Les conditions de vie des civils pendant la guerre 14-18 Contexte historique Pendant la Première Guerre mondiale, le tribut payé par les poilus est, certes, impressionnant – 1 390 000 morts, près de trois millions de blessés dont 60 000 amputés –, mais ce conflit des plus meurtriers n’a pas épargné les populations civiles. En Belgique, qu’ils ont envahie malgré sa neutralité, les Allemands ne s’attendaient à aucune résistance, mais les Belges ralentissent la progression de l’ennemi, qui exerce des représailles sur la population : 200 civils sont tués dans l’incendie de Louvain, 400 otages sont exécutés à Tamines, 200 à Andenne, 670 à Dinant, hommes, femmes et enfants confondus. En août et septembre 1914, lors de leur avancée en Belgique et dans le nord de la France, les Allemands incendient des villages, bombardent des villes sans défense, et font rien moins que 6 000 victimes civiles. Analyse des images Les deux photographies sont extraites de ce fonds Anne Morgan et ont été prises dans des villages proches de Soissons. Interprétation
Le parcours du combattant de la guerre 1914-1918 - Pas à pas ¤ Qui a été mobilisé pendant la Première Guerre mondiale ? ¤ Le cas particulier des gardes civils Gros plan : Les textes qui organisent la garde civile. Gros plan : Un garde civil des Basses-Alpes, Hilarion Daumas. ¤ Etablir la liste des hommes d'une commune mobilisés en août 1914. ¤ Où trouver des informations pour retracer le parcours d'un combattant ? ¤ Trouver une photographie d'un combattant. ¤ L'information à l'arrière : le bulletin des communes. ¤ Retracer le parcours d'une recrue (1) - La vie avant les obligations militaires ¤ Retracer le parcours d'une recrue (3) - Le recensement ¤ Retracer le parcours d'une recrue (4) - La fiche matricule (1) : trouver ce document essentiel Gros plan : La classe de recrutement et le classe de mobilisation Gros plan : Instructions pour la tenue des registres matricules Gros plan : Le livret matricule Gros plan : Livret matricule / fiche matricule : comparaison du contenu par un exemple.
Première guerre mondiale une centaine de carnets de guerre 1914-1918 14/18 de poilus,carnets de route, carnets de campagne et d'albums photos durant la grande guerre 1914-1918 Mise à jour : Mars 2015 Dans cette rubrique vous y trouverez 195 carnets de guerre, de route, de campagne, lettres de soldats de 14/18, qui m’ont été offerts par des descendants (que je remercie encore) pour les publier sur mon site avec leur accord. Sont-ils des carnets de guerre ? Ou des carnets « d’anti-guerre » ? Je rappelle que ces carnets, ne peuvent être reproduits sans le consentement de leur propriétaire ou dépositaire. Vous y trouverez aussi des liens vers d’autres sites consacrés à ce genre de carnets. Si vous voulez y ajouter celui que vous possédez, je peux le mettre en ligne pour vous, contactez moi « Il apparaît entre les lignes de ces carnets, la souffrance journalière, l'attachement familial et l'espoir du retour, hélas hypothétique… » Didier 2009 Carnet de guerre 1914-1918 de René BRISSARD En cours de recopie Carnet de Guerre d’André GULLY, du 155e RI, puis prisonnier au camp de Meschede Carnets de guerre de Jules FROTTIER, infirmier, au 47e, puis 70e régiment territorial 191...
Une guerre totale : le sort des civils - 1918, la Grande Guerre s'achève... - Dossiers À la fin du XIXe et au début du XXe siècle des règles avaient été édictées pour, en principe, protéger les populations non-combattantes durant les conflits. Si les civils ne sont pas au cœur même des combats de la Grande Guerre, ils sont affectés de bien des manières par la violence de guerre : l'invasion, les bombardements, les souffrances affectives, sont trois épreuves parmi tant d'autres analysées par Anne Duménil dans "La guerre au XXe siècle, l'expérience des civils" (La Documentation photographique n° 8043, 2005). Invasion L'exode des Belges vers la France. Photo : Préfecture de police, La Documentation française © Présidence du Conseil. Agrandir l'image « Pour les civils, l'invasion constitue un moment de particulière vulnérabilité. Bombardement [...] Ypres (Belgique) détruit par les bombardements. Photo : Holzapfel © La Documentation française. Séparation, solitude et deuil Aux privations qui mettent en jeu les corps, s'ajoutent les épreuves affectives.
