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De la Charte d’Athènes à la Charte d’Aalborg : un renversement de perspectives

De la Charte d’Athènes à la Charte d’Aalborg : un renversement de perspectives
Au-delà d’une remise en question générale, la vision de la ville durable retourne comme un gant les principes fondamentaux de la Charte d’Athènes. Bien que la profession des urbanistes ne soit pas entièrement acquise à cette façon de voir, la réflexion est en bonne voie. On peut citer à cet égard plusieurs initiatives européennes qui se réclament d’un développement urbain durable en se distanciant symétriquement des préceptes corbuséens : la charte de la Société des Urbanistes Européens (1), ou le Livre Blanc du Conseil des Architectes d’Europe (2). Le guide pour le développement durable publié récemment par le Conseil Européen des Urbanistes (3), qui a intégré un certain nombre de retours d’expérience, exprime aussi clairement ce changement d’optique. Une soixantaine d’années séparent l’élaboration de la Charte d’Aalborg et celle de la Charte d’Athènes. Annexe Les principaux points de la Charte d’Aalborg (extraits commentés) Texte intégral : www.sustainable-cities.org

1. Quand les villes dévorent l’espace, que deviennent les campagnes ? Autour de la question 2. Quand les villes dévorent l’espace, que deviennent les campagnes ? Olivier Razemon, journaliste et Roland Castro, architecte, sont nos invités pour tenter de répondre à la question : « Quand les villes dévorent l’espace, que deviennent les campagnes ? Année après année, la campagne française disparaît sous la ville. Pour aborder ce sujet, nous recevons Olivier Razemon, journaliste, auteur avec Eric Hamelin du livre « La tentation du bitume » paru aux éditions Rue de l'échiquier et Roland Castro, architecte qui a préfacé le livre. Une erreur est survenue lors de l'envoi du mail... Le mail a bien été envoyé RFI dernières éditions OZ, Le grand projet Montpellier Nature Urbaine L’Agglomération de Montpellier se lance dans une nouvelle opération urbaine d’envergure. Le projet dénommé « OZ » vise à implanter un éco-quartier à proximité de la nouvelle gare TGV de Montpellier, en cœur d’agglomération. OZ, nouveau pôle d’affaires à Montpellier Ce projet « de nature urbaine » (nature, urbain, jeu de mot, toussa) comme l’appelle Montpellier Agglomération, devrait s’étaler sur 350 hectares et contribuer à la croissance de la ville au sens large du terme. Le futur quartier-gare est en effet pensé comme un pôle d’affaires européen, bénéficiant à la fois de 350 000 m² de bureaux d’activités tertiaires et d’infrastructures de transport de grande envergure. OZ, un quartier vivant et intégré à la ville Montpellier Agglomération tient cependant à favoriser un développement urbain complet et éviter ainsi de créer un urbanisme de quartiers cloisonnés, dépourvus de cohérence urbaine. OZ, un carrefour des transports de l’Agglo Montpelliéraine Crédit photos Montpellier Agglomération

Modes d’habiter urbains et ruraux : entre continuité et rupture 1Le passage de la ville à l’urbain (Choay, 1994) a marqué l’avènement d’une société postmoderne dans laquelle la polarisation de plus en plus forte des agglomérations sur l’espace local devait conduire à un nivellement des modes de vie. Le processus de périurbanisation, en cours depuis plusieurs décennies, illustre cette diffusion physique et sociale de l’urbain vers des espaces toujours plus éloignés et dépendants de la ville-centre. Pour comprendre l’incidence de cette extension morphologique des zones urbaines il semble important d’interroger les comportements spatiaux individuels qui découlent de ces relocalisations résidentielles. En effet, dans un contexte où le processus de métropolisation implique une polarisation très forte de l’emploi et des services par les pôles urbains, la grande majorité des individus se doivent de préserver une bonne accessibilité à la ville-centre pour réaliser nombre de leurs activités quotidiennes. 2L’article est organisé en quatre parties. Figure 1.

