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Les années trente en URSS

Les années trente en URSS
La période de la fin des années trente en URSS est appelée Grande Terreur. Ces années de violence et de purges se déroulent dans un contexte où Staline cherche à définitivement contrôler le parti dans une situation internationale grosse de périls. La grande purge va toucher en profondeur l'encadrement du parti, les cadres de l'industrie, le corps des officiers, les élites culturelles... Kirov Premier incident lors du congrès du parti en 1934. Purifier le parti Le renouvellement du parti a pour conséquence la difficulté de ses dirigeants à le contrôler. Accélération de la répression En août 1936, Staline fait juger Kamenev et Zinoviev et 14 autres personnes, accusés d'avoir constitué un "centre terroriste trotsko-zinoviéviste", déjà responsable de l'assassinat de Kirov, et qui complotait d'assassiner Staline et la plupart des membres du Politburo, pour restaurer le capitalisme avec l'aide de fascistes allemands et japonais. D'après Martin Malia, La Tragédie soviétique, Seuil Related:  2. L'URSS de Lénine à Staline

Histoire de l'URSS sous Staline Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vous lisez un « bon article ». L’URSS sous Staline est un État souvent présenté comme l'un des principaux exemples de totalitarisme[note 1], modelé par un dirigeant qui disposait de la totalité des pouvoirs et se fit entourer d'un intense culte de la personnalité. L’avènement de Joseph Staline, le secrétaire général (ou Guensek) du Parti communiste pan-soviétique des bolcheviks, entre 1927 et 1929, marque le lancement d’une transformation brutale et radicale de la société soviétique. La modernisation économique du pays fut cependant payée par d'énormes exigences de travail imposées ou consenties. La mutation de la société fut accompagnée d'une politique de répressions massives, inaugurée par une chasse aux paysans récalcitrants qualifiés de Koulaks ou aux opposants politiques, et graduellement étendue à la totalité du corps social. Histoire générale de la période stalinienne[modifier | modifier le code] Drapeau de l’URSS de 1923 à 1955

Le stalinisme de guerre Entre 1941 et 1945, l'Union Soviétique et le Troisième Reich se livrent une lutte à mort dont l'issue doit déterminer la destinée de millions d'individus. Face au fléau que représente l'invasion allemande, le régime stalinien doit réinventer le modèle soviétique pour lui permettre de mener la 'Grande Guerre Patriotique'. Entre guerre idéologique et lutte patriotique, de la résistance au châtiment, l'étude du stalinisme de guerre livre le récit d'une Union Soviétique plongée dans le chaos de la Seconde Guerre Mondiale. Le dimanche 22 juin 1941, à 3h30, la Wehrmacht entre en Union Soviétique sans déclaration de guerre, violant le pacte de non-agression signé le 23 août 1939 entre celle-ci et l'Allemagne. Vassili Grossman, témoin direct du front, raconte dans ses Carnets de guerre : " Au moment où la guerre a commencé, beaucoup de commandants en chef et de généraux étaient en villégiature à Sotchi. Une économie de guerre sui generis Une déstalinisation spontanée ?

Stalinisme "Toupictionnaire" : le dictionnaire de politique Définition du stalinisme Etymologie : du nom de Joseph Staline, "l'homme d'acier" en russe (Jossip Vissarionovitch Djougatchvili, 1879-1953), homme d'Etat et dirigeant de l'Union Soviétique de 1924 à 1953. Le stalinisme désigne le mode de gouvernement de l'URSS pendant la période où Joseph Staline fut au pouvoir, ainsi que les régimes mis en place par ceux qui s'en sont inspirés, comme Enver Hoxha en Albanie ou Kim Il Sung en Corée du Nord. Le stalinisme prend la forme d'une dictature d'un parti unique (parti communiste) ou d'un leader autocratique qui impose sa politique de manière tyrannique par la répression, la terreur et l'élimination physique des adversaires politiques ou considérés comme tels. Staline n'était pas un théoricien ni un idéologue, mais plutôt un propagandiste et un opportuniste sachant prendre ses adversaires à contre-pied et en faire "des traîtres". >>> Terme connexe : Communisme >>> Terme connexe : Déstalinisation

