Le cerveau des femmes a moins de connexions que celui des hommes Certains clichés ont la vie dure, d'autres sont parfois démontrés par la science. Selon une étude de la faculté de médecine de l'Université de Pennsylvanie (est), les hommes montreraient une plus grande connectivité neuronale entre le devant du cerveau, siège de la coordination de l'action, et l'arrière, où loge le cervelet, source de l'intuition. "Ces cartes de la connectivité cérébrale montrent des différences frappantes et aussi complémentaires dans l'architecture du cerveau humain, qui aident à fournir une base neuronale potentielle expliquant pourquoi les hommes excellent dans certaines tâches et les femmes dans d'autres", relève Ragini Verma, professeur de radiologie et principal auteur de ces travaux publiés dans les Comptes-rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS). Pour parvenir à cette conclusion, l'étude a porté sur 949 personnes, soit 521 femmes et 428 hommes âgés de 9 à 22 ans. Cerveau monotâche vs multitâche
5000 euros pour des notes de cours, l'offre internet du jour On découvre une offre qui a de quoi inciter les étudiants à soigner leurs prises de notes en cours ! En effet, depuis plusieurs mois, comme le révèle le site Vousnousils, le site monamphi suggère aux étudiants de mettre en ligne les notes prises durant les cours. Les notes de ces étudiants seront alors évaluées, jugées par d’autres étudiants. Une fois l’année terminée, les 10 étudiants qui ont obtenu les meilleures appréciations se verront offrir des bourses de 5000 euros : " Les étudiants auront aussi la possibilité de remporter des places de cinéma ou de concert, des entrées pour des parcs d’attraction ou encore des cartes-cadeaux ". Arsène Lemaire, le fondateur du site, explique : c’est "une façon de remettre en place par voie privée des bourses au mérite ". Un bon plan alors quand on sait que les étudiants rencontrent souvent des problèmes financiers. Si l’idée peut ravir les étudiants, elle passe mal du côté des enseignants.
Classements : oubliez Pisa, on est forts dans plein d’autres trucs ! Deux places perdues. La France, désormais 25e, est doucement humiliée par la publication ce mardi des résultats de l’enquête Pisa, menée par l’OCDE. Tous les trois ans, ce programme compare les systèmes éducatifs d’une soixantaine de pays. C’est à chaque fois l’occasion de titrer sur l’anémie de l’école française ou sur les défauts du classement. La France paye notamment ses mauvais résultats en mathématiques. La merditude des choses Ces derniers mois, les classements en tout genre sont surtout l’occasion d’illustrer l’enlisement supposé de la France dans la merditude des choses. On en arrive à se demander : existe-t-il des classements dans lesquels la France progresse ? Des progrès en matière de parité Petit miracle. Les critères ? Dans ce panorama, la France a progressé de douze places en 2013, par rapport à l’année précédente. Il n’y a pas non plus de quoi faire les fiérots : nous ne sommes que 45e. Pas de pétrole mais des idées Les trouble-joie souligneront que l’Allemagne est 15e...
Questions de classe(s) Le texte de Didier Muguet, reproduit ci-dessous avec son autorisation, non seulement est une des plus riches analyses de PISA publiée, mais il met aussi en parallèle ce qu’induit cet outil non critiqué et ce que devrait être le rôle de l’école dans une éducation émancipatrice (entre autres dans la culture scientifique) - BC - Didier MUGUET Peillon "décroche totalement"… des réalités ! Les gouvernants ont, pour établir un diagnostic sur l’état de leurs écoles, un oracle infaillible qu’ils consultent régulièrement avant de prendre les décisions que requiert leur autorité, comme les rois consultaient leurs astrologues et leurs mages. Mais cette fois, le ministre pratique lui-même la divination avant même de consulter la pythie de l’OCDE qui ne parlera que début décembre.Interrogé le 10 octobre sur un média , il a déclaré : "vous allez voir, en décembre, on va avoir les nouvelles études PISA. La France décroche totalement" ! La Corée, un modèle ? PISA , c’est quoi ? Dans la boite noire 2. 3. 5.
Jeune prof banlieue Jérémie Fontanieu a 25 ans, il est professeur agrégé de sciences économiques et sociales au lycée Delacroix de Drancy, et il est en train d’emmener sa classe de Terminale vers un objectif de 100% de réussite au baccalauréat. Où est l’exploit ? Dans l’historique des statistiques de ce lycée : à Drancy, dans le « 9-3 » comme il le dit lui-même, le taux de réussite au bac ES est de 70%, contre 91,5 % pour la moyenne nationale en 2013. Un tiers des élèves redouble ou quitte le lycée sans le bac, et nombreux sont ceux qui l’obtiennent de justesse, pour aller ensuite échouer en fac, le seul débouché possible pour ceux dont les dossiers médiocres ne permettent pas d’alternative. Drancy, c’est « une banlieue difficile », cet univers qui nourrit les fantasmes médiatiques, à grands renforts de territoires abandonnées, et de « zones de non droit ». Dans Les enseignants victimes de l’abandon des banlieues, Sophie Audoubert en parlait de cette façon : « Dès le début, je me suis planté ! Pur pragmatisme
Cerveau : les stéréotypes sur les hommes et les femmes confirmés ? Les cerveaux des hommes et des femmes ne seraient pas branchés de la même manière. C’est ce qu’affirment des chercheurs américains, qui confirment ainsi de vieux stéréotypes sur les deux genres. Les femmes sont plus multitâches, les hommes plus compétitifs… En matière de genre, les clichés fusent et se transmettent souvent de génération en génération. Voilà une étude qui conforte un certain nombre de stéréotypes. Selon des travaux publiés dans les Comptes rendus de l’Académie américaine des sciences (Pnas), les cerveaux des hommes et des femmes sont branchés différemment. Une caractéristique qui permet d’expliquer un certain nombre de comportement propres à chacun des deux sexes. Les différences entre hommes et femmes expliquées par le cerveau 521 femmes et 428 hommes en bonne santé, âgés de neuf à vingt-deux ans, ont été observés dans le cadre de cette étude. > Lire aussi : Les hommes seraient aussi multitâches que les femmes Par Cécile David
HTC News Metro Tuesday, May 20, 2014 7:23 PM GMT EDUCATION - L'internat d'excellence de Cachan (Val-de-Marne), ouvert en 2010 pour accueillir des élèves méritants issus de milieux défavorisés, va fermer ses portes à la rentrée 2015. L'établissement connaîtrait notamment des problèmes de financement. Cinq ans après son inauguration, il devrait déjà fermer ses portes. Problèmes de financement "C'est la fin, les classes vont fermer", a déclaré à l'AFP Dominique Chauvin du Snes, évoquant entre autres des problèmes de financement pour cet établissement, ouvert en 2010 et accueillant environ 90 élèves de 4e et 3e. Mesure emblématique du gouvernement Sarkozy, les 44 internats d'excellence présents sur le territoire ont été lancés en 2008 dans le but d'accueillir des élèves boursiers méritants issus de milieux défavorisés et de leur offrir un environnement favorable pour étudier et réussir. Le rectorat silencieux "Le problème est que c'est un projet ambigu", a estimé Dominique Chauvin.
Profs de prépas : « Pourquoi grand diable nous payer moins ? » Pour financer les ZEP, Peillon veut baisser le salaire des profs de prépas. Rencontre avec Julien, prof de maths, qui refuse l’étiquette de nantis de l’Education nationale. La cour du lycée Henri-IV, qui comprend plusieurs classes préparatoires, en mars 2007 (POUZET/SIPA) Rue d’Ulm, vendredi 29 novembre. Il se passe quelque chose d’inhabituel à l’Ecole normale supérieure. Ils interrompent une réunion des jurys littéraires. « Ils [les profs de prépas, ndlr] refusent d’être considérés par leur employeur comme des privilégiés spoliant leurs propres collègues. « Nous monter les uns contre les autres » Il est applaudi. Depuis que Vincent Peillon a annoncé vouloir modifier le temps de travail et la rémunération de ces enseignants, il fait partie de ceux qui se mobilisent pour sauver leur statut. Dans un manifeste [voir PDF ci-contre], les profs de prépas disent avoir ressenti ce projet de décret « comme un coup de poing dans l’estomac ». Julien en sera. Le projet contesté de Vincent Peillon
PISA : France et Belgique, champions de l'inégalité Le service d’étude de l’Appel pour une école démocratique (Aped) a entrepris une analyse autonome et originale des données fournies par l’enquête PISA 2012. Ce travail confirme malheureusement la situation catastrophique de l’enseignement en Belgique et en France en matière d’équité sociale. Il apporte également des éléments nouveaux qui démontrent à quel point les mécanismes de ségrégation — sociale ou académique — sont importants dans la reproduction de ces inégalités scolaires. Etude PISA 2012 de l’Aped Cliquez pour télécharger le document de 50 pages au format PDF (2,3 Mo) Présentation : En France comme en Belgique, la nouvelle édition des enquêtes PISA a fait couler beaucoup d’encre. Notre étude montre que ces inégalités sociales ou liées à l’immigration sont avant tout le résultat de puissants mécanismes de ségrégation. Il ne s’agit pas de se lamenter sur un constat, mais d’identifier et de promouvoir les mesures structurelles capables de renverser la situation. Résumé
Les 10 commandements pour trouver son stage en entreprise Recevez nos newsletters : Après quelques années de formation, voici venu le temps de vous confronter à la réalité de l’entreprise. Le stage, qu’il soit de fin d’étude ou en cours de cursus, est un passage obligé dans des études supérieures. Voici un guide pour vous aider à trouver celui qui fera la différence sur votre CV. 1. Déterminer son projet professionnel Même si vous n’en êtes pas encore tout à fait au début de votre carrière, n’envoyez pas votre CV et votre lettre de motivation sans réfléchir à votre projet professionnel. 2. Pour déterminer en quoi votre profil peut s’insérer sur le marché de l’emploi, commencez par analyser les offres d’emploi! 3. La première priorité quand on cherche un stage, c’est d’éliminer les offres inintéressantes. 1.Quel sera mon rôle au sein du service? 4. La tournure de votre stage dépendra du secteur d’activité choisi, mais aussi de la taille de l’entreprise. 5. 6. 7. 8. Certes, vous n’avez pas le carnet d’adresse d’un cadre aguerri. 9. 10.