Presses universitaires de Paris Ouest - La ville et la justice spatiale 1 L’EXPRESSION « JUSTICE SPATIALE » ne s’est diffusée que très récemment et, encore aujourd’hui, géographes et aménageurs ont tendance à éviter l’usage explicite de l’adjectif « spatial » lorsqu’ils analysent la quête de nos sociétés contemporaines pour plus de justice et de démocratie. Soit la spatialité de la justice est ignorée dans ces travaux, soit elle est fondue (et souvent vidée de sa substance) dans des concepts apparentés tels que justice territoriale, justice environnementale, urbanisation de l’injustice, réduction des inégalités régionales, voire plus largement encore dans la quête générique d’une ville juste et d’une société juste. 2 L’objectif de cette brève présentation est d’expliquer pourquoi il est crucial d’un double point de vue théorique et pratique de mettre l’accent sur cette dimension spatiale de la justice, pas seulement dans la ville mais à toutes les échelles, du local au global. 2 Seeking Spatial Justice , University of Minnesota Press, 2010. 5 Pirie G.

Seeds in the city | Le Blogueur agriculture, arte, blog, blogueur, campagne, fleurs, jardin, paysan, paysans, plantes, urbain, ville, windowfarming En ce moment, dans les grandes villes du monde, la mode est à l’écologie sauvage. Un vandalisme positif qui consiste à exploiter le moindre espace disponible, public ou privé pour y insérer plantes, fleurs, mousse et autres végétaux afin d’interpeller les pouvoirs publics et l’opinion. Ce « situationnisme écologiste » vise à créer une biodiversité de proximité dans les villes, des espaces communautaires conviviaux et à bousculer les limites de la propriété privée. Il s’inspire largement de la « Guérilla verte », menée à New York par Liz Christy qui, à grand coups d’opérations écolos, a fait pousser « des fleurs pour vaincre la ségrégation raciale et sociale » dans sa ville. Les trous du bonheur Malgré leur appellation troublante, les « Holes of happiness » n’ont rien à voir avec l’industrie pornographique : des trous dans le béton d’où émerge une mini flore. Le jardin camion

SAMOA — Île de Nantes - Un nouveau regard sur la ville - Genèse du projet : 1987-2000 L’effondrement de la navale , ouvrant une brèche géographique et psychologique dans le territoire à la fin des années 80, est l’élément fondateur de la réflexion municipale qui mènera au projet île de Nantes . Le poids de la fin des chantiers Dubigeon La disparition des activités industrielles liées à la construction navale , à l’ouest de l’île , n’entraîne pas seulement la libération d’un espace qui doit être réinventé . Le temps de la réflexion Le devenir de l’île , soumis aux architectes-urbanistes Dominique Perrault et François Grether , se dessine dans l’étude remise à la municipalité en 1994. Pour formuler le projet , la municipalité lance en 1998 un marché de définition . Les signes d'un renouveau culturel Alors que la Maison des Hommes et des Techniques, qui prend ses quartiers dans le bâtiment réhabilité des Ateliers et chantiers de Nantes , diffuse l’histoire industrielle et sociale de Nantes , la culture s’empare des friches .

Séville compte attirer les touristes avec une étonnante architecture-sculpture - Réalisations Photo n° 1/20 © Fernando Alda (cliché daté du 5 février 2011) « Metropol Parasol » Le 27 mars 2011, la Ville de Séville (Espagne) a inauguré sur la « Plaza de la Encarnacion » sa nouvelle « icône architecturale » : une structure monumentale de 150 mètres de long, 70 mètres de large et 28 mètres de haut. Son auteur, l'architecte berlinois | Jürgen Mayer H., l'a surnommée « Metropol Parasol » car ses six corolles protègent les citadins du soleil sur une superficie de 11.000 mètres carrés. Lire la suite Photo n° 1/20 - © Fernando Alda (cliché daté du 5 février 2011) / LE MONITEUR.FR « Metropol Parasol » Le 27 mars 2011, la Ville de Séville (Espagne) a inauguré sur la « Plaza de la Encarnacion » sa nouvelle « icône architecturale » : une structure monumentale de 150 mètres de long, 70 mètres de large et 28 mètres de haut. Photos 20/20 Visite de l’opération « Metropol Parasol » à Séville (Espagne), par l’architecte Jürgen Mayer © Jürgen Mayer H. Liste des intervenants