La propagande stalinienne Se préparer à un contrôle sur l'URSS de Staline. I. Ce qu’il faut retenir de ce chapitre. II. Pour tester ses connaissances. III. Quelques exemples de sujets. Le chapitre consacré à l’URSS au temps de Staline est le second du programme de 3ème. A l’issue de ce chapitre, il faut donc retenir tous les éléments qui font de l’état stalinien une dictature totalitaire. En tous les cas, Staline est l’un des premiers, plusieurs années avant Hitler, à installer dans son pays tous les moyens qui vont lui permettre de contrôler la population soviétique : Une intense propagande que Staline utilise pour construire ce culte de la personnalité qui le présente comme un père pour le peuple soviétique. Staline n’est pas seulement l’organisateur d’un régime totalitaire. La situation n’est pas différente pour les industries soviétiques. 1. Communisme, collectivisation des terres, planification industrielle, Kolkhozes, goulag, culte de la personnalité, propagande. 2. Staline arrive au pouvoir en URSS. 3. 4. "Le régime stalinien, un régime totalitaire"

Stalinisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le stalinisme désigne l’idéologie et la pratique politique de Joseph Staline, secrétaire général du Parti Communiste de l'Union Soviétique, puis, par extension, de ses partisans ou de ses émules, qualifiés de staliniens. Le stalinisme est caractérisé par le centralisme et l'emploi de la force, voire de la terreur, comme mode de gouvernement, accompagnés d'un culte de la personnalité organisé autour du principal dirigeant. Après la déstalinisation (1956), l'Union soviétique cesse de se réclamer de Staline, mais le terme stalinisme et l'adjectif stalinien continuent d'être utilisés, dans le cadre de discours critiques ou polémiques, pour qualifier l'URSS, l'ensemble des pays du bloc de l'Est et plus largement l'ensemble des régimes dictatoriaux se revendiquant du communisme[2]. Bases idéologiques[modifier | modifier le code] Cette pratique a été rendue possible par l’organisation du Parti héritée de Lénine[6].

Biographie Staline Linternaute.com > Biographie > Staline Staline Né à Gori (Géorgie) le 21/12/1879 ; Mort à Moscou (Russie) le 05/03/1953 Homme fort de l’URSS pendant plus d’un quart de siècle, Staline fut l’un des acteurs majeurs de l’histoire contemporaine. « Petit père des peuples » et fondateurs des goulags, il est à la fois le grand vainqueur d’Hitler, le modernisateur de l’URSS et l’artisan d’une terreur généralisée dans son pays. Doté d’une réputation d’homme médiocre et peu cultivé, il déploie en réalité un talent exceptionnel pour parvenir au sommet du pouvoir et y rester. Du séminaire aux actions révolutionnaires Joseph Vissarionovitch Djougachvili naît à Gori en Georgie dans une famille d’anciens serfs, pauvres et sans éducation. A partir de cette période, il met ses talents d’orateur hérités du séminaire au service du Parti socialiste. Alors que sa femme meurt en 1907, Koba est à nouveau arrêté l’année suivante. Un révolutionnaire brutal et sans états d’âme La conquête du pouvoir Le stalinisme

Goulag Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ne doit pas être confondu avec Koulak. Le Goulag est l’organisme central gérant les camps de travail forcé en Union soviétique. Les principaux camps du Goulag entre 1923 et 1961, selon les travaux de la fondation russe Memorial Le terme Goulag est un acronyme formé d'après le russe Главное управление лагерей, Glavnoïé oupravlénié laguéreï, qui signifie « Administration principale des camps ». Elle a été créée en juillet 1934 lors de la réorganisation de la Guépéou et de son rattachement au NKVD, nouvellement créé. Définition[modifier | modifier le code] La "Grande Purge" de 1936. Au total, probablement 10 à 18 millions de personnes séjournèrent dans les camps du Goulag[4],[5] et plusieurs millions furent exilées ou déportées dans diverses régions de l'Union soviétique[6],[7]. Sources et historiographie[modifier | modifier le code] Accès à la documentation[modifier | modifier le code] L’intérêt du sujet[modifier | modifier le code]