Pour en finir avec dix idées reçues sur la guerre de 14-18 La Grande Guerre est un événement si immense qu'il suscite sans cesse interprétations et réinterprétations. Son fort impact sur la société française alimente également la circulation d'images et de clichés qui ne correspondent pas à l'état du savoir des historiens. Le point sur dix idées reçues. 1. Les interprétations marxistes des origines de la guerre, derrière les réflexions de Lénine sur l'impérialisme comme stade suprême du capitalisme, allouent une place centrale aux rivalités économiques accentuées par la baisse tendancielle du taux de profit, et au caractère prédateur des milieux industriels. Mais l'historiographie a montré que les interdépendances étaient en fait très fortes entre les économies et que, pour nombre de secteurs (assurances, sociétés minières...), la paix était préférable à la guerre. 2. Il n'est pas évident de saisir rétrospectivement des sentiments, des perceptions de contemporains et encore moins de les agréger pour donner une tendance d'ensemble. 3. 4. 5. 6.
Les grandes dates de la Grande Guerre 1914-1918 - 12/03/2008 - LaDépêche Avec le décès de Lazare Ponticelli, disparaît le dernier soldat français ayant pris part à la guerre de 14-18, la Grande guerre, conflit effroyablement meurtrier dont voici les dates principales: - 28 juin: acte fondateur du conflit, l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand de Habsbourg à Sarajevo par un étudiant nationaliste serbe entraîne un mois plus tard la déclaration de guerre de l'Autriche-Hongrie à la Serbie. Le jeu des alliances entre puissances va faire basculer le monde dans un conflit sans précédent. - 31 juillet: assassinat de Jean Jaurès à Paris. - 1er août: mobilisation générale en France. - 3 août: déclaration de guerre de l'Allemagne à la Serbie et à la France. - 4 août: les troupes allemandes traversent la Belgique et pénètrent en France, tandis que la Grande-Bretagne déclare la guerre à l'Allemagne. - 23 août: le Japon rompt avec Berlin et Vienne. - 2 septembre: les troupes allemandes sont à 25 km de Paris, le gouvernement français s'installe à Bordeaux.
La vie à l'arrière et l'engagement des femmes - La vie des Français pendant le conflit 14-18 La population dite "à l’arrière", comporte tous ceux qui, tant militaires que civils, dans la guerre, ne prennent pas part aux opérations, il s’agit donc aussi bien des femmes, des vieillards, des enfants, des hommes politiques, etc… On oppose "l’arrière" au "front" sur lequel les combats ont lieu. A) La mobilisation de l'économie : Durant la guerre, toutes les forces politiques se rallient et forment l’Union sacrée, union de toutes les forces politiques françaises dans le combat contre l’Allemagne. Cependant, la guerre atteint fortement l’économie du pays. Pour combler ce « trou » dans l’économie, l’état mets en place une politique dirigiste, politique dans laquelle l’état joue un rôle important au niveau des décisions économiques. Toutes les usines s'unissent dans l'effort de la guerre afin d'être le plus productif possible pour répondre aux besoins en artillerie de l'armée. De plus l’Etat emprunte de l’argent aux citoyens afin de financer les coûts de la guerre. Femme au front
les débuts de l'armée indigène Les campagnes d'engagement volontaire de soldats de l'Afrique occidentale française, renforcées à partir de 1910 par le colonel MANGIN, ne suffisent plus à combler les pertes sur le front cinq ans plus tard. Le 28 septembre 1915, Henry BERENGER, sénateur de la Guadeloupe, présente à la commission un rapport sur une proposition de loi tendant à soumettre aux obligations militaires les Sénégalais des communes de plein exercice. Le recrutement permettra de « mettre fin à un état des choses qui mécontentait fort les noirs citoyens français du Sénégal ; ceux-ci ne se voyant pas soumis à la loi militaire française en concluaient que les blancs ne voulaient pas qu'ils fussent soldats avec eux ». Cette proposition de loi est l'amorce d'une démarche de recrutement à l'échelle des colonies françaises, bien plus ambitieuse, que le gouvernement met en œuvre dès octobre. Le principe de la participation des colonies à l'effort de guerre n'est pas discuté par les sénateurs.