Michel Wieviorka, L'impératif numérique ou La nouvelle ère des sciences humaines et sociales ? 1La montée en puissance, depuis une trentaine d’années, du numérique et des configurations sociotechniques associées, a entraîné une véritable mutation culturelle. Ce changement radical transforme notre relation cognitive au monde et pourrait constituer un tournant anthropologique mettant en question les sciences humaines et sociales (SHS) et ses acteurs. Face à l’impératif numérique – selon le titre de ce manifeste d’une soixantaine de pages – Michel Wieviorka invite, de façon pressante, le lecteur à ne pas abandonner le domaine à des spécialistes et à prendre la mesure des enjeux qui sont vitaux pour les SHS . 2L’outil numérique est à l’origine de larges bouleversements dans notre perception et notre compréhension du monde, tout comme nos conditions de travail et de vie. 3Des travaux, dans le courant des digital studies, explorent les formes numériques de production et de transmission des savoirs et montrent des orientations d’avenir. 1 (...)
LDLC.com lance son école du numérique En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies afin de réaliser des statistiques d'audiences et vous proposer une navigation optimale, la possibilité de partager des contenus sur des réseaux sociaux ainsi que des services et offres adaptés à vos centres d'intérêts. Pour en savoir plus et paramétrer les cookies... en partie ensoleillé Vent : 10km/h - UV : 1 Replay Emissions A l'instar de Xavier Niel, Laurent de la Clergerie, président de LDLC.com, a décidé d'ouvrir une école du numérique. Après Xavier Niel c'est Laurent de la Clergerie, le président de LDLC.com, qui lance son école du numérique. "L'Ecole", c'est son nom, a pour but de résoudre deux difficultés des entreprises. "Depuis la création de LDLC en 1996, on a dû créer un certain nombre de métiers qui n’existaient pas", explique Laurent de la Clergerie. Former la main-d'oeuvre "L'Ecole" sera financée à 100% par LDLC. Des élèves recrutés sur un mode "très entreprise" Tweeter Partager A lire aussi
Vincent Peillon veut «repenser» le collège unique Satisfaisant les syndicats, le ministre de l'Éducation a surtout annoncé vendredi 4000 postes supplémentaires dans les collèges. «Il convient de repenser le collège unique car il est une étape essentielle de la scolarité obligatoire et un moment déterminant pour la poursuite des études.» En saisissant hier le tout nouveau Conseil supérieur des programmes (CSE), le ministre de l'Éducation a officiellement ouvert le dossier collège, prometteur de débats. Outre la suppression annoncée de la note de vie scolaire, Vincent Peillon a distillé une série d'annonces, laissant dubitatifs les syndicats d'enseignants. Ainsi, quelque 4000 postes sont annoncés dans les collèges, ouverts sur trois ans (dont 1500 pour la rentrée 2014). Bien loin de cette vision, l'Unsa, en appelle à un «collège pour tous» et voit dans ce nouveau temps annoncé par le ministre la possibilité de mettre en œuvre, parallèlement au temps de classe ordinaire, des «pédagogies différenciées».
Moi je mooc, et vous? Le MOOC en 4 lettres MOOC est donc un acronyme anglais (« Massive Open Online Course ») qui a fait la une de nombreux journaux. Sa traduction en français CLOM, pour Cours en Ligne Ouvert et Massif, n'est pas forcément beaucoup plus explicite. Il s'agit donc d'un Cours, au sens universitaire, avec un début, une fin, une équipe d'enseignants qui accompagne les étudiants, une acquisition de connaissances et des activités qui permettent d'appliquer ces nouvelles connaissances. Ce cours est en Ligne et Ouvert, ce qui signifie que n'importe quel internaute intéressé peut s'inscrire, et devenir — plutôt qu'un étudiant — un participant à ce cours. L'attribut Massif est ainsi une conséquence de cette ouverture puisque, si la communication et le bouche à oreille fonctionnent bien, plusieurs milliers, voire dizaines ou centaines de milliers, d'internautes peuvent s'y inscrire. Creative Co Rien ne change, et tout change Trouver son MOOC Apprendre en ligne