Pourquoi j'ai laissé tomber le sexe et comment cela a sauvé mon couple | John Kinnear Premier avertissement: je ne suis pas un professionnel. Ce qui suit ne constitue pas un conseil avisé. Il ne s'agit ici que du partage de mon expérience personnelle, de ce qui fonctionne et ne fonctionne pas pour ma famille et moi dans notre situation très particulière. Ce qui fonctionne pour nous peut très bien ne pas fonctionner pour vous, parce que nous sommes différents, et c'est très bien ainsi. Si vous ressentez le besoin de me dire que j'ai tort, ou que j'ai raison, en tout ou en partie, ou si vous avez envie de partager ce qui fonctionne pour vous, je vous encourage à le faire. Deuxième avertissement: Vous devriez peut-être inviter ceux de vos enfants qui savent lire à quitter la pièce, car, au cas où le titre de ce billet n'aurait pas été assez clair, il sera ici question de l'existence du sexe, de sa non-existence ou de son existence sporadique. Troisième avertissement: Maman. Bon. Quand nous étions jeunes et sans enfants, le sexe était une chose qui venait naturellement.
« Oui mais quand même, la religion, c’est mal » Relayer l’information de la énième agression d’une femme voilée, ou les propos haineux tenus sur l’islam par la représentante d’une organisation pseudo-féministe, revient immanquablement à emboucher l’appeau à trolls religiophobes. Que des femmes soient insultées et tabassées, que le féminisme serve de leurre pour répandre et banaliser le racisme le plus crasse, tout cela, le/la religiophobe s’en moque : dans un pays où médias et politiques, de façon plus ou moins insidieuse, désignent à longueur de temps les musulmans comme la cause de tous les maux de la société, son seul sujet d’anxiété est que son droit à « critiquer la religion » soit garanti. Pour l’exprimer, il usera de subtiles gradations dans la virulence, de la simple protestation à l’éructation scatologique probablement censée traduire la hauteur à laquelle il plane dans l’éther philosophique inaccessible aux benêts qui voient du racisme partout : « Moi, je chie sur toutes les religions. » Bon, d’accord. Mona Chollet
Prostitution : Vous n'êtes pas mes alliés Hier matin, je suis tombée sur un article qui réunit à lui seul toute la problématique des "faux alliés". Son propos se veut à la fois anti-abolitionnisme, putes friendly et anti pénalisation des clients. Théoriquement, je devrais donc adhérer à celui ci en grande partie, puisque je suis moi même pute opposée à la pénalisation des clients et anti-abolitionnisme. Mais en fait, non. Pour tout dire, j'ai plutôt passé ma lecture à osciller entre gros (mais gros, gros quoi) facepalm et nausées, pour finalement terminer à peu près dans cet état : Pour commencer, l'article est titré "Proud to be a PUTE" pour ensuite s'ouvrir sur un paragraphe à la première personne : "Mais qui sont ces contempteurs du corps pour juger de ma liberté d’user du mien comme je le souhaite ? L'introduction du texte s'ouvre quant à elle sur une empilade de poncifs à propos de la "police des moeurs" qui serait trop anti-sexe et trop reloue : "La prostitution est un vice. Oh mais qui c'est que voila là ? Alors là, non.
