Incroyable : La première implantation d'un crâne en plastique
Un nouveau pas dans l'utilisation de l'imprimante 3D en médecine : une équipe de chirurgiens néerlandais a implanté un crâne entièrement fabriqué par impression 3D. C'est à Utrecht aux Pays-bas, que cette opération de 23 heures a eu lieu. Réalisée il y a trois mois, les médecins ont préféré attendre de voir l’évolution de la patiente avant de rendre l'information publique. Une grave maladie provoquait la compression du cerveau ÉPAISSEUR. La jeune femme souffrait d'une maladie rare qui provoquait un épaississement progressif de son crâne. Les chirurgiens Bon Verweij et Marvick Muradin de l'UMC d'Utrecht ont décidé de remplacer le crâne par un implant fabriqué grâce à la collaboration avec une firme australienne spécialisée dans l'impression 3D. Un crâne strictement identique à celui de la patiente ! MODÉLISATION. Après l'impression d’une copie tridimensionnelle à partir du fichier numérique, l’opération a ensuite consisté à enlever le crâne malade et à le remplacer par l’artificiel.
Les nouvelles technologies vont transformer la vie des personnes âgées
En décembre 2005, la Maison-Blanche a accueilli une conférence entièrement consacrée à l'impact que vont avoir les nouvelles technologies de l'information sur la qualité de vie des personnes âgées. Cette conférence réunissait les principaux acteurs du secteur, constructeurs informatiques, industriels de l'électronique et associations. "La société doit mettre en place de nouveaux liens et de nouvelles formes de médiation avec les personnes âgées et les progrès de la technologie doivent nous permettre d'atteindre ce but" a souligné Eric Dishman qui a ajouté "La technologie, si elle est employée judicieusement, peut améliorer de manière décisive la qualité de vie des personnes âgées en leur permettant notamment de rester chez elles le plus longtemps possible dans des conditions de sécurité et de dignité acceptables". Le moins qu'on puisse dire est que dans ce domaine, l'imagination des industriels et des chercheurs et sans limite. René Trégouët Sénateur honoraire Noter cet article :
Open Innovation dans le secteur de la santé : le cas GE
Le secteur de la santé est un secteur nécessitant des budgets de recherche et Développement très importants. Le coût prohibitif est lié à la notion de risque et au faible taux de succès rencontré entre les phases de recherche et la commercialisation de produits sur le marché. La pharmaceutique est un secteur emblématique de ces difficulté. Face à ces contraintes, les sociétés de ce secteur ont su repérer et utiliser les avantages de l’Open Innovation (« Innovation ouverte » ou encore « Innovation Partagée ») afin de diminuer leurs risques et les coûts associés. Elly Lilly fut ainsi un des pionniers à mettre en place des stratégies d’Open Innovation. Depuis, la majorité des grands acteurs du domaine l’utilisent à différents degrés : Pfizer, Sanofi… Dans un secteur très proche, la société General Electric a su elle aussi mettre à profit cette démarche. Après ce 1er succès, GE renouvelle sa démarche pour son activité « Healthcare » et lance le ‘Healthymagination’. Healthymagination Décryptage
Les gérontechnologies vont combiner domotique et santé
S’agissant de l’objectif de sobriété énergétique et de réduction drastique des émissions de gaz effet de serre du secteur du bâtiment, il faut rappeler que la marge de progression est tout à fait considérable, comme l’a notamment montré une remarquable étude réalisée en 2008 par une équipe de recherche d’EDF et publiée dans l’excellente revue « Futuribles ». Cette étude montrait en effet que la France pourrait, même sans ruptures technologiques majeures, ne plus recourir, d’ici 2050, aux énergies fossiles dans le bâtiment sans augmenter de façon significative la demande d’électricité et en réduisant, de surcroît, ses émissions de CO2 de 90 millions de tonnes par an. Mais parvenir à un tel objectif suppose non seulement une intégration massive des énergies renouvelables dans les bâtiments mais également une réduction d’un facteur trois de leur consommation énergétique moyenne, en combinant les potentialités de l’isolation thermique et des technologies numériques.
Ces robots qui veulent séduire les grands-parents
Le 24 avril dernier, le ministre du Redressement productif et la ministre déléguée aux personnes âgées ont donné le coup d'envoi de ce qui devrait être une révolution sociétale : le lancement d'une filière économique des technologies pour les personnes âgées et dépendantes. La domotique, la télésurveillance, sont des outils déjà très utilisés. Mais les robots tentent aussi de se faire une place, malgré de nombreux freins. Sami, le robot capable de faire des gestes © Radio France - Etienne Monin Buddy. L'entrée de la technologie et de la robotique dans le quotidien des seniors, un double enjeu D'après le rapport du conseiller général Luc Broussy, en 2040 près de quatre millions de personnes auront 85 ans et plus en France. Et pour les entreprises l'explosion du nombre de seniors, c'est un filon dont le taux de croissance est estimé à 15 % par an par le ministère des personnes âgées. Si aucun robot n'est aujourd'hui commercialisé, ils sont par contre déjà testés par les personnes âgées.