PMA, GPA : les clés pour comprendre le débat a Manif pour tous qui a plombé le début de quinquennat de François Hollande en luttant contre le mariage gay, revient à la charge pour dénoncer la "familiphobie" du gouvernement et de la gauche, demander l'abrogation du mariage pour tous et l'interdiction de la PMA et "l'abolition universelle de la GPA". Où en est la France sur ces questions ? Pourquoi les réseaux du mouvement de Ludovine de la Rochère remontent-ils au créneau ? Comment font les autres pays ? Le point. 1. La procréation médicalement assistée (PMA) recouvre les différentes pratiques cliniques et biologiques d'aide à la fécondation : soit "in vitro" soit par donneur anonyme. La gestation pour autrui (GPA) désigne l'ensemble des méthodes de PMA dans lesquelles l'embryon est implanté (avec ou sans implantation d'un ovule fécondé in vitro) dans l'utérus d'une femme tierce, dite aussi "mère porteuse", pour porter l'enfant d'un couple, qu'il soit hétérosexuel infertile ou homosexuel. 2. 3. 4. 5.
Pour ou contre la gestation pour autrui ? En complément de mes précédentes contributions, et à titre d'information, je reproduits le texte de la Campagne à l’initiative de la Coordination Lesbienne en France, soutenue par la Coordination des associations pour le Droit à l’Avortement et la Contraception et le Planning Familial : Aujourd’hui qu’en est-il de la GPA ? Notre législation qui s’oppose à la commercialisation du corps humain et qui stipule, sans discussion possible, que « la mère est celle qui accouche » fait barrage au recours à la gestation pour autrui (GPA). Les tenants de la GPA s’emploient donc à faire sauter ces 2 verrous en relançant le débat en sa faveur à chaque révision de la loi de bioéthique. Des associations LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuelles et trans) s’y associent, défendant la GPA comme l’une des réponses à leur demande homoparentale. Une régression sociale constatée Le revers de cette demande est une régression sociale féroce, observée partout où la libéralisation de la GPA s’est instaurée.
Témoignages de Gestation pour autrui, mère porteuse, GPA Ce couple appelle MAIA à l’aide. Ils ont commencé une procédure GPA en Ukraine, comme d’autres couples coincés la-bas depuis des mois... Je m'appelle Julien et ma femme Nathalie, nous vous envoyons ce message parce que nous sommes en pleine phase de panique ! Nous sommes en pleine procédure GPA en Ukraine... Cependant notre joie est gâchée par les nouvelles peu rassurante d'autres Français que nous avons rencontré sur place et qui sont coincés en Ukraine depuis la naissance de leur(s) enfant(s) parfois depuis plus de 4 mois... L'ambassade de France tournent nos rêves en cauchemar pour les papiers de retour du bébé ! Pourquoi cela ne semble pas poser de problème pour revenir avec son enfant depuis d'autres pays pratiquant la GPA ? Si nous avons enfin ce bonheur, nous avons très peur d'être coincé là-bas pour je ne sais combien de temps ! Notre famille, nos amis nous encouragent et comprennent notre démarche. Je vous en supplie soyez persuasif lors de l'audition auprès des sénateurs...
La gestation pour autrui, violation des droits de l’homme et de la dignité La gestation pour autrui, généralement présentée comme une œuvre altruiste et généreuse, est une forme de procréation médicalement assistée qui permet à des couples stériles d’avoir des enfants. Elle ouvre en réalité la porte à toutes sortes d’abus car elle ne respecte pas la dignité humaine des personnes. Voici le texte de la communication donnée par l’auteur, docteur en droit, avocate, au Conseil de l’Europe puis au Parlement européen en avril et juillet 2012, à l’invitation de l’European Center for Law and Justice. LA GESTATION POUR AUTRUI est un contrat par lequel une femme accepte de porter un enfant pour quelqu’un d’autre. I- La gestation pour autrui Un contrat « est une convention par laquelle une ou plusieurs personnes s’obligent, envers une ou plusieurs autres, à donner, à faire ou à ne pas faire quelque chose »[1]. La femme, quant à elle, est utilisée par le ou les mandataires comme une machine permettant le développement d’un fœtus, c’est-à-dire comme un incubateur. A. B. A.
Enquête société Mères porteuses : les arguments pour et contre On en est où dans les autres pays ? La controverse sur la légalisation des mères porteuses dure depuis des années. La loi de bioéthique de 2004 devant être révisée l’an prochain, le débat se fait désormais plus que polémique. D’un côté, les partisans du « pour », de l’autre les adeptes du « contre ». Petit récapitulatif des arguments les plus souvent cités dans les deux camps. Emilie Poyard On en est où dans les autres pays ? La gestation pour autrui est autorisée au Canada, dans certains états américains (comme en Californie), en Belgique (en raison d’un vide juridique), au Danemark ou au Royaume-Uni (si ce n’est pas rémunéré), mais aussi en Israël, en Grèce ou en Finlande… On en est où en France ? On en est où en France ? Le fait pour une femme de porter l’embryon d’une autre, contre rémunération ou non, est interdit dans notre pays depuis 1994, après avoir été un temps toléré. En février, six Français sur 10 se disaient favorables à la légalisation. > www.etatsgenerauxdelabioethique.fr
Pourquoi sommes-nous contre la gestation pour autrui GPA ? Dans nos sociétés libérales et du chacun pour soi, voilà une nouvelle opportunité de gagner de l’argent : commercialiser la naissance des enfants. A l’instar d’une maison louée pour « les vacances » l’utérus serait loué pour fabriquer l’enfant désiré. Et voilà l’occasion d’ouvrir des agences de location, de développer la publicité sur les meilleures offres.etc. C’est déjà ce qui se pratique dans les pays où elle a été instaurée. Sauf que les femmes et leurs enfants ne sont pas des objets inanimésLe corps des femmes n’est pas une marchandise et l’enfant ne saurait être considéré comme un objet qu’on convoite et qu’on achète. ’un comme l’autre sont des êtres vivants susceptibles de souffrir dans leurs chairs et plus grave encore dans le développement harmonieux de leur psyché. Elle créera un nouvel asservissement des femmes (les plus pauvres, les sans profession, etc.) et donc, un nouveau créneau d’exploitation féminine. Certains e-s utopistes ou inconscient-e-s plaident pour le don.
GPA : l'Inde ouvre sa première "usine à bébés" L'Inde ouvre sa première usine à bébés © iStock Suivez l'actualité de terrafemina.com sur Facebook À Anand, dans la province du Gurujat en Inde, une clinique spécialisée dans la gestation pour autrui vient de voir le jour. Surfant sur le succès des mères porteuses, autorisées dans le pays depuis 2002, le Dr Nayna Patel a conçu cette « usine à bébés » pour répondre aux besoins des occidentaux en mal d'enfant. Autorisée depuis 2002, la gestation pour autrui est devenue en Inde un marché aussi lucratif que florissant. Pour mieux contrôler, mais aussi exploiter toutes les « ressources » de ce marché des mères porteuses, estimé à un milliard de dollars par an dans le pays, le Dr Nayna Patel, spécialiste de la fécondation in vitro, a décidé de créer une clinique dédiée à la gestation pour autrui. 8 000 dollars pour les mères porteuses Et le marché des mères porteuses en Inde n'est pas près de décroître. « Une exploitation des femmes défavorisées »
GPA : « J’ai vendu un appartement pour faire mon fils » - Rue89 - L'Obs Fabrice est le père célibataire et homosexuel d’un enfant né par mère porteuse en Inde. Au prix d’une longue bagarre administrative et de plusieurs milliers d’euros. Contrat de GPA indien Nous ne sommes qu’en février, mais quand il s’agit de son fils, Fabrice préfère prendre les devants : « Ça y est, je viens de l’inscrire à l’école pour la rentrée prochaine. » Il prévoit : il est habitué aux bâtons dans les roues. Une mère indienne, un père toulousain et zéro nationalité « D’abord j’ai pensé adopter, mais je trouvais ça compliqué : je ne voulais pas cacher mon homosexualité, et puis de toutes façons je n’avais pas de proches qui auraient pu “rassurer” les autorités si on avait des doutes sur moi.Faire un enfant avec un couple de lesbiennes, ça se serait terminé en rôle de père à mi-temps, donc non. Pas forcément la plus simple des trois, mais la bonne semble-t-il : un an et demi tout juste après avoir pris sa décision, Fabrice devient le père d’un petit Nathanaël. Ventres à louer