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Le romantisme

Le romantisme
D’abord courant littéraire et musical, le romantisme apparaît en peinture comme mode d’expression de sentiments intérieurs, ceux-là même que le rococo s’appliquait tant à dissimuler, mais désormais assumés au point d’en devenir l’objectif principal de l’artiste, au point de surpasser si besoin l’aspect esthétique de l’oeuvre. L’art romantique est le langage artistique d’une société qui se cherche dans une pensée nouvelle après avoir tué l’ancienne, se reconstruit entre empires, monarchies et républiques, s’affole dans une révolution industrielle sans en maîtriser le développement. La passion du baroque et la frivolité du rococo ont laissé la place au doute et les artistes l’expriment chacun à leur manière, sans style commun, ou plutôt avec chacun son style. Certains privilégient le dessin, d’autres la matière et la touche, d’autres encore la couleur. Son contemporain William Turner ose plus encore déstructurer ses compositions. Related:  Mouvements littéraires et registres

Le classicisme Le classicisme caractérise l'école de peinture française du XVIIeme siècle. En réponse aux extravagances du baroque, le mouvement s'inspire des maîtres de la renaissance classique et devient un langage pictural au service de la monarchie absolue. Le classicisme puise ses racines en Italie dans le travail d’Annibal Carrache qui, à l’opposé de Caravage, renoue avec la tradition classique de la renaissance. Contrairement au baroque qui recherche le débordement et le mouvement, le classicisme offre une composition claire et ordonnée dans laquelle le massage s’énonce de manière évidente et sans détour. La monarchie absolue mise en place par Louis XIII et Louis XIV a permis à la France de devenir l’état le plus puissant d’Europe. Nicolas Poussin est la figure majeure du courant. il commence très jeune sa carrière de peintre et s'installe à Rome à partir de 1624. En France, Charles Le Brun est le peintre officiel de la cour de Louis XIV.

Caracteristiques Wikipédia Le réalisme En voulant être de son temps et en rejetant les sujets historiques, le réalisme représente la vie quotidienne en France sous la deuxième république et le second Empire. Animé par sa proximité aux idées socialistes de l’époque, le courant se veut une controverse tant idéologie qu’artistique. Alors que la contestation picturale est portée en Angleterre par les préraphaélites elle est, en France, exprimée par une génération d’artistes désireux de moderniser l’art, non pas en rejetant le passé, mais en redéfinissant sa culture, son style et ses objectifs. Pour la première fois l’idée de futur et le questionnement sur l’évolution de la société se font sentir dans l’image. La peinture d’histoire ne montre plus que de l’histoire contemporaine. Les références au monde intérieur et à la psyché chère aux génies romantiques sont abolies à la faveur d’une réalité uniquement visible. Gustave Courbet dès 1850 s’exprime dans un style que l’on qualifie alors de réaliste.

Histoire de l'art L'art baroque Identité artistique d’une époque, le courant baroque réunit des styles différents, souvent propres aux artistes et à leur origine. La remise en question du langage maniériste trouve sa réponse à travers un message essentiellement religieux au sein de l’Europe catholique ou, au contraire, dans un style qui réussit à s’adapter à l’iconoclasme protestant. GENERALITES Le terme baroque qui signifie bizarre ou grossier est un mot péjoratif qui sera utilisé par les artistes du XIXe siècle pour désigner l’art qui évolua entre 1600 et 1720 environ. Si le langage pictural propose une nouvelle syntaxe visuelle ce n’est pas une rupture radicale par rapport au siècle passé mais plutôt une évolution des codes de représentations à travers une mise en page innovante et un vocabulaire original. La fusion de ces tendances devient, selon la sensibilité des artistes et leur attachement plus ou moins marqué à l’un de ces styles particuliers, le mouvement baroque.

vikidia La peinture romantique est un courant artistique qui domine de la fin du XVIIIe siècle au milieu du XIXe siècle dans le domaine de la peinture. Le peintre romantique s'intéresse aux sujets fournis par l'actualité dans différents pays européens. L'artiste devant la grandeur de la Nature encore vierge est aussi un des thèmes romantiques. Eugène Delacroix, William Turner, John Constable sont des grands peintres romantiques. De nouvelles sources d' inspiration[modifier | modifier le wikicode] Rencontre entre deux cavaliers maures. Le peintre romantique puise son inspiration ailleurs que dans les ruines ou les personnages héroïques de la Rome antique, comme c'était souvent l'occasion dans les périodes précédentes. , les légendes nordiques, celtiques ou du Moyen Âge. Un autre regard sur le monde[modifier | modifier le wikicode] Le peintre romantique rejette la peinture académique, nourrit des sujets de l'Antiquité romaine à tendance historique et héroïque. Le massacre de Scio.

