIIe siècle (et même un peu avant pour les voyageurs musulmans). Cependant, il a déjà en tête une imagerie inspirée non seulement des récits des Anciens, mais aussi de la littérature où les merveilles sont très présentes. Ainsi, quand l’homme médiéval part en voyage dans des contrées inconnues, sur qui ou quoi s’attend-il à tomber ? Et comment sa vision du monde change-t-elle grâce à ses voyages ? L’Inde et l’Afrique, pays merveilleux ? Donnons avant tout une brève définition des merveilles : elles désignent ce qui étonne, ce qui semble étrange voire contraire à la nature. Nous pouvons pour commencer nous attarder sur deux exemples de contrées merveilleuses (leurs habitants compris) pour l’homme médiéval : l’Inde et l’Afrique. L’Afrique est bien moins évoquée et « connue », à l’exception de l’Ethiopie. Le rôle des merveilles dans l’esprit du voyageur - M. - I. - P.

Tournois et jeux d'armes au Moyen Âge Sports préférés des nobles au Moyen Âge, les tournois connaissent dès le XIIe siècle une vogue extraordinaire en France avant de se propager en Allemagne et en Angleterre. Jeux de guerre à l'origine, ils se transforment en spectacle. Il s'agit de simulacres ritualisés de combats violents entre deux équipes en rase campagne et plus tard de joutes opposant les chevaliers se mesurant par paires au cours de fêtes chevaleresques, donnés au XIVe siècle « en l'honneur des dames », au cours de cérémonies, mariages princiers et autres réceptions. Un goût pour le combat Les nobles aiment à se distinguer les armes à la main, affrontements pour lesquels ils s'entraînent quotidiennement dès leur plus jeune âge. Des jeux de guerre La Quintaine, épreuve difficile, est un mannequin de bois articulé disposé en haut d'un poteau appelé ''estache''. Le tir au papegaut, la lutte Les tournois, batailles simulées « Chevalier prend, chevaux gagne » Des tournois spectacles au XIVe et XVe siècle Pour l'amour des dames

Trouvères et troubadours : la musique au Moyen Âge Un des aspects particulier de la musique du Moyen Âge en France s'épanouit dans l'art des trouvères et des troubadours, art profane entièrement monodique, alors que la musique d'église de l'époque s'oriente progressivement vers un art polyphonique. Depuis un passé immémorial, ces compositions mélodiques se propagent, célébrant le plus souvent la nature, l'histoire, l'amour ou les métiers. Parfois accompagnés de danse, ils présentent tous une simplicité charmante et une réelle fraîcheur de sentiments. Mais il faut arriver au IX e siècle pour voir apparaître en grand nombre des créations non religieuses qui expriment le désir d'élargir le domaine de l'art. Trouvères et troubadours L'initiative de ce mouvement poétique et musical prend sa source dans le midi de la France. Jongleurs et Goliards Les Goliards poètes- musiciens itinérants vivaient en marge des institutions qui les avaient formés. Les genres de compositions - La Séréna (sérénade) décrit les lamentations du chevalier amoureux.

Lyon la médiévale : Histoire et patrimoine Au Ve siècle, la colline de Fourvière est délaissée par ses habitants. Ce phénomène, initié avant le haut Moyen-Age, a de multiples causes (économique, pillages, perte du statut de capitale des Gaules, invasions barbares...). La population se déplace alors au pied de la colline à proximité du fleuve dans ce qui sera l'actuel Vieux Lyon. Après l'épisode des invasions barbares, il faut attendre le IXe siècle et l'émergence de l'Eglise pour que la ville s'épanouisse à nouveau. Une ville dirigée par l'Eglise En 798, l'évêque de Lyon Leidrade, un des proches conseillers de Charlemagne, ainsi que son successeur Agobard, font réédifier les bâtiments religieux et agrandir le cloître Saint Jean. A partir de 1032, la ville est léguée au Saint Empire romain germanique. En 1173, le comte du Forez renonce, par traité, à toute possession dans la ville et alentours au profit de l'Archevêque. La puissance religieuse de Lyon se trouve donc au XIIIe siècle mais cet état de fait ne va pas durer.

Le Paris médiéval : Histoire et patrimoine Les beaux jours arrivant et alors que s’achève l’exposition « Paris rayonnant » au musée de Cluny, il est temps d’en profiter pour nous promener dans la capitale, avec pour commencer une découverte du Paris médiéval, dont on connaît les plus grands monuments mais qui sait aussi se faire plus discret ; il faut donc savoir où chercher… Commençons d’abord par le centre, le cœur même de Paris avec l’île de la Cité : la cathédrale Notre-Dame, entreprise par l’évêque Maurice de Sully vers 1160, mais terminée presqu’un siècle plus tard : incontournable malgré la foule ; il faut aussi s’amuser à observer le parvis, où l’on peut deviner le tracé des rues médiévales ! Sur la même île fut érigée par Saint Louis la Sainte-Chapelle entre 1243 et 1248, pour abriter la Couronne d’épines et d’autres reliques. Son entretien intérieur laisse un peu à désirer, mais elle vaut tout de même le détour. Bibliographie Pour aller plus loin - Le musée national du Moyen Âge de Cluny.

Related: