Les symboles de l’Union européenne : drapeau, hymne, devise, 9 mai… L’Union européenne possède plusieurs symboles reconnus par les institutions : un drapeau, un hymne, une fête de l’Europe le 9 mai et une devise. Les symboles européens ne sont pas destinés à remplacer les symboles nationaux des États membres. Comme pour la citoyenneté européenne, introduite par le traité de Maastricht en 1992, ils s’additionnent à ceux existants au niveau national. Le drapeau européen Le drapeau européen est le symbole le plus connu de l’UE. Pourquoi douze ? En 1955, le Conseil de l’Europe en fait son emblème. L’hymne européen Il s’agit de la neuvième symphonie créée en 1823 par le compositeur Ludwig van Beethoven. En 1972, le Conseil de l’Europe fait du thème musical de l’Ode à la joie son hymne. La devise de l’Europe « Unie dans la diversité », la devise de l’Union européenne, a été utilisée pour la première fois en 2000. Une unité excessive comporte des risques d’homogénéisation, donc de destruction des identités nationales. La Journée de l’Europe
Le sénat en jeu La démocratie représentative est un système politique apprécié, mais il n’est pas un des plus simples à comprendre. Si des visiteurs d’un autre monde devaient débarquer et qu’il fallait leur expliquer les structures politiques en place, il nous faudrait du temps. Par exemple, le sénat français est une chose plutôt abstraite et pourtant, essentielle dans l’adoption d’une loi par un gouvernement. Des jeux courts et des questionnaires Le sénat a donc créé une page adressée aux jeunes Français qui commencent à s'intéresser au système politique de leur république. Et pour les intéresser davantage, cette page contient une quinzaine de courts jeux différents mettant en valeur le travail des sénateurs fait dans l’hémicycle. D’autres jeux invitent les jeunes à consulter des pages d’informations avant le «jeu» qui consiste, surtout, en un questionnaire sur ce qui a été abordé. Enfin, il y a une dernière catégorie de jeux, ceux où le joueur doit replacer des éléments ou en trouver. Niveau : Primaire
Symboles République-Activité Éducation et Numérique Les symboles de la République Compétences : Parmi les symboles de la République représentés sur ce document, il y des intrus qui n'ont pas leur place ici. Consignes : Lorsque plusieurs réponses sont possibles, il faut alors cocher l'une ou l'autre case. 1. Vrai C'est un symbole de Paris, pas de la République Faux C'est un symbole de Paris, pas de la République 2. Vrai Le tout de France est un symbole sportif de la France, pas de la République Faux C'est un symbole sportif de la France, pas de la République. 3. Ton score pour cette question : 4. 5. est l'hymne officiel de la République Un hymne est une musique. Valeurs et symboles à travers un document iconographique Compétences : Analyser un document iconographique : le suffrage universel, 1848 Bien lire le document en utilisant les différents onglets, puis répondre aux questions ci-dessous. 1. du suffrage universel Pas encore, il faudra attendre 1944, pour que les Françaises puissent voter. 2. 3. 4. 5. 6. Crédits
Le faisceau de licteur Les faisceaux sont constitués par l'assemblage de branches longues et fines liées autour d'une hache par des lanières. Dans la Rome antique, ces faisceaux étaient portés par des licteurs, officiers au service des Magistrats et dont ils exécutaient les sentences. La révolution française réinterprèta ce symbole : le faisceau représente désormais l'union et la force des citoyens français réunis pour défendre la Liberté. L'Assemblée constituante impose en 1790 ses « antiques faisceaux » comme nouvel emblème de la France. À la chute de la Monarchie, le faisceau de licteur devient un des symboles de la République française « une et indivisible » (tel un faisceau). Il est repris sur le sceau de la Ière République puis sur celui de la IIe République, toujours en usage aujourd'hui. En 1913, le ministère des Affaires étrangères adopte pour les postes diplomatiques et consulaires à l'étranger un emblème inspiré d'un modèle figurant sur les gardes d'épée et les boutons d'uniforme diplomatique.
