Pédagogie et révolution numérique
Le numérique va-t-il révolutionner l’École ? Pas de "tsunami numérique" pour la Revue internationale d'éducation de Sèvres, mais la découverte des usages des TIC dans une dizaine de pays développés ou pas. En utilisant son incroyable réseau de correspondants, la Revue nous emmène en Corée du sud, en Éthiopie, aux États-Unis, en Australie , aux Pays-Bas comme en Argentine, pour ne citer que ces pays, assurant ainsi une vision de tous les continents. Elle dresse ainsi le portrait d'une extraordinaire diversité des usages et des pédagogies mobilisées avec le numérique. Cette diversité même montre que le numérique cherche encore partout sa juste place dans les systèmes éducatifs. Si le numérique a pris tellement d'importance, partout, dans les systèmes éducatifs c'est que la pression sociale est très forte, remarquent justement Bernard Cornu et Jean-Pierre Véran qui coordonnent ce numéro 67 de la Revue internationale d'éducation de Sèvres. Des approches variées du numérique Un doute général
En classe avec Montessori
Méthode des six chapeaux
La méthode des six chapeaux, extraite de l'ouvrage Six chapeaux pour penser[1],[2], est une méthode de structuration de la pensée personnelle ou de groupe, développée par Edward de Bono, permettant de résoudre les problèmes en favorisant la pensée critique et en évitant la censure précoce des idées nouvelles, dérangeantes ou inhabituelles[3]. Selon Karadag et al., cette méthode permet de développer la pensée créative en présentant et en systématisant des pensées et des suggestions dans un format spécifiquement défini[4]. Pour cela, les participants sont invités à aborder la question en prenant ensemble tour à tour différents « chapeaux » d'une couleur particulière. L'ordre d'adoption des chapeaux varie en fonction du type de problème. L'enjeu est de mobiliser un processus de « pensée parallèle » simple et efficace qui aide les gens à sortir des limites de l'étroitesse d'esprit, de la pensée unidirectionnelle et des positions fixes (De Bono, 1985[1]). Portail du management
La pédagogie 3.0, où l’art de valider l’impact direct de l’enseignement sur la réussite des élèves
Rencontre avec Stéphane Côté pour en savoir plus sur son approche d’enseignement novatrice, qu’il nomme « la pédagogique 3.0 ». Née d’une incessante remise en question de la part d’un enseignant du primaire, la « pédagogie 3.0 » se veut un bel équilibre entre la pratique enseignante et le besoin d’appliquer des méthodes probantes éprouvées en classe. En effet, Stéphane Côté, admirateur du professeur John Hattie, de l’Université de Toronto et auteur de Visible Learning, est l’un de ceux qui éprouvent le besoin de valider l’impact direct que ses stratégies d’apprentissage ont sur la réussite de ses élèves. Une évolution logique de la pédagogie contemporaine La terminologie reprend quelque peu celle des différentes nomenclatures d’Internet (Web 1.0, 2.0, etc.) pour identifier différents courants de la pédagogie moderne : L’approche utilise donc la compétition pour permettre aux élèves de se dépasser à travers différents affrontements de nature pédagogique. Sur le même thème 20 février 2013
Ped 3.01 : Quand l’inspiration devient tangible (+4,8%)!
Quand j’ai quitté mon poste de conseiller pédagogique, il y a 2 ans, je voulais trouver un ensemble de situations que l’on pourrait proposer aux élèves afin de leur faire mieux apprendre des notions et simultanément, que leurs résultats puissent monter. Je ne voulais plus juste trouver des situations motivantes, ou des projets stimulants, je voulais un impact clair et positif sur l’ensemble des élèves. Malgré le fait que les tâches du nouveau niveau sont toujours plus lourdes que celles du niveau antérieure (textes plus longs, plus d’inférence, problèmes mathématiques requérant plus d’étapes pour leur résolution et techniques de mathématiques plus complexes), je suis convaincu que malgré tout, les notes peuvent quand même monter. Voyons si j’ai raison! La pédagogie 3.01 repose sur un moto singulier mais puissant, soit qu’un élève qui progresse est un élève engagé. Les parentsL’enseignantet le plus important : l’élève Les parents Les enseignants Les élèves Le fichier Excel 1. 2. 3. 4. 5.
La pédagogie inversée - Université Nice Sophia Antipolis
La pédagogie inversée La pédagogie inversée, ça vous tente ? Iannis Aliferis est physicien, Maître de Conférences à l'Université Nice Sophia Antipolis. Il enseigne l'électromagnétisme, les télécommunications, l'électronique, et les phénomènes stochastiques à Polytech'Nice Sophia, et mène parallèlement des recherches sur la diffraction directe et inverse en électromagnétisme, l'imagerie micro-onde, le retournement temporel, et les méthodes numériques appliquées à l'électromagnétisme au LEAT (Laboratoire d'Électronique, Antennes et Télécommunications, UMR CNRS 7248). Mais Iannis Aliferis est surtout l'un des pédagogues les plus innovants de l'Université de Nice, qui sait utiliser les moyens numériques et techniques mis à sa disposition pour réinventer son enseignement (PACTIVANS). Le film ci-dessus a été préparé et monté par Estelle Coll et David Fernandez, membres de l'équipe du service des pédagogies innovantes. Lire aussi l'interview de Iannis Aliferis sur le site de l'UNS.
Les secrets de l’éducation à la finlandaise : chaque élève est important | Kaizen magazine
Depuis plus de dix ans le système éducatif finlandais fait figure de modèle en Europe et plus largement dans les pays occidentaux. Ce petit pays a obtenu des résultats faramineux aux évaluations internationales PISA[1] menées par l’OCDE (2ème mondial en Sciences, 3ème en lecture et 6ème en mathématiques en 2009, loin devant tous les pays occidentaux). Pour comprendre ce phénomène, Paul Robert, principal de collège dans le Gard, a participé à deux voyages d’étude en Finlande. Il a pu y visiter des établissements scolaires de tous niveaux : un jardin d’enfants, deux écoles primaires, deux collèges, deux lycées, un lycée professionnel, une université et un centre de formation continue. Chaque élève est important Il y aurait beaucoup à dire sur le modèle finlandais, ses pratiques, sa structure et ses modes d’évaluation, mais ce qui fait le secret de son étonnante réussite réside peut être dans le choix du pays de replacer l’élève, et non les savoirs, au cœur du système scolaire.