La classe inversée pour sauver l’école ? 2022. La journaliste du Monde Maryline Baumard[i] imagine l’école de demain, sur les bases de la refondation de l’école prônée 10 ans plus tôt par Vincent Peillon : « Ce que Clara a vraiment vu se modifier au fil de sa scolarité, c’est la pédagogie. Beaucoup de ses enseignants ont opté pour la « classe inversée ». Les ressources mises en ligne sur Internet, la connexion des classes et surtout la formation des enseignants ont permis cette petite révolution qui a contribué sans doute à laisser moins de jeunes sur le bord de la route. D’ailleurs Clara peut accéder à d’autres cours via l’intranet, pas uniquement ceux de son professeur, ainsi qu’à un service public d’aide en ligne offert gratuitement à chaque élève. Pourtant, la perspective nous semble tronquée. Avec la médiatisation de la classe inversée, des enseignants et des chercheurs ont exprimé leurs doutes voire leur opposition face à ce « nouveau » phénomène. La classe inversée est-elle une pédagogie à part entière ? J'aime :
Quelques éléments de la psychologie cognitive pour aider les professionnels à concevoir des situations d'apprentissages Cette captation vidéo a été réalisée le 3 juin 2015 lors d'une journée de formation intitulée : Les dispositifs, la classe, l’établissement ; quels soutiens à l’engagement des élèves ? Cette journée a été l’occasion de réfléchir aux enjeux d’une aide apportée de manière cohérente et ajustée aux besoins des élèves, dans un contexte marqué par la controverse autour de l’insuffisante efficacité des dispositifs d’accompagnement des élèves. Quels pas de côté ces dispositifs font-ils faire aux enseignants, aux praticiens, afin de mieux comprendre la nature des difficultés des élèves ? Écouter les enregistrements de la journée Une approche en quatre niveaux pour aider les professionnels à concevoir des situations d'apprentissage. player1 L'apprentissage scolaire correspond à quatre grandes catégories de processus (Du début à 1min14) Du point de vue de la psychologie cognitive l’apprentissage scolaire correspond à 4 grandes catégories de traitements, de processus : player2
Entretien avec Jean François Rouet : les spécificités de la lecture numérique Jean-François Rouet est Directeur de recherche au CNRS, chercheur au Centre de Recherches sur la Cognition et L’Apprentissage (CeRCA), et chargé d’enseignement à l’Université de Poitiers. Jean-François Rouet, bonjour et merci d’avoir accepté de vous soumettre au jeu de questions/réponses proposé par Docspourdoc ! Dans un « monde numérique » où l’accès à l’information est de plus en plus aisé, et où l’information est multimédia, qu’est-ce qui différencie, selon vous, la lecture numérique des modes de lecture sur des supports imprimés ? Pour bien appréhender le statut de la lecture et ses évolutions contemporaines, il faut évoquer la profonde transformation que connaît le texte en tant que moyen de représentation et de communication depuis quelques décennies. Pouvez-vous nous présenter les grands types de difficultés rencontrées par des élèves du secondaire en matière de lecture en environnement numérique ? On parlait naguère d’enseigner aux élèves les clés du livre et du document.
ARTICLE - Y a-t-il des technologies pour apprendre à apprendre ? InternetActu.net Il n’y a pas de questions plus récurrentes (et plus lassante, il faut bien le dire) que celle de l’introduction des nouvelles technologies au sein de l’école. Quel peut être leur apport, et surtout, leur valeur pédagogique ? Nous permettront-elles d’apprendre différemment ? Dans les lignes qui vont suivre, on s’éloignera toutefois des débats – souvent rageurs – qui agitent les pédagogues ces temps-ci : on n’évoquera pas l’introduction des tablettes, de l’internet, des smartphones. On n’abordera même pas la question de l’apprentissage du code, du moins sous sa forme classique. Ni le bilan de l’apport des nouvelles technologies sur l’éducation (si ce n’est pour rappeler, qu’il n’est pas très brillant, comme nous le soulignons déjà ou comme le soulignait récemment un rapport Pisa et dans les classement de John Hattie sur les facteurs qui favorisent la réussite scolaire, aucun n’évoque des questions technologiques). La réalité virtuelle pour comprendre les systèmes complexes Rémi Sussan
La pédagogie inversée:bouleversons nos manières d’enseigner! | BLOG GS CP CE1 CE2 de Monsieur Mathieu NDL La pédagogie inversée ou classe inversée qu’est ce que c’est? Fini le cours magistral! La pédagogie inversée laisse l’élève préparer le cours à la maison à l’aide de vidéos, de podcasts, de lectures conseillées par le maître. La séance en classe est alors un grand brainstorming de ce qui a été construit ou pour le moins étudié. On travaille en groupe, on bâtit un projet, on s’entraine autour de tâches complexes. Pourquoi est-ce un GRAND bouleversement? La pédagogie inversée chamboule les rôles traditionnels à l’école. En effet dans la pédagogie inversée ou classe inversée « (flip classroom » en anglais) la notion est d’abord étudiée seul par l’élève. Il y a donc d’abord transfert de l’information: l’enseignant communique le savoir ensuite l’élève doit être capable de l’assimiler et de le réinvestir! « Dans la pédagogie inversée, le rôle de l’enseignant devient central, explique Alice Yeager, enseignante en développement de l’enfant. 2. 3. Pourquoi ne pas se laisser tenter?