Les témoignages des chattes Au départ, on avait envie de monter les Monologues du Vagin de Eve Ensler. On les a travaillé, et puis, au fil du temps, on a rajouté un texte par ci, un texte par là dans le spectacle... Des textes qui nous parlaient, des textes dont, nous semblait-il, le thème était moins abordé dans les Monologues du Vagin. J’étais inquiète à cause des vagins. la Foufoune. le Minou. la Zézette. la Marguerite. le Piou-piou. la Plotte. la Minche. le Sexe. la Bibiche. la Dignité. la Minette. la Chatte. le Turlututu. la Quéquette. le Mimi. la Foufounette. Le clitoris Le clitoris est le tissu le plus sensible qui existe. Le clitoris n’est pas qu’un petit bouton magique. Seules 30% des femmes ont des orgasmes lors des rapports sexuels sans stimulation directe du clitoris. Il y a très peu de nerfs dans le vagin. Lorsqu’une femme a un orgasme, les muscles ne se relâchent pas de la même façon, c’est pour cela que les femmes peuvent avoir plusieurs orgasmes. Extraits du film « Le clitoris, ce cher inconnu »
L’intersectionnalité en question (1) : la dépolitisation blanche Le terme intersectionnalité renvoyant au fait de prendre en compte dans une lutte militante aussi bien le racisme, le sexisme que la lutte des classes, émane de Kimberlé Crenshaw dans le cadre d’un article universitaire, disponible ici en français. Si l’article est paru en 1991, on peut dire qu’en pratique l’intersectionnalité existait dès lors que des femmes esclaves, puis colonisé-e-s et exploité-e-s résistaient contre les dominations de race, classe et sexe qui les affectaient, qu’importe que cela soit théorisé ou non. Il y a quand même eu une secousse militante forte dans le militantisme des années 1970 : les résistances des femmes noires ont acquis un statut politique. C’est ainsi que sont nés le Black Feminism, et plus tard le Womanism. Les femmes noires étaient désormais au centre, pas à la marge. Malheureusement, l’intersectionnalité subit de plus en plus un processus de dépolitisation par des universitaires blanc-he-s. 1) Transmission élitiste du concept Like this:
Les jeunes femmes davantage à risque d’infarctus indolores La crise cardiaque frappe parfois discrètement, sans que se manifeste la caractéristique douleur thoracique. Or, une étude canadienne révèle que ces infarctus indolores sont plus fréquents chez les jeunes femmes que chez les jeunes hommes. En publiant cette observation dans le journal JAMA Internal Medicine, les chercheurs désirent alerter les professionnels en soins d’urgence et les personnes à risque d’infarctus, car l’absence de cet important symptôme empêche parfois de diagnostiquer rapidement un infarctus du myocarde, et ce, tout particulièrement chez les jeunes femmes, qui sont beaucoup plus rarement victimes d’infarctus avant l’âge de 55 ans. La Dre Pilote souligne que « plus on diagnostique tôt un infarctus du myocarde, plus on peut agir rapidement et ainsi freiner la nécrose du muscle cardiaque, ou du moins réduire son ampleur ».
LE GRADE DE M.. S.. La base est identique au Rite Ecossais Ancien Accepté, le temple est décoré de tenture noire, parsemé de larmes. Derrière le Trône, bien en vue, un grand cercle dans lequel est placé un Triangle sacré portant au centre l’Etoile Flamboyante. Seize colonnes blanches, quatre à chaque angle du Temple. L’intérieur du Temple représente le Saint des Saint. La lecture du Rituel explique le pourquoi de ces dénominations ; l’ambiance est en effet, biblico-mystique, la liturgie israélite, le président de l’assemblée représente Salomon, la légende est Hiramique. Adonhiram, le lieutenant du Maître assassiné, est l’emblème de l’élévation que doit avoir celui qui veut régénérer son esprit et construire son temple en mettant de côté les mauvais matériaux qui sont les préjugés et les superstitions. La Parole Sacrée, le corps d’Hiram et les Lois renfermées dans le Saint des Saint représentent la Vérité qui ne peut être révélée qu’à ceux qui sont au grade capable de comprendre.