Un diagnostic Diagnostic En vue de l'élaboration de son Projet Urbain, la Ville de Montpellier a confié à Algoé le soin de préparer un diagnostic global de la Ville, sur l'ensemble des champs concernant le Projet urbain, afin d'apporter aux équipes de concepteurs une vision d'ensemble de la situation montpelliéraine et de nourrir les enjeux portés à la réflexion des équipes. Ce diagnostic est organisé en trois grandes parties, correspondant aux trois grands enjeux portés développés dans le cahier des charges des équipes de concepteurs, chacune des parties étant constituées de fiches thématiques. Chaque fiche comprend : - La description et la problématisation du thème concerné, cartographiée le cas échéant - Un texte synthétiques sur les enjeux thématiques - Les documents de référence utilisés Liste des fiches 1. 1.1. 2. 2.1. 3. 3.1.

Faut-il lutter contre l’étalement urbain ? La lutte contre l’étalement urbain est souvent présentée comme l’une des variables-clés de la ville durable. Comment définir ce processus qui affecte toutes les villes en croissance ? Pourquoi cette forme de développement spatial fait-elle l’objet de critiques nombreuses et apparemment convergentes ? Ces critiques sont-elles légitimes ? Pourtant, n’existe-t-il pas des concepts plus pertinents que le concept d’étalement urbain pour mesurer les enjeux à la fois écologiques et sociaux de la croissance urbaine ? Eric Charmes est maître de conférences à L’institut français d’urbanisme (Paris 8). Sommaire des questions : Comment définir l’étalement urbain qui affecte les villes en croissance ? Comment définir l’étalement urbain qui affecte les villes en croissance ? Si cette vidéo ne marche pas malgré la présence de Flash ou que vous ne pouvez pas installer Flash (par exemple sur mobile), vous pouvez la voir directement sur Dailymotion.

Le périurbain, France du repli ? Il y a aujourd’hui une question périurbaine. Elle est en grande partie liée au succès que rencontre le Front national dans les territoires périurbains. Christophe Guilluy et Jacques Lévy, tous deux géographes [ 1 ] , ont largement contribué à attirer l’attention sur cette question. Le périurbain n’est pas la France périphérique Nous ne ferons que quelques remarques sur les thèses de Christophe Guilluy, non qu’elles manquent d’intérêt, encore moins parce qu’il n’y aurait rien à y redire. Le périurbain est-il une version dégradée de l’urbain ? Les analyses de Jacques Lévy sont très différentes, puisque pour lui, ce n’est pas une France « périphérique » qui s’oppose à une France des métropoles (territoires périurbains inclus), mais bien le périurbain qui s’oppose au cœur des métropoles. Il n’y a pas un mais des périurbains En réalité, il n’y a pas un mais des périurbains. Cette diversité de peuplement se retrouve dans les votes. Le choix du périurbain, refus des centres de ville ?

Le projet urbain L'urbanisme développé par Euroméditerranée pour répondre à la complexité liée au contexte et à la mise en oeuvre du projet dans la durée se traduit dans le schéma de référence . Celui-ci illustre le projet et ses objectifs et accompagne son évolution dans le respect de la cohérence d'ensemble : - Etendre le centre-ville vers le nord en liaison avec les quartiers périphériques, - Promouvoir le rayonnement métropolitain, - Assurer la mutation de ce secteur dégradé en créant un quartier attractif assurant la mixité fonctionnelle, sociale, générationnelle et en diversifiant les modes de transports, - Traiter l'interface entre la ville et le port. Le projet s'appuie pour cela sur le renforcement de la trame des espaces publics et du maillage végétal. Les axes majeurs, les entrées de ville et le front de mer sont ainsi recomposés afin d'assurer continuités et qualités urbaines.

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