Le numérique à l’école change-t-il vraiment le rapport à l’erreur ? C’est un passage qui nous a intrigué. « Je constate, lors de visites dans des classes passées au numérique, que son utilisation change le rapport à l’erreur », observait Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale, dans une récente interview au Monde. « Un élève qui s’exerce au calcul mental sur sa tablette ne craint pas de se tromper et d’être jugé. Plus confiant, il peut beaucoup mieux progresser.Or les études Pisa (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) nous montrent que si les élèves français obtiennent de mauvais résultats, notamment en maths, c’est justement par peur de l’erreur. » Si Najat Vallaud-Belkacem cite en exemple le calcul mental, l’observation est valable quelles que soient les disciplines, précise-t-on au ministère. Rue89 a donc questionné l’affirmation, en interrogeant profs et chercheurs : en classe, le numérique change-t-il vraiment le rapport à l’erreur ? Tu t’es trompé, dit la machine « L’outil ne suffit pas »
L'exception pédagogique est-elle applicable en bibliothèque Les établissements d’enseignement doivent mettre à disposition de leurs usagers (élèves, étudiants, enseignants, chercheurs) les ressources nécessaires à leurs besoins pédagogiques et de recherche. C’est aux bibliothèques de ces établissements 1 que le rôle incombe, évidemment. Depuis longtemps, les bibliothèques proposent à la consultation et au prêt des documents acquis à cette fin (livres, périodiques, CD, DVD). Mais la forme de plus en plus souvent dématérialisée de ces ressources modifie la façon de les utiliser. En France, deux exceptions aux droits d’auteur et droits voisins s’appliquent de façon spécifique aux bibliothèques : l’exception dite « bibliothèques 2 » et l’exception « dépôt légal 3 ». Une autre exception, l’exception pédagogique, vise expressément les établissements d’enseignement. En quoi consiste l’exception pédagogique ? Jusqu’à récemment, il n’existait pas d’exception pédagogique et de recherche en France. Les accords autorisent l’utilisation des manuels.