La renaissance Le courant renaissance couvre une période longue de deux siècles durant lesquels la peinture s’exprime différemment selon la région, l’école picturale ou encore le contexte politico-social. Ce vaste mouvement est généralement divisé en trois périodes : la première renaissance (1400 - 1500), la renaissance classique (1500 - 1520) et le maniérisme (1520 - 1600). Le nouveau style s’impose d’abord en Italie dès le XVe siècle. La découverte de l’Amérique en 1492 dévoile un monde beaucoup plus vaste que ce que l’on croyait et excite la convoitise et l’ambition des monarques des grands Etats européens, devenus titulaires d’un pouvoir de plus en plus centralisé. Le pape n’est plus le chef spirituel auquel on vouait une allégeance aveugle mais devient un concurrent que l’on cherche à s’allier ou au contraire à soumettre. L’humanisme permet également au portrait d’apparaître, genre jusqu’alors prohibé par le pouvoir religieux pour lequel l’individu n’avait pas d’importance en soi.

Wikipédia La peinture romantique est un courant pictural issu du romantisme qui s’étend environ de 1770 à 1870 et peut être divisé en trois périodes distinctes : 1780-1822 ou préromantisme,1822-1843 ou l’apogée du romantisme,1843-1870 ou tradition post-romantique. Chacune de ces périodes possède ses particularités. Contexte[modifier | modifier le code] Au XVIIIe siècle, l'influence française dans le domaine des arts s'étend à toute l'Europe. L'Angleterre tentera de s'affranchir de cette domination, mais sa différence se fait entendre principalement dans les domaines de la philosophie et de la jurisprudence. La découverte et l'exploration de Pompéi (1750) et d'Herculanum sont considérées par les historiens comme signifiant l'apparition du néoclassicisme. 1780-1820 ou préromantisme[modifier | modifier le code] Cette période est caractérisée par le fait qu’elle se développe en parallèle avec le néoclassicisme mais en opposition avec ce courant. L’Angleterre[modifier | modifier le code]

Le surréalisme Le surréalisme s’inspire des théories psychanalytiques de Freud. À travers une exploration de l’inconscient et l’interprétation des rêves, les surréalistes proposent des images de mondes poétiques empreintes d’une atmosphère énigmatique. Au début du siècle, les nouvelles théories de Freud sur l’inconscient et l’analyse des rêves intéressent et fascine nombre d’intellectuels. Mais les surréalistes ne cherchent pas à interpréter les rêves ou l’inconscient. Max Ernst propose des mondes étranges peuplés d’êtres hybrides fantastiques qui évoquent les représentations du passé médiéval de Jérôme Bosch ou des Riches Heures du Duc de Berry. Magritte crée des images fortement symboliques, énigmes et de non-sens linguistiques. En effet, la technique de Dali semble ancrée dans la pure tradition de la peinture de la Renaissance Italienne et du trompe l’oeil. Henri Michaux n’est pas seulement le grand poète écrivain que l’on connaît.

Vikidia La querelle des Anciens et des Modernes | BNF ESSENTIELS Une célèbre querelle anime la fin du XVIIe siècle : au modèle antique, défendu par les « Anciens », s’opposent des formes nouvelles pratiquées par les « Modernes ». Au XVIIIe siècle, le combat penche nettement du côté des Modernes : le Louvre plus beau que le Colisée, Pascal plus profond que Platon, Boileau supérieur à Horace… On peut voir dans cette querelle une articulation spectaculaire du siècle de Louis XIV sur celui de Louis XV et la traiter comme un “événement”, ou n’en faire qu'un épisode de l'éternelle rivalité des générations, mais ce serait en limiter l'enjeu. La rivalité entre Versailles et Paris, la cour et la ville, s’affirme. Les écrivains survivants de la période classique – Boileau, Racine, La Fontaine, Bossuet ou La Bruyère – font partie de l'establishment et sont fidèles aux doctrines officielles de l’Académie française. EN SAVOIR PLUS> Voltaire, Le Mondain, Paris, 1736

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