Numérique : Agir et non subir son identité "Qui suis-je, qui puis-je dans ce monde en litige", c'est ainsi que Guy Béart démarre sa chanson dans laquelle il pose la question de l'identité. A propos de l'école, un couplet y est consacré dans lequel il déclare :"On m'a mis à l'école, Et là j'ai tout appris, Des poussières qui volent, À l'étoile qui luit, Une fois que j'ai tout digéré, On me dit "Le monde a changé !" et il conclut "qui change qui range dans ce monde en mélange... dans ce monde en émoi". C'est bien ainsi que l'identité construite à l'école, pour le poète, semble bien en décalage avec le monde dans lequel il faut vivre cette identité. Lorsque l'on remonte aux origines de l'école républicaine, l'un des enjeux forts était la possibilité pour le "ci-devant citoyen" d'exister à l'égalité de tous les autres. Or ce que révèlent les potentialités permises par l'environnement numérique qui se développe très rapidement, c'est que ces barrières, ces filtres ne fonctionnent plus de la même manière. Bruno Devauchelle
L’intimité : un besoin et un droit Sans cet espace privé de pensées, croyances, projets, nous sommes comme amputés de nous-même. Nous le protégeons, puis nous apprenons à le partager. Les explications du thérapeute Robert Neuburger qui lui consacre un livre. Isabelle Taubes Sommaire Je ne suis pas quelqu’un de violent, déclare Sylvia. L’" intimité " fait partie de nos besoins essentiels. Construire sa bulle Pour avoir une intimité, il faut être doté d’un " soi ". Mais c’est à l’adolescence, lorsque l’individu est reconnu " responsable " de ses pensées, de ses choix vestimentaires, musicaux, etc., qu’elle se met à exister réellement. A écouter Robert Neuburger, la conquête de l’intimité tiendrait du parcours initiatique. Avec les parents L’attitude des parents et leurs conceptions en ce domaine pèsent évidemment grandement. Les parents " paranoïaques ", méfiants vis-à-vis de l’extérieur, légueront leur propre besoin de construire une intimité opaque, défensive, une forteresse dans laquelle on se renferme.
La NSA déchiffre toutes les communications GSM 01net le 16/12/13 à 13h21 La NSA déchiffre toutes les communications GSM. On s’en doutait déjà un peu, voici désormais la confirmation. The Washington Post vient de publier un document secret d’Edward Snowden qui prouve que les services secrets américains sont capables de lire à la volée toutes les communications GSM, alors que celles-ci sont chiffrées entre le terminal et la station de base. Ce n’est pas une véritable surprise, car le chiffrement utilisé lors d’une communication GSM est basé sur A5/1, un algorithme vieux d’une trentaine d’années et dont les clés de chiffrement sont relativement courtes (64 bits). Les communications 3G sont également vulnérables Le document de la NSA publié par le Washington Post est un guide interne qui classe les méthodes d’interception sur les réseaux cellulaires. Si les opérateurs mobiles savent depuis longtemps que le chiffrement A5/1 est une véritable passoire, ils ne donnent pas l’impression de faire grand-chose pour y remédier. Lire aussi : Sources :
Le dilemme de l’identité virtuelle – Le Délit Départager le pour et le contre de cette nouvelle forme d’identité. Avec l’avancement de la technologie, notre dépendance à Internet s’agrandit. Il existe dès lors de plus en plus de risques, mais également d’avantages, liés à notre identité virtuelle. Cette identité virtuelle représente l’ensemble des informations que l’on trouve sur Internet nous concernant. Comme dans la vie réelle, l’identité virtuelle est un mélange entre «ce que je montre, ce que je cache, ce que les autres perçoivent et ce qui m’échappe». Chaque internaute a, qu’il le veuille ou non, une forme d’identité virtuelle. Nous n’avons plus seulement le contenu de notre page Facebook personelle à gérer mais aussi celui d’autres plateformes sur lesquelles n’importe qui peut avoir accès à nos informations: notre nom, date de naissance, mais aussi plus précisément ce que nous avons fait le weekend dernier ou notre dernier voyage touristique. Un univers dangereux À vos risques et périls
Quand la technologie devient l’architecte de notre intimité "Il y a une réelle ambiguïté de savoir si nous avons ou pas l'attention des autres dans cette culture de la connectivité permanente", note la psychologue Sherry Turkle. "Combien de fois par jour vérifiez-vous votre e-mail ? Dès votre réveil ? Avant de vous coucher ? Une douzaine de fois entre les deux ? On ne présente plus l'ethnographe et psychologue Sherry Turkle directrice du département sur la technologie et l'autonomie du MIT et auteur de nombreux livres dont La vie à l'écran sur l'identité à l'heure de l'internet (1995), ou La simulation et son malaise (2009). Turkle y parle de ces élèves du secondaire qui craignent d'avoir à passer un coup de fil à quelqu'un, de ces enfants des écoles élémentaires désemparés quand leurs robots jouets de compagnie en viennent à mourir. Certes, la technologie, malgré ses défauts, rend la vie plus facile. Avec ces technologies, "la montée d'adrénaline est continue" estime Sherry Turkle. "Mais pouvons-nous vraiment changer nos habitudes ?"