ARTICLE LUDOVIA - ANDRIEU - Numérique et autonomie - Mythe Share Tweet Email Peut-on concevoir des outils numériques qui vont prendre en compte la manière dont les gens apprennent, se comportent, interagissent et leur donner un “feedback“ qui soit adapté ? Franck Amadieu pose le débat de l’autonomie et définit cette notion de manière plus précise : est-ce que l’autonomie signifie d’être seul face à une tâche d’apprentissage sans avoir besoin de régulation extérieure, par exemple d’un enseignant ? L’autonomie dans les apprentissages n’est pas forcément facilitée par numérique. Franck Amadieu précise que, dans la réalité, les résultats sur cette notion d’autonomie facilitée avec les outils numériques, sont loin d’être très probants. « Lorsqu’on regarde la formation à distance, on s’aperçoit qu’il y a beaucoup d’échecs et beaucoup d’abandons dans des situations d’autonomie avec ces apprentissages numériques », souligne t-il. Acquérir des compétences pour être autonome : une qualité de l’apprenant, pas celle des outils numériques. lu : 6630 fois
innovations Le document: communication et mémoire – Inter CDI Plutôt que de considérer le document comme support d’information, selon une conception d’usage en documentation, les auteurs proposent une entrée fonctionnaliste, afin de refonder une théorie du document. C’est alors un travail passionnant qui nous permet d’envisager la notion de document sous des angles nouveaux, vers des réflexions importantes à mener ensuite en matière de didactique, vers une pédagogie du document qui demande à être révisée régulièrement, en engageant la réflexion logique sur d’autres notions majeures du domaine. Cette approche fonctionnaliste conçoit le document avant tout comme « un outil de mémoire et de communication », amenant à questionner la fiabilité du document, la situation de consultation, ou encore les biais de communication. La connaissance ou mémoire documentaire Vous êtes abonné(e) Pour accéder à l’ensemble des contenus, connectez-vous. Je me connecte Vous êtes abonné(e) et vous voulez activer votre compte Contact Vous n’êtes pas encore abonné(e) Je m’abonne
ARTICLE - Quelques repères sur la pédagogie de projet Qu'est-ce que la pédagogie de projet? Le mot "projet" est beaucoup utilisé en pédagogie, souvent avec des significations plus ou moins variables. Pour certains enseignants, travailler à partir d'un centre d'intérêt est un projet. Pour Meirieu, la mise en projet est une approche pédagogique qui donne une finalité, un but aux apprentissages rencontrés, mais touche aussi de manière plus vaste au projet personnel que peuvent construire les élèves. Par ailleurs, le "project based learning" ou apprentissage par projet se définit comme tourné vers un produit final à créer avant une certaine échéance et qui se destine à un public. Ce qui entendu dans ce module lorsqu'il est question de "pédagogie de projet" est le fait de viser avec un groupe d'élèves un produit final à créer dans un laps de temps donné. A quoi ça sert? Dans le but d'une meilleure "efficacité", l'école compartimente les matières et établit un programme qui définit ce qui doit être enseigné et dans quel ordre. Ph.
Vidéo ARTICLE - TwittVille pour apprivoiser Twitter avec sa classe Vous vous rappelez de TICMooc ? Après ce projet d'initiation aux TIC, Jean-Michel Robineau récidive avec TwittVille, un dispositif qui veut aider les enseignants à sauter deux obstacles : la peur du numérique et peut-être même la barrière entre le primaire et le collège. Nous avions croisé Jean-Michel Robineau en 2014. Professeur des écoles et directeur d'un école dans la région d'Angers, il présentait au Forum des enseignants innovants TicMooc , un projet déjà interdegré d'initiation au numérique. Pour cette rentrée, JM Robineau reprend l'idée de la découverte avec TwitVille, un dispositif simple, axé sur les usages, destiné aux professeurs des écoles et des collèges des cycles 3 et 4. C'est quoi exactement Twittville ? L'idée c'est toujours de partir des usages et non de l'outil. TwittVille va se dérouler de début septembre à la Toussaint. #Twittville est un projet accompagné. Mais il y a un moment où il faut passer de l'action du maitre à l'écriture des élèves. Sur TicMooc
CHAPITRE 1 : INTEGRATION DES TIC DANS L’EDUCATION - STRATEGIE D ACCOMPAGNEMENT DU CHANGEMENT changer, voire améliorer les pratiques pédagogiques ». L’Intégration des TIC à l’école pourrait donc être l’un des leviers de la transformation de l’acte éducatif. Mais, qu’est-ce que l’intégration pédagogique ? Plusieurs auteurs procèdent par la négative pour tenter de cerner le phénomène de l’intégration des TIC. Ils expliquent que l’intégration des TIC, ce n’est pas seulement : Placer les équipements dans les classes (Bray, 1999 ; Dockstader, 1999) ; encore moins aller au laboratoire 40 minutes par semaine (Dias, 1999) ; ni utiliser les ordinateurs comme une feuille d’exercice électronique ou une récompense pour les élèves qui ont terminé leur travail (Dias, 1999) ; ni utiliser des logiciels sans but précis (Dockstader, 1999) ; non plus enseigner comment utiliser les TIC (Bailey, 1997). Ce type de discours par la négative, sans vouloir en minimiser la valeur, ne permet pas de définir précisément ce qu’est l’intégration des TIC puisqu’il met plutôt l’emphase sur ce qu’elle n’est pas.