www.cafepedagogique.net/Documents/103ElemRey.htm Vous êtes un des meilleurs connaisseurs des "compétences". Le mot est désormais partout, mais le sens en est souvent polymorphe... Quelle est votre approche ? Parler des compétences, c’est à la fois à la mode et assez ancien. Peut-on mettre de l'ordre dans ce qu'on appelle les compétences ? Je propose d’établir un certain nombre de distinctions. L’idée de « compétence générale » repose sur plusieurs idées à discuter : - la structure commune d’un « problème » ou d’une « hypothèse »- la capacité des individus à repérer ce qui serait commnu dans des structures diverses- que la même opération mentale soit à l’œuvre pour traiter ces situations diverses.Les résultats de la recherche en psychologie cognitive vont dans le sens d’un refus de ces trois suppositions. Les compétences spécifiques sont beaucoup plus dans la tradition scolaire, dans chaque discipline. Que peut-on faire ?
Ces collèges qui ont supprimé les notes... Par François Jarraud Critiquées de toutes parts, les notes n'ont plus la cote. Mais ce n'est pas pour autant que l'approche par compétences séduise les enseignants. D'autant que le premier contact, qui rompt avec une tradition d' évaluation plus que centenaire, prend la forme du livret personnel de compétences (LPC), un fastidieux pensum bureaucratique, un vrai antidote au plaisir d'enseigner. "C'est une enseignante de passage dans l'établissement qui a lancé l'idée", explique Jean-Claude Rogeon, principal du collège Guiton à La Rochelle. Pourquoi avoir fait ce choix ? Pourtant ces équipes se sont heurtées à des résistances. Dans la réussite de ces projets, le rôle de l'encadrement semble essentiel. Reste le bilan. François Jarraud Liens : Le dossier de Surgères Un dossier du Café Sur le LPC
Pourquoi et comment évaluer par compétences L’évaluation par compétences est à la mode dans les salons du ministère de l’Éducation Nationale depuis plusieurs années. Différentes annonces récentes, sur la mise en place d’une Conférence nationale sur l’évaluation des élèves, ou sur l’instauration d’un nouveau socle commun de connaissances au collège, confirment cette tendance.] Dans la pratique pourtant, les choses changent peu. Si en Primaire, les enseignants évaluent souvent par compétences, particulièrement dans leurs bilans trimestriels, ce système est souvent jugé puéril et inadapté au secondaire, où le mode d’évaluation quasi exclusif reste la traditionnelle note sur 20. Le socle commun de connaissances en place au collège, le B2I, imposent dans les textes une validation de compétences, mais dans la pratique, cela s’opère souvent sans véritable concertation, en cochant des croix en fin d’année, pour remplir des tableaux. J’avais déjà rédigé un article, il y a 3 ans, qui relatait ma première expérience.
L'évaluation pour apprendre, apprendre à évaluer - Les classes sans note Une tendance qui s'affirme La tendance des "classes sans note" apparaît de manière explicite dans la base nationale d'Expérithèque (actions déclarées et suivies par les CARDIE en académie) : les actions ou dispositifs centrés sur les modes d'évaluation des élèves (approche compétences ou encore "classes sans notes") se répartissent également entre innovation et article 34. L'inscription administrative n'est donc pas signifiante en elle-même ; elle est facteur souvent du contexte local et de l'autorisation que les acteurs se donnent à changer des routines que formellement rien n'impose, si ce n'est la conformité à des évaluations de sortie de cycle (ex. DNB ou Bac). La plupart s'inscrit dans le collège, en concernant une classe d'âge d'élèves finalement élevés à l'ère du Socle commun entré en vigueur dans le premier degré depuis plus de cinq ans. Une pratique collective et plus réflexive de l'évaluation Quelques exemples
Plus de notes : l’affaire de tous Quelles qu’en soient les justifications pédagogiques, la suppression des notes n’a guère de sens si ce n’est que le choix d’un enseignant. Ce collège en a fait une affaire collective, et cet article écrit à plusieurs voix en témoigne. En deux années scolaires, notre collège a connu une profonde métamorphose, du point de vue de la relation entre professeurs et élèves comme du point de vue des pratiques pédagogiques. En 2010, dans le cadre de la construction de notre projet d’établissement, nous faisions un double constat : nos élèves de 6e décrochaient très vite et un tiers des élèves du collège parvenu au lycée général redoublaient leur classe de 2de. Comment faire acquérir à tous le minimum nécessaire tout en développant l’excellence ? C’est grâce à de nombreuses concertations et de la formation que nous avons vu nos pratiques changer. Tout cela n’est pas allé sans débat entre nous. Ce projet ne pouvait pas se réaliser sans les parents. « On se sent plus rassuré. Un professeur d’EPS :
Classes sans notes : une expérience concluante La Classe sans notes. Une expérience au Collège d’Uzès Paul ROBERT L’idée de classes sans notes a germé au Collège Lou Redounet en 2009-2010, dans le cadre des discussions autour de la mise en place du Socle Commun, en Conseil Pédagogique et à la suite d’une conférence donnée au collège par M. Jean-Michel Zakhartchouk, enseignant et co-rédacteur des "Cahiers Pédagogiques". Après consultation de l’ensemble des professeurs, il s’est avéré qu’il n’était pas réaliste de lancer l’expérience sur tout un niveau 6ème comme cela avait été initialement envisagé. L’outil choisi pour l’évaluation des compétences a été le logiciel « SACocs » qui permet aux professeurs de constituer très souplement leur référentiel en se basant sur le "Socle commun de Connaissances et Compétences" (S3C) mais aussi sur les programmes du niveau. Les principaux points qui ressortent des différents bilans − L’Impact sur les élèves : − Du côté des parents : − Du côté des professeurs : − Du point de vue de l’établissement : .