Compétences sociales et civiques - La Marseillaise Origine et histoire de la Marseillaise Dans la nuit du 25 au 26 avril 1792, Claude Rouget de l'Isle, un officier en garnison à Strasbourg, compose Le chant de guerre pour l'armée du Rhin pour les armées révolutionnaires qui partent en guerre contre l'Autriche. Il s'agit de galvaniser les soldats et les volontaires engagés afin de défendre la patrie en danger . Le chant rencontre un vif succès. Il est repris par des soldats de Montpellier et de Marseille qui se rendent à Paris. C'est pourquoi, lors de la proclamation de la République, le 22 septembre 1792, c'est sous le nom d'Hymne des Marseillais qu'il est officialisé comme chant du nouveau régime et, finalement, sous celui de Marseillaise qu'il est décrété « chant national » en 1795. La Marseillaise est ensuite abandonnée sous le Premier Empire. Après l'éclipse du second Empire, c'est en 1879, sous la IIIe République, qu'elle redevient l'hymne national. Enseigner la Marseillaise (Constitution de la République française, article 2)
Le coq L’association du coq et de la France est née d’un jeu de mot : le mot latin gallus signifie à la fois « gaulois » et « coq ». C’est pourquoi sa silhouette apparaît dès l'Antiquité sur les monnaies gauloises. Après une éclipse au Moyen-Âge, le symbole du coq français renaît en Allemagne au XIVe siècle. Sa popularité croît à partir de la Révolution française, au point qu’il figure sur le sceau du Directoire, et qu’une commission de conseillers d'État propose à Napoléon Ier de l’adopter comme symbole national. Le coq retrouve son prestige politique le 30 juillet 1830, lorsqu’une ordonnance stipule qu’il doit figurer sur les boutons d'habit de la garde nationale et surmonter ses drapeaux. Dédaigné par Napoléon III, il connaît ensuite son heure de gloire sous la IIIe République, qui en frappe son sceau et ses pièces d’or, et l’érige, les ailes déployées, la crête fière et l’ergot belliqueux, au sommet de la grille du parc du Palais de l'Élysée.
Agora, Les piliers de la République « Agora, les piliers de la République » est une série de 10 mini épisodes ayant pour vocation de préciser les fondements de notre pays. Depuis 1905, la laïcité est la règle en France, ce qui signifie que chacun dispose d’une entière liberté de croyance et que nul n’a besoin de se cacher pour pratiquer sa foi. Cette liberté est garantie par la Constitution qui établit les principes et le fonctionnement de notre République qui est indivisible, laïque, démocratique et sociale et qui se définit par la devise « liberté, égalité, fraternité ». La liberté individuelle n’est limitée que par celle des autres, l’égalité implique la lutte contre les discriminations et la fraternité est l’état d’esprit nécessaire pour que les citoyens puissent vivre dans l’esprit de la République et de sa devise, jouir de leurs droits civiques, accomplir leurs devoirs et participer à la vie publique, y compris au niveau européen. Qu'est-ce que l'État ? Qu'est-ce que la démocratie ? C'est quoi le racisme ? La laïcité
Le drapeau français Emblème national de la Cinquième République, le drapeau tricolore est né de la réunion, sous la Révolution française, des couleurs du roi (blanc) et de la ville de Paris (bleu et rouge). Aujourd'hui, le drapeau tricolore flotte sur tous les bâtiments publics. Il est déployé dans la plupart des cérémonies officielles, qu'elles soient civiles ou militaires. "Juillet 1830" le drapeau tricolore,Collection de Vinck (1830) ©BnF Le drapeau tricolore n'a pas encore son historien. Avant d'être drapeau, le tricolore fut cocarde. le Porte drapeau de la fête civiqueCollection de Vinck, (1795) ©BnF A l'automne 1790, l'Assemblée constituante décide que tous les vaisseaux de guerre et navires de commerce français porteront un pavillon aux trois bandes verticales : rouge près de la hampe, blanc au centre et cette bande sera plus large que les autres, bleu enfin. Le drapeau tricolore disparaît avec le retour de la monarchie de 1814 à 1830. A plusieurs reprises, le drapeau tricolore fut menacé.