Confidentiel : Glowbl lève 713 000 euros pour sa plateforme collaborative La start-up développe une solution innovante de communication sur Internet. Elle boucle une levée de 713 000 euros auprès de business angels et d'investisseurs privés. La start-up Glowbl, qui propose un espace d'échange interactif dans le Cloud, vient d'annoncer une levée de fonds de 713 000 euros auprès de business angels et d'investisseurs privés. Parmi eux, la famille Soula, industriels des biotechnologies et créateurs de l'entreprise pharmaceutique Flamel Technologies. Glowbl est un espace d'échange gratuit, où chacun peut interagir avec les participants pour partager en temps réel des contenus et naviguer sur internet. La start-up revendique une communauté de plus de 100 000 utilisateurs. Le business model repose sur un mode Freemium : gratuit dans sa version de base, Glowbl deviendra payant au-delà d'un seuil de fonctionnalités.
Cette chronique de Bruno Devauchelle, est intéressante... Le roman, la vie privée et la liberté d'expression La Cour européenne des Droits de l’Homme a, le 12 mars 2015, statué sur le cas d'un romancier portugais, Almeid Leitao Bento Fernandes, qui poursuivait le Portugal. L’auteur a été condamné pour atteinte à la vie privée, car son roman racontait l’histoire de sa belle-famille. Les juges portugais ont en effet estimé que l’écrivain avait dépassé les limites de sa liberté de création artistique en méconnaissant le droit des plaignants au respect de leur vie privée, « étant donné que certains des faits racontés et des jugements de valeur formulés » les concernaient ainsi que « deux membres défunts de leur famille ». Tous les textes sont donc des objets de droit. L’article 9 du code civil étant, à dessein, lacunaire, il faut se référer en majorité à la jurisprudence et à la doctrine pour comprendre ce que recoupe le concept juridique de « vie privée ». En réalité, cette notion de vie privée est laissée à l’appréciation du juge et varie grandement selon les sujets examinés.
Google Le 1er mars 2012, Google a décidé de fusionner en une seule politique les différentes règles de confidentialité applicables à une soixantaine de ses services, dont Google Search, YouTube, Gmail, Picasa, Google Drive, Google Docs, Google Maps, etc. Du fait du nombre des services en cause, quasiment tous les internautes français sont concernés par cette décision. Le " G29 ", groupe des CNIL européennes, a alors mené une analyse de cette politique de confidentialité, concluant que celle-ci n'était pas conforme au cadre juridique européen, et a émis plusieurs recommandations. La société Google Inc. n'ayant pas donné de suite effective à celles-ci, six autorités européennes ont engagé à son encontre des procédures répressives, chacune en ce qui la concerne. Dans sa décision, la formation restreinte considère que, les données relatives aux utilisateurs des services de Google en France et traitées par cette société, sont bien des données à caractère personnel.
Dans cet article du monde, laure Kaltenbach et olivier... Vie privée, sécurité, démocratie... : quels sont les projets que finance DuckDuckGo en 2017 ? - Tech DuckDuckGo vient d'annoncer les projets que le moteur de recherche soutiendra en 2017. Au total, ce sont 300 000 dollars que vont se partager les bénéficiaires. Nouvelle année, nouvelle vague de dons ! DuckDuckGo, un moteur de recherche qui se démarque de bon nombre de ses concurrents par son respect scrupuleux de la vie privée de ses utilisateurs, vient de dévoiler cette semaine la liste des organismes qui bénéficieront de sa générosité en 2017. À la différence de l’an dernier, DuckDuckGo ne s’est pas focalisé particulièrement sur les projets open source : l’accent a été mis sur les organisations qui contribuent à élever le niveau de confiance en ligne. On retrouve dans la liste quelques noms qui ont déjà profité par le passé des dons de DuckDuckGo par le passé, comme l’Electronic Frontier Foundation, la Freedom of the Press Foundation ou Tor. Freedom of the Press FoundationFreedom of the Press Foundation World Privacy ForumWorld Privacy Forum Open Whisper SystemsOpen Whisper Systems TorTor
Copyright terme juridique