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De la Charte d’Athènes à la Charte d’Aalborg : un renversement de perspectives

De la Charte d’Athènes à la Charte d’Aalborg : un renversement de perspectives
Au-delà d’une remise en question générale, la vision de la ville durable retourne comme un gant les principes fondamentaux de la Charte d’Athènes. Bien que la profession des urbanistes ne soit pas entièrement acquise à cette façon de voir, la réflexion est en bonne voie. On peut citer à cet égard plusieurs initiatives européennes qui se réclament d’un développement urbain durable en se distanciant symétriquement des préceptes corbuséens : la charte de la Société des Urbanistes Européens (1), ou le Livre Blanc du Conseil des Architectes d’Europe (2). Le guide pour le développement durable publié récemment par le Conseil Européen des Urbanistes (3), qui a intégré un certain nombre de retours d’expérience, exprime aussi clairement ce changement d’optique. Une soixantaine d’années séparent l’élaboration de la Charte d’Aalborg et celle de la Charte d’Athènes. Annexe Les principaux points de la Charte d’Aalborg (extraits commentés) Texte intégral : www.sustainable-cities.org

Biennale 2010 / Expositions / La Ville mobile Comment les nouveaux enjeux liées au développement durable influent-ils sur notre façon de nous déplacer ? Dans un monde en mouvement perpétuel, quels sont les lieux où l’on peut encore prendre le temps de le perdre ? Comment les applications de la révolution numérique façonnent-elles les nouveaux comportements urbains ? L’exposition La Ville mobile nous propose un voyage au sein des métropoles contemporaines, cités en extension dans lesquelles les impératifs et les exigences liés à la mobilité engendrent une vision inédite de notre environnement. La ville, un espace palpitant, collectif, partagé Lieu de rassemblement de millions d’individus, qui y vivent, y travaillent, s’y déplacent chaque jour, la ville n’est pas un simple cadre de vie mais également un espace à s’approprier de manière collective, lors de grandes manifestations ou de rendez-vous réguliers, autour d’événements emblématiques. Retrouver l’essence de l’espace public, un lieu de partage, de rencontres et de gratuité.

Les éco-quartiers sont-ils le futur de la ville ? C’est dans les villes que sont consommés 75% de l’énergie mondiale. Elles sont encore très dépendantes des énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz naturel). Ces cinquante dernières années, les villes européennes se sont étendues en moyennes de 78% alors que les populations ne grossissaient que de 33%. L’étalement urbain entraîne un allongement des distances et donc une augmentation du trafic automobile. Si, vingt ans après le Sommet de la Terre, les clignotants sont encore plus rouges qu’alors, certains experts mettent en cause un urbanisme qui ne serait jamais sorti de l’utopie fonctionnaliste issue de la Charte d’Athènes de 1933, séparant les fonctions de la ville (habiter, circuler, travailler, consommer). Enfin et surtout, de quelles marges de manœuvre dispose-t-on ? BedZed Difficile de définir l’éco-quartier autrement que sous la forme du « portrait-robot ». Ne le perdons pas de vue, l’objectif est entre autres de lutter contre l’étalement urbain. De nouveaux ghettos ? Masdar

La ville durable : l'hypothèse d'un tournant urbanistique en Europe La problématique de la ville durable, ou du développement urbain durable, termes couramment employés l’un pour l’autre, constitue un « après-Rio ». Au cours de la décennie 1990, la notion de développement durable se territorialise, est appropriée par les acteurs d’une manière très inégale selon les villes et les régions en fonction des initiatives locales mais aussi du travail de traduction opéré par certaines associations et institutions environnementales. Le terme de ville durable – sustainable city – désigne un horizon politique de portée lointaine, sert de référentiel prospectif, tandis que le développement urbain durable renvoie au processus d’internalisation du développement durable dans l’urbanisme, selon des modalités plus professionnelles que politiques. Il serait faux de penser que cette problématique n’est pas inédite, ou qu’elle n’a pas dépassé le stade d’une rhétorique. L’écologie urbaine des années 1960-1970 n’est pas la seule racine de la ville durable. Source : C.