La Marseillaise A l'origine chant de guerre révolutionnaire et hymne à la liberté, la Marseillaise s'est imposée progressivement comme un hymne national. Elle accompagne aujourd'hui la plupart des manifestations officielles. Claude Joseph Rouget de Lisle chantant la marseillaisePaul Adolphe Rajon (XIXème siècle), BnF En 1792, à la suite de la déclaration de guerre du Roi à l'Autriche, un officier français en poste à Strasbourg, Rouget de Lisle compose, dans la nuit du 25 au 26 avril, chez Dietrich, le maire de la ville, le "Chant de guerre pour l'armée du Rhin". Ce chant est repris par les fédérés de Marseille participant à l'insurrection des Tuileries le 10 août 1792. Son succès est tel qu'il est déclaré chant national le 14 juillet 1795. Interdite sous l'Empire et la Restauration, la Marseillaise est remise à l'honneur lors de la Révolution de 1830 et Berlioz en élabore une orchestration qu'il dédie à Rouget de Lisle. 1er couplet Allons enfants de la Patrie, Le jour de gloire est arrivé ! Refrain Quoi !
Liberté, Egalité, Fraternité Héritage du siècle des Lumières, la devise " Liberté, Egalité, Fraternité " est invoquée pour la première fois lors de la Révolution française. Souvent remise en cause, elle finit par s'imposer sous la IIIème République. Elle est inscrite dans la constitution de 1958 et fait aujourd'hui partie de notre patrimoine national. Estampe du XVIIIème siècle, représentantla devise de la République française ©Rmn Associées par Fénelon à la fin du XVIIème siècle, les notions de liberté, d'égalité et de fraternité sont plus largement répandues au siècle des Lumières. Lors de la Révolution française, " Liberté, Egalité, Fraternité " fait partie des nombreuses devises invoquées. A partir de 1793, les Parisiens, rapidement imités par les habitants des autres villes, peignent sur la façade de leurs maisons les mots suivants : "unité, indivisibilité de la République; liberté égalité ou la mort" mais ils sont bientôt invités à effacer la dernière partie de la formule trop associée à la Terreur.
Marianne Même si la Constitution de 1958 a privilégié le drapeau tricolore comme emblème national, Marianne incarne aussi la République Française. Le 28 juillet 1830: La Liberté guidant le peuplepar Eugène Delacroix © Rmn Les premières représentations d'une femme à bonnet phrygien, allégorie de la Liberté et de la République, apparaissent sous la Révolution française. Symbole de liberté, le bonnet phrygien était porté par les esclaves affranchis en Grèce et à Rome. L'origine de l'appellation de Marianne n'est pas connue avec certitude. Sous la IIIème République, les statues et surtout les bustes de Marianne se multiplient, en particulier dans les mairies.Plusieurs types de représentation se développent, selon que l'on privilégie le caractère révolutionnaire ou le caractère "sage" de la Marianne : le bonnet phrygien est parfois jugé trop séditieux et remplacé par un diadème ou une couronne. Aujourd'hui, Marianne a pu prendre le visage d'actrices célèbres.
Le 14 juillet Chaque année depuis 1880, la République fête la Nation au milieu du mois de juillet. Que célèbre-t-elle exactement ? Comment la journée a-t-elle été choisie ? Quels en sont les enjeux ? Le 14 juillet 1789, la prise de la Bastille, de l'événement au mythe. L'élévation au rang d'événement fondateur donne au 14 juillet 1789 une place singulière dans la mémoire nationale. L'événement connut en réalité deux réussites : l'une répond aux objectifs du peuple venu l'assiéger, l'autre à sa postérité. Prise de la Bastille le 14 juillet 1789, collection De Vinck (XVIIIe siècle)©BnF Au matin du 14, la foule se rend aux Invalides pour exiger l'accès aux armes. Le 14 juillet 1790, la Fête de la Fédération, l'union de la Nation. Le 15 juillet 1789, Louis XVI nomme La Fayette commandant de la garde parisienne créée pour canaliser les mouvements populaires et assurer la protection des Parisiens. 100 000 Parisiens au Champ-de-Mars pour la Fête de la Fédération le 14 juillet 1790 Le 14 juillet aujourd'hui