Prostitution : Pourquoi et comment j'ai viré anti-abolitionnisme _ Les commentaires de ce blog sont toujours fermés. Blogger ne permet pas de les fermer, mais seulement de restreindre leur accès à une seule personne (soit moi même en fait), c'est donc pourquoi si vous essayez de poster, un message vous indiquera que "seuls les membres autorisés peuvent poster". Si vous souhaitez réagir à cet article, vous pouvez le faire via Twitter,Facebook, par mail... _ Cet article n'a pas vocation à présenter une critique GLOBALE des différents courants idéologiques relatifs à la prostitution, il se centre sur l'abolitionnisme. Le fait que je critique et mette en perspective diverses choses problématiques à son sujet ne signifie pas que les autres courants soient absolument épargnés de toute critique ou de toute chose problématique. Lorsque j'ai commencé à me prostituer il y a maintenant trois ans, je ne me suis pas du tout impliquée dans le versant politique de mon activité. A présent, du temps est passé. Alors quoi? _ Les fameux 80% _ La foire aux amalgames
Questions sur l'abolition de la prostitution Alors que l'assemblée nationale s'apprête à voter un texte de loi visant à abolir en droit la prostitution, avec notamment un volet pénalisant les clients de 1500 à 3000 euros, un certain nombre de questions se posent pour tout citoyen soucieux du respect des droits humains, à commencer ici par ceux des prostitués et prostituées. Je partirai de la discussion d'un éditorial de l'Humanité résumant les arguments "abolitionnistes" tiré de l'Humanité, pour poser des questions qui concernent tout républicain pour qui la définition des droits de chacun est une question d'intérêt général. Pour commencer, les quelques fois où comme tout le monde j'ai pu croiser dans la rue des professionnelles, je n'ai rien ressenti du romanesque qu'on peut voir dans certains films des années 50, j'ai plutôt perçu du glauque et de la misère. Pour autant, j'estime que ces sensations ne me donnent pas le droit de chercher à faire disparaître une activité sans demander leurs avis aux premiers concernés.
Débat : faut-il abolir la prostitution ? Où en est-on en France ? En juillet 2010, l’Assemblée nationale créait une mission d’information sur la prostitution en France. En avril dernier, Danielle Bousquet (PS), présidente de la mission, et Guy Geoffroy (UMP), rapporteur, présentaient leurs conclusions. La proposition de résolution qui sera présentée à l’Assemblée nationale le 6 décembre a pour but de réaffirmer la position abolitionniste de la France. L’idée ? Pénaliser le client et réduire la prostitution de rue. > Le site « Abolition 2012 ». Martine Billard, députée et co-présidente du Front de Gauche « Il n’y a eu pour l’instant que des réponses sécuritaires à la prostitution, notamment avec la loi sur le racolage passif adoptée en 2003, avec des mesures sur le terrain où les policiers repoussent les prostituées dans l’invisible. Les victimes, ce sont les femmes. Aujourd’hui, si les prostituées dénoncent leurs proxénètes, elles obtiennent une carte temporaire de trois mois mais ne sont pas protégées.
"Ce sont les acheteurs de sexe qu’il faut pénaliser" Un collectif de médecins, dont le généticien Axel Kahn, prend position en faveur de la proposition de loi pénalisant les clients et dépénalisant la prostitution. La prostitution, c'est un nombre incalculable et quotidien de pénétrations vaginales, anales, buccales non désirées. La question de la santé des personnes prostituées ne peut être posée si l'on refuse d'ouvrir les yeux sur cette réalité. L'Inspection générale des affaires sociales (IGAS), dans son rapport sur la santé des personnes prostituées, alerte sur les divers et nombreux problèmes liés à l'exercice de la prostitution : maladies sexuellement transmissibles, addictions et pathologies liées à la précarité, problèmes gynécologiques, lésions secondaires consécutives à des violences… La violence est inhérente à l'activité prostitutionnelle. Certains tentent de réduire la question de la santé au seul problème que constituent les maladies sexuellement transmissibles.
Prostitution : l'exception allemande Partager En Allemagne, depuis plus d'une décennie, la prostitution est encadrée. Cependant, les réseaux qui opèrent dans ce secteur échappent à tout contrôle. La réforme était censée normaliser la pofession mais, 11 ans plus tard, le constat est accablant. Face aux excès de la légalisation, des voix s'élèvent en Allemagne pour réclamer l'interdiction de la prostitution.