NosVilles – La revue de presse de l'urbaniste CRE Imaginer le Québec autrement* vous invite à découvrir tout au long de douze albums photos, regroupés sous huit grandes thématiques, des exemples d'ailleurs et d'ici, afin d'explorer les façons d'aménager différemment nos villes et villages québécois. Pourquoi faire différemment? Pour réduire notre dépendance à l'automobile, pour préserver nos espaces naturels et nos terres agricoles, pour consommer moins de ressources, pour rentabiliser nos infrastructures. La campagne Imaginer le Québec autrement est une réalisation du Conseil régional de l'environnement de la Capitale-Nationale. *Le titre de la campagne Imaginer le Québec autrement a été choisi au tout début de son élaboration, au printemps 2010.

Urban Mobs Formes de villes Formes de villes en Europe et aux États-Unis Les villes d’Europe et des États-Unis ont fait l’objet de nombreuses approches comparatives, qui soulignent les contrastes de densités (faibles aux États-Unis, plus fortes en Europe), de formes des trames viaires (plutôt orthogonales aux États-Unis, radioconcentriques en Europe), de paysages urbains (passage brutal de la verticalité des centres à l’horizontalité des périphéries aux États-Unis, gradient plus régulier en Europe). L’objet de notre recherche est de voir s’il est possible de résumer une partie de ces différences à travers l’élaboration d’une forme type pour chacun des continents, qui servirait non pas d’aboutissement mais au contraire de point de départ pour des travaux de modélisation urbaine. C’est en effet à l’occasion d’une thèse [1] utilisant un modèle multi-agent pour simuler l’évolution de la répartition des activités urbaines en Europe et aux États-Unis que nous avons débuté ce travail. Bibliographie DELISLE F. (2008).

La régulation des feux tricolores Le Pôle circulation de la ville de Paris ou PC Lutèce Source : Site de la Mairie de Paris. Le métier de traficien est encore assez peu connu du grand public dans la mesure où il n’existe pas véritablement d’Ecole ni d’Université menant à ce type d’emploi en dehors de l’Ecole Nationale des travaux publics de l’Etat (ENTPE) et de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées (ENPC). La formation préférentielle du traficien est donc, la plupart du temps, celle d’un ingénieur en génie civil. Mais au-delà même de la formation, en quoi consiste véritablement le métier de gestionnaire de la route ? Toutes les métropoles, toutes les villes moyennes sont aujourd’hui dotées d’équipements d’organisation du trafic (sans compter les gestionnaires des autoroutes). La régulation du traficL’amélioration et le renforcement des conditions de sécuritéL’application et la mise en œuvre de politiques de déplacement à l’échelle de la ville ou de la région urbaine Mais quelle est la nature de ce « programme » ?

Metropolitan Area Data from the State and Metropolitan Area Data Book Updates (as of February 4, 2009) Back to main page Metropolitan Areas B-1. Area and Population [Excel (106k), PDF (130k)] B-2. Components of Population Change [Excel (86k), PDF (131k)] B-3. Metropolitan Areas with Component Counties C-1. Micropolitan Areas D-1. [Excel] or the letters [xls] indicate a document is in the Microsoft® Excel® Spreadsheet Format (XLS). available for free from Microsoft®. denotes a file in Adobe’s Portable Document Format. available free from Adobe. indicates a link to a non-government web site.

Observatoire des inégalités 2 novembre 2011 - Neuilly-sur-Seine d’un côté, Roubaix de l’autre : deux villes très différentes, mais aussi très inégalitaires. Saint-Nazaire est la plus égalitaire. L’Observatoire des inégalités dévoile le premier classement des grandes villes selon le niveau des inégalités de revenus. Neuilly-sur-Seine et Paris sont les deux grandes villes françaises les plus inégalitaires en terme de revenus, si on utilise comme mesure l’indice de Gini [1]. Mais les inégalités se creusent aussi par le bas. Notre classement permet de mieux comprendre la disparité des territoires. Neuilly-sur-Seine (92) est la ville la plus inégalitaire parmi les plus grandes communes françaises, avec un indice de Gini égal à 0,517. Neuilly-sur-Seine (92) et Paris (75) sont les deux premières villes les plus inégalitaires selon l’indice de Gini. Neuilly-sur-Seine (92) arrive encore en tête avec 10 392 euros si l’on considère le revenu mensuel minimum des 10 % des individus les plus riches. - Pour aller plus loin :

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