dial_148_supprimer_notes_college_c.thiriet.pdf Pour en finir (ou presque) avec les notes - Évaluer par les compétences Devant les inconvénients maintes fois montrés des évaluations par la note, certains pays comme la Belgique tentent de passer à l’évaluation par les compétences.En France, à côté des livrets de maternelle et des évaluations nationales en CE2, 6e, 5e et seconde, des professeurs tentent de sortir un peu de notre système traditionnel dans une perspective d’évaluation formative. Un témoignage concret au collège en français, en sixième et cinquième. « - M’dame, c’est noté ? - Non, ce n’est pas noté, c’est évalué ! Beaucoup d’élèves et leurs parents se comportent en consommateurs attendant une note comme on attend une rétribution : « tout travail mérite salaire »... L’institution néanmoins s’inquiète de la violence scolaire, nous apprend, à nous enseignants, qu’il faut combattre l’échec scolaire (comme on réduirait la « fracture sociale » ?) De quelques conséquences de l’abus des notes L’utilisation des notes chiffrées engendre des effets négatifs non négligeables. Une évaluation différenciée
collège 2016 - l'évaluation L'évaluation, quelles finalités ? La refondation de l’école demande de « faire évoluer et diversifier les modalités de notation et d'évaluation des élèves de l'école primaire et du collège pour éviter une « notation-sanction » à faible valeur pédagogique et privilégier une évaluation positive, simple et lisible, valorisant les progrès, encourageant les initiatives et compréhensible par les familles. » Les programmes sont conçus par cycles de trois ans favorisant ainsi la construction d'une évaluation qui doit "permettre de mesurer le degré d'acquisition des connaissances et des compétences ainsi que la progression de l'élève". Deux finalités à l’évaluation : une évaluation tournée vers les besoins des élèves au service de la construction des compétences. La validation de ces acquis n’intervient qu’en fin de cycle et pour le DNB. Télécharger le document académique : évaluer pour faire réussir les élèves. Quels contenus d'apprentissage évaluer ? Quel suivi ? Quels repères ?
collège 2016 - compétences Le socle commun de connaissances, de compétences et de culture, un « programme » pour les programmes ? Le socle commun de connaissances, de compétences et de culture définit les finalités de la scolarité obligatoire. Il se décline en cinq domaines de connaissances et de compétences : les langages pour penser et communiquer : comprendre, s'exprimer en utilisant la langue française à l'oral et à l'écrit ; comprendre, s'exprimer en utilisant une langue étrangère et, le cas échéant, une langue régionale ; comprendre, s'exprimer en utilisant les langages mathématiques, scientifiques et informatiques ; comprendre, s'exprimer en utilisant les langages des arts et du corps. les méthodes et outils pour apprendre ; la formation de personne et du citoyen ; les systèmes naturels et les systèmes techniques ; les représentations du monde et l’activité humaine. décret du 31 mars 2015 - le socle commun de connaissances, de compétences et de culture Compétences ou connaissances ? Quelles temporalités ?
collège 2016 - l'évaluation L'évaluation, quelles finalités ? La refondation de l’école demande de « faire évoluer et diversifier les modalités de notation et d'évaluation des élèves de l'école primaire et du collège pour éviter une « notation-sanction » à faible valeur pédagogique et privilégier une évaluation positive, simple et lisible, valorisant les progrès, encourageant les initiatives et compréhensible par les familles. » Les programmes sont conçus par cycles de trois ans favorisant ainsi la construction d'une évaluation qui doit "permettre de mesurer le degré d'acquisition des connaissances et des compétences ainsi que la progression de l'élève". Deux finalités à l’évaluation : une évaluation tournée vers les besoins des élèves au service de la construction des compétences. Pour le dire autrement, deux fonctions à l'évaluation : Télécharger le document académique : évaluer pour faire réussir les élèves. Voir en particulier les fiches 1, 2, 3, 4, 6, 7 du document "évaluer pour faire réussir les élèves" .
competences_arts_plastiques_collegeDEF.pdf