Les symboles de l’Union européenne : drapeau, hymne, devise, 9 mai… L’Union européenne possède plusieurs symboles reconnus par les institutions : un drapeau, un hymne, une fête de l’Europe le 9 mai et une devise. Les symboles européens ne sont pas destinés à remplacer les symboles nationaux des États membres. Comme pour la citoyenneté européenne, introduite par le traité de Maastricht en 1992, ils s’additionnent à ceux existants au niveau national. Le drapeau européen Le drapeau européen est le symbole le plus connu de l’UE. Pourquoi douze ? En 1955, le Conseil de l’Europe en fait son emblème. L’hymne européen Il s’agit de la neuvième symphonie créée en 1823 par le compositeur Ludwig van Beethoven. En 1972, le Conseil de l’Europe fait du thème musical de l’Ode à la joie son hymne. La devise de l’Europe « Unie dans la diversité », la devise de l’Union européenne, a été utilisée pour la première fois en 2000. Une unité excessive comporte des risques d’homogénéisation, donc de destruction des identités nationales. La Journée de l’Europe
La Marseillaise: informations et cartes Dans la nuit du 25 au 92, un jeune officier âgé de 31 ans, Claude Joseph Rouget de Lisle, compose un chant de guerre pour donner courage et bravoure aux troupes françaises en guerre contre l'Autriche. Il est alors affecté à Strasbourg dans un bataillon au nom évocateur : "Les enfants de la patrie". En un mois, cette œuvre fait le tour de France et rejoint Paris en juillet 1792 avec les Marseillais venus défendre la patrie en danger. En quelques semaines, l'hymne a trouvé son titre : La Marseillaise. Interdite sous l'Empire et la Restauration, la Marseillaise est remise à l'honneur lors de la Révolution de 1830 et Berlioz en élabore une orchestration qu'il dédie à Rouget de Lisle. En 1887, une commission composée de musiciens professionnels a déterminé une version officielle après avoir remanié le texte mélodique et l'harmonie. Le caractère d'hymne national est à nouveau affirmé dans les constitutions de 1946 et de 1958.
Le faisceau de licteur Les faisceaux sont constitués par l'assemblage de branches longues et fines liées autour d'une hache par des lanières. Dans la Rome antique, ces faisceaux étaient portés par des licteurs, officiers au service des Magistrats et dont ils exécutaient les sentences. La révolution française réinterprèta ce symbole : le faisceau représente désormais l'union et la force des citoyens français réunis pour défendre la Liberté. L'Assemblée constituante impose en 1790 ses « antiques faisceaux » comme nouvel emblème de la France. À la chute de la Monarchie, le faisceau de licteur devient un des symboles de la République française « une et indivisible » (tel un faisceau). Il est repris sur le sceau de la Ière République puis sur celui de la IIe République, toujours en usage aujourd'hui. En 1913, le ministère des Affaires étrangères adopte pour les postes diplomatiques et consulaires à l'étranger un emblème inspiré d'un modèle figurant sur les gardes d'épée et les boutons d'uniforme diplomatique.
Introduction du dossier « Le 14 Juillet, naissance d’une fête nationale » - Pour mémoire - CNDP Dans un discours prononcé à La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne), le 14 juillet 1872, Léon Gambetta proclame : « […] les journées les plus décisives de la Révolution française sont contenues, sont impliquées dans ce premier fait qui les enveloppe : le 14 juillet 1789. Et voilà pourquoi aussi c’est la vraie date révolutionnaire, celle qui fait tressaillir la France ! On comprend que ce jour-là notre Nouveau Testament nous a été donné et que tout doit en découler. » Celui qui négocie la construction d’une République comme régime, contre des tentations monarchistes, ancre le passé, le présent et l’avenir dans un événement fondateur. Certes, il y a débat, et nous voulons dans ce dossier en présenter les étapes et les acquis majeurs. Depuis 1880, le 14 Juillet est fête nationale. Car des fêtes du 14 Juillet, comme d’autres fêtes républicaines, il s’agit bien de moments pédagogiques, d’une propédeutique des valeurs républicaines ancrées dans les principes de 1789.
Le coq L’association du coq et de la France est née d’un jeu de mot : le mot latin gallus signifie à la fois « gaulois » et « coq ». C’est pourquoi sa silhouette apparaît dès l'Antiquité sur les monnaies gauloises. Après une éclipse au Moyen-Âge, le symbole du coq français renaît en Allemagne au XIVe siècle. Sa popularité croît à partir de la Révolution française, au point qu’il figure sur le sceau du Directoire, et qu’une commission de conseillers d'État propose à Napoléon Ier de l’adopter comme symbole national. Le coq retrouve son prestige politique le 30 juillet 1830, lorsqu’une ordonnance stipule qu’il doit figurer sur les boutons d'habit de la garde nationale et surmonter ses drapeaux. Dédaigné par Napoléon III, il connaît ensuite son heure de gloire sous la IIIe République, qui en frappe son sceau et ses pièces d’or, et l’érige, les ailes déployées, la crête fière et l’ergot belliqueux, au sommet de la grille du parc du Palais de l'Élysée.