La prostitution au Tonkin colonial, entre races et genres 1L’histoire de la guerre et plus globalement l’histoire politique marquent encore très fortement l’historiographie du Viêt-Nam. L’histoire sociale de la colonisation reste encore en grande partie à faire, notamment en ce qui concerne la question du genre. Comme le rappelle Anne-Marie Sohn, « l'histoire coloniale française a préféré à l'histoire du genre les luttes nationales et les guerres de décolonisation » (Sohn, 2006, 175). Cette histoire du genre, en expansion en France depuis quelques décennies déjà, ne s’intéresse pas, ou peu, aux pays anciennement colonisés comme si ces derniers étaient des pays à part dont l’histoire ne pouvait pas être analysée avec les mêmes grilles de lecture que celles de la métropole. 1 Le Tonkin correspond au Nord du Viêt-Nam. 3Cette étude se focalise donc sur les corps féminin et masculin, européen et asiatique, objets de fantasmes, de désirs, de peurs et par conséquent de nombreux discours. Le Tonkin : partie des « porno-tropics »
Abolitionnistes, pitié, laissez Angela Davis et le Black feminism en dehors de vos conneries | CHRONIK D'UN NÈGRE INVERTI [Ajout important, à lire avant de continuer, pour plus de clarté : le texte ci-dessous ne s'attaque pas à un livre ou à des articles en particulier, mais il dénonce plus des "pratiques" militantes qui se reflètent par des prises de positions, et très majoritairement sur les réseaux sociaux Twitter et Facebook, ce qui les rend plus difficile à retranscrire et à les présenter comme un véritable matériel sur lequel peut se fonder une critique. En clair, on comprendrait plus que je m'énerve contre un article, ou une prise de position dans une conférence, plutôt que contre des tweet ou des post facebook, mais même s'il s'agit de propos rapides, et diffus, leur récurrence m'amène à penser qu'il s'agit d'un véritable réflexe puant du féminisme hégémonique à faire des équations et comparaisons foireuses entre racisme et sexisme (prostitution = esclavage, excision, etc. ?!) Pourquoi donc mobiliser la racialisation de ces femmes dans un cas et pas dans l’autre ?
¤ Portail des civilisations anciennes Du viol colonial Le viol des Africaines et des Afro-descendantes par des Européens était un phénomène si répandu depuis la « découverte de l’Afrique » qu’un peintre flamand, Christiaen van Couwenbergh (1604-1667), en fit un tableau qui se trouve conservé en France au musée de Strasbourg. Dans cette peinture intitulée « Le rapt de la négresse » ou « le viol de la négresse », qui constitue un document exceptionnel, deux jeunes Européens, nus, s’apprêtent à violer une Africaine. L’un deux la montre du doigt en se moquant de ses lamentations, tandis qu’un troisième homme qui, lui, est resté habillé, semble exprimer la réprobation que partage manifestement le peintre qui a voulu dénoncer crûment ce qui devait se pratiquer couramment en Afrique, dans les colonies et en Europe. Le viol – comme c’est le cas ici – était généralement collectif, ce qui permettait d’éviter de se poser les questions de paternité qui pouvaient s’ensuivre. C’était aussi une manière d’accroître le « cheptel » humain d’une plantation.
L'effroyable assassinat de Jasmine Petite, que les services sociaux suédois ont refusé d'écouter | Le ticket de Metro d'Ovidie Militantes de la Rose Alliance, dont faisait partie Jasmine Petite (DR) Jasmine Petite, travailleuse du sexe suédoise, a été sauvagement assassinée jeudi par son ancien compagnon et père de ses enfants. Si ce n’est pas l’Etat suédois qui a porté le coup fatal à Jasmine, il a été indirectement complice de sa mort. Jasmine Petite était une militante active, membre de l’organisation Rose Alliance qui défend les droits des travailleur(se)s du sexe. Jasmine, comme beaucoup de femmes victimes de pervers narcissiques, a tenté d’échapper à son bourreau en le quittant. Lors de la séparation, les services sociaux ont décidé de retirer à Jasmine la garde de ses enfants, de manière totalement arbitraire, et de le confier à cet homme, dont les violences avaient été à plusieurs reprises signalées, en vain. Au cours du combat qu’elle a mené lors de quatre procès, Jasmine a souhaité faire entendre sa voix, soutenue par ses consoeurs. Aujourd’hui, Jasmine, 27 ans, est morte.
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