Proud to be a PUTE | SkepticalApple La prostitution est un vice. La société morale, ou plus exactement la police des mœurs a décrété que la sexualité tarifée devait être abolie comme on abolit l’esclavage ou la peine de mort. Mais qui sont ces contempteurs du corps pour juger de ma liberté d’user du mien comme je le souhaite ? Et qui sont-ils pour juger l’homme qui achète mes services sexuels quand j’y consens ? Les féministes abolitionnistes sont machistes. Les putes sont des infirmières des corps et des âmes. Et plus étonnant, c’est oublié des « féministes » abolitionnistes, figure de proue du combat contre la prostitution. Ces féministes, par leur aveuglement, font de généralités inexactes et de raisonnements infantiles des vérités intouchables et des combats idéologiques absurdes. Des féministes machistes gauchistes qui luttent pour ne pas jouir, parce que le corps, parce que l’argent. Définition. L’un des problèmes de la rhétorique abolitionniste c’est ce que l’on met derrière « prostitution ». La lutte : Like this:
Prostitution : "Pénaliser le client n'arrangera strictement rien" Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par François Béguin Dans un chat sur LeMonde.fr, Françoise Gil, sociologue, auteure de Prostitution : fantasmes et réalités (ESF éditeur, 2012), estime que la proposition de loi déposée par la députée PS Maud Olivier est "parfaitement hypocrite". Visiteur : Quel est l'intérêt de pénaliser le client ? Pourquoi ne pas, dans ce cas, bannir totalement la prostitution ? Françoise Gil : Je ne vois pas du tout l'intérêt de pénaliser les clients, cela n'arrangera strictement rien. Ni pour les prostituées ni pour les clients. On sait très bien que toutes les mesures de répression engendrent justement des effets très pervers : plus de délinquance, plus de violence. Ce projet de loi qui risque d'être voté prend pour point de départ les femmes qui sont dans des réseaux, qui sont contraintes. Lalie : Que pensez-vous du manifeste à paraître des "343 salauds", "Touche pas à ma pute" ? Déjà, j'aimerais qu'on me dise d'où vient ce chiffre. Tout à fait.
Analyse de la proposition de loi visant à lutter contre le système prostitutionnel En prévision des débats au parlement, Le Planning Familial a analysé cette proposition de loi et, pour lui, c'est une loi compassionnelle qui stigmatise les étrangères Le Planning Familial avait pris position sur la prostitution dès son Conseil d’administration de juin 2011. Confirmée par son Congrès en octobre 2012, cette position n’a pas pris une ride ! Le Planning Familial agit et lutte pour participer à la construction d’une société égalitaire, sans marchandisation et sans violence. Le Planning, mouvement féministe, s’appuyant sur son analyse des rapports sociaux de sexe, replace la prostitution dans un continuum de la domination masculine et refuse de faire des personnes prostituées des personnes « à part ». Dans ce contexte, pénaliser le client ne résoudra aucun des problèmes actuels, mais pénalisera d’abord les personnes se prostituant, en les renvoyant dans des espaces non protégés, ce qui aggravera leur isolement, leur clandestinité.
Prostitution… avec un peu d’empathie, ça marcherait pas mieux ? « Conscience ponctuelle Bon allez, aujourd’hui, je me sens inspiré pour écrire sur la prostitution… Il y a peu, un projet de loi a été discuté et a finalement été voté par le gouvernement français En gros, le principe de cette loi est de pénaliser les clients des prostituées (en les forçant à faire un stage de sensibilisation, ou en leur mettant une amende)… Pour comprendre cette loi, on va déjà se demander à quoi elle sert : officiellement, le but est de protéger les prostituées et d’améliorer la condition féminine… Mais en fait, le but final est d’abolir la prostitution, dans l’idée de préserver le droit des prostituées à disposer de leur corps. J’écris cela au féminin, car la majorité des travailleurs du sexe est composée de femmes, et cette loi cherche d’abord, officiellement, à les protéger, elles (d’ailleurs, l’une des portes paroles les plus médiatiques de cette proposition est la ministre actuelle du droit des femmes, et affiche clairement sa position anti-prostitution). La prostitution, c’est du viol !
Les lois qui tuent | Un peu de Mollesse… Et beaucoup de Muflerie (01/11/2013 by Artémise) Pénaliser et harceler les personnes qui se prostituent (lois sur le racolage, entre autres, pour ceux qui n’auraient pas suivi) fait partie des actions gouvernementales à fourrer dans la liste des choses allant odieusement à l’encontre des droits de l’Homme et du devoir de solidarité le plus élémentaire. Face à deux protagonistes dont les intérêts s’opposent dans un rapport de force (définition d’un rapport commercial/salarial aujourd’hui en France) en l’occurrence putes vs clients, j’aurais tendance à préférer que la loi protège le plus vulnérable des deux. savez-vous pourquoi cette illustration figure ici ? Dans le cadre de la pross, quelle soit réglementée ou pas, le rapport commercial influence le comportement de l’acheteur qui va raisonner, grosso modo, comme tout consommateur lambda. Je suis plutôt d’accord avec le discours strassien pour remettre en question le fait d’amalgamer systématiquement les agresseurs des prostituées et leurs clients. Like this:
Les carottes sont cuites pour l’industrie du sexe en Suède: voici pourquoi Un article de Joan Smith pour The Independent. Lien sur l’article original : Why the game’s up for Sweden’s sex trade Traduction française de Martin Dufresne. Joan Smith « En Suède, des lois innovatrices en matière de prostitution criminalisent les prostitueurs et pas les prostituées. Le résultat: une baisse de 70 pour cent du chiffre d’affaires de l’industrie. Je suis assise à l’arrière d’une voiture de police banalisée sur la petite île de Skeppsholmen, juste à l’est du pittoresque Vieux-Stockholm. Ce qui se passe ensuite est typique de la façon dont fonctionne en pratique la loi suédoise qui pénalise l’achat de sexe. « Acheter du sexe est l’un des crimes les plus honteux pour l’homme arrêté », explique le détective, Simon Haggstrom. La décision prise par la Suède de renverser des siècles de préjugés au sujet de la prostitution et de criminaliser les acheteurs de sexe a provoqué l’étonnement lorsque cette loi est entrée en vigueur en 1999. « Elles n’ont pas confiance en eux-mêmes.
Le « modèle suédois » est un échec En guise d’appel à la manifestation du samedi 7 juillet 2012 (Paris, Place Pigalle, 14H30) pour les droits des travailleurs et travailleuses du sexe, et contre la pénalisation du client, il nous a paru utile de revenir sur le rapport de la mission parlementaire sur la prostitution présidée par la députée PS Danielle Bousquet, qui a servi de support à l’offensive contre la prostitution... et les prostituées. Le rapport de Danielle Bousquet est critiquable sur nombre de points : sélection de quelques témoignages individuels les plus larmoyants principalement par le biais d’associations luttant contre la prostitution, interviews de faux experts, citations de faux chiffres sans aucune méthodologie scientifique, amalgames entre le travail sexuel de rue et l’industrie du sexe dans son ensemble, entre le nombre d’arrestations et le nombre de travailleur-ses, entre les travailleur-ses du sexe étrangers et les victimes de la traite, etc. « Nous ne faisons pas de réduction des risques en Suède.
Punir les clients des prostitués : le modèle suédois a bon dos La France envisage d’imiter la Suède, qui pénalise les clients depuis 1999. Efficace ou pas ? Rue89 a épluché toutes les études sur le sujet. La France est abolitionniste en matière de prostitution, qu’on se le dise, même si la grande majorité des gens ne savent pas exactement ce que cela signifie. En gros, Paris est contre la prostitution, mais pas contre les prostitué(e)s. « Je suis abolitionniste et fière de l’être », répète Najat Vallaud-Belkacem, ministre du Droit des femmes. « Je ne supporte pas qu’on vienne m’expliquer que la prostitution est une activité comme les autres », nous confiait-elle au début de l’été. La nouvelle majorité socialiste a supprimé le délit de « racolage passif », et une commission parlementaire, de droite et de gauche, soutenue par la ministre, envisage, à la place, de punir les client(e)s. « Il faut trouver un nouveau cadre de responsabilisation du principal acteur : le client », poursuit la ministre. Alors la Suède. La Suède, l’argument d’autorité En anglais