La face cachée du stalinisme society memorial archives / state archive of russian federation Dix ans après un premier livre, sobrement intitulé Goulag, le photographe polonais Tomasz Kizny et sa complice Dominique Roynette, ex-directrice artistique de Libération partie en Pologne fonder Gazeta Wyborcza au moment de la chute du Mur, publient aujourd'hui la Grande Terreur en URSS, 1937-1938. C'est une suite logique, et le fruit de cinq ans de travail. Car si on a beaucoup lu, depuis des décennies, et grâce aux survivants, de déchirants témoignages sur l'univers concentrationnaire du goulag, on connaît peu la Grande Terreur. N. Le mensonge a duré jusqu'à la Perestroïka, car ce n'est pas le poststalinien Nikita Khrouchtchev, lui-même participant au massacre, qui allait lever le voile sur cet épisode... Des martyrs innocents Merci à notre cher Staline pour notre enfance heureuse - Conservation: Musée Royal de l'Armée et d'Histoire militaire Bruxelles

Joseph STALINE né le 18 décembre 1878 à Gori (Géorgie) mort le 5 mars 1953 à Moscou (URSS) Secrétaire Général du Parti Communiste d’URSS (1922-1953) De son vrai nom : Iossif Vissarionovitch Djougachvili. Elu secrétaire général du Parti Communiste en 1922, il devient le principal dirigeant de l’URSS, surtout après la mort de Lénine en 1924. Il pactise avec l’Allemagne en 1939 et profite du début de la Seconde Guerre Mondiale pour étendre l’URSS avant que l’invasion allemande ne le surprenne en 1941. Vidéos : Un documentaire en 5 parties, » le tyran rouge » Partie 1 Partie 2 Partie 3 Partie 4 Partie 5 Sa mort en 1953 annoncée par les actualités françaises qui montrent, par le commentaire élogieux, à quel point sa propagande avait donné de lui l’image de « petit père des peules » et caché la réalité de l’un des plus grands criminels de l’Histoire Vidéo de l’INA (1953)

Beria, le satrape de Staline Beria était peut-être un second couteau, mais il l'avait entre les dents. L'exécuteur des basses oeuvres de Staline fut néanmoins plus complexe que son image de flic laissée à la postérité. Deux coups de sonde biographiques nous en disent plus sur ce terrible satrape. Jean-Jacques Marie s'attache au rôle politique de celui que Staline, à Yalta, présenta à Roosevelt comme «notre Himmler». Françoise Thom est allée fouiller dans les détails, non pour y trouver le diable, mais au contraire dévoiler quelques aspects qui pourraient rendre ce Rastignac caucasien plus stratège. En revanche, cela expliquerait pourquoi il avait entrepris durant ce qu'elle nomme ses «Cent Jours» de déstaliniser l'URSS, un peu trop vite aux yeux de Khrouchtchev, après la mort opportune du «petit père des peuples». Dernier point : aurait-il organisé ou pris part au décès de Staline, comme il s'en est vanté auprès de Molotov? Laurent Lemire Beria. Beria. L'énigme Molotov Allô Pasternak ? Revenir à la Une de BibliObs

Les crimes de masse sous Staline (1930-1953) - Encyclopédie des violences de masse Les déportations massives de paysans dans le cadre de la « liquidation des koulaks en tant que classe » (1930-1932)**** Le lancement de la collectivisation forcée des campagnes, décidé au Plenum du Comité central du Parti communiste de novembre 1929, s’accompagne de la « liquidation des koulaks en tant que classe » ou « dékoulakisation ». Cette campagne a un double objectif : « extraire » (tel est le terme employé dans les instructions confidentielles) les éléments susceptibles d’opposer une résistance active à la collectivisation forcée des campagnes et « coloniser » les vastes espaces inhospitaliers de la Sibérie, du Grand Nord, de l’Oural et du Kazakhstan. Le premier objectif répond à la vision, clairement exprimée par les bolcheviks dès leur arrivée au pouvoir, selon laquelle la société paysanne, traversée d’antagonismes de classe, recèle des « éléments capitalistes » (koulaks ) irrémédiablement hostiles au régime. Ces contingents sont envoyés dans les camps de travail du Goulag.

HISTOIRE • Russie : Staline hante toujours les esprits Voici soixante ans que Joseph Staline est mort. La date officielle de son décès est le 5 mars. En réalité, de nombreuses personnes pensent qu'il est mort quelques jours plus tôt. Les responsables politiques, devenus orphelins, ont dissimulé la vérité le temps de se ressaisir et de préparer le pays à l'événement. Soixante années sans Staline, cela signifie que même les souvenirs de son époque ne concernent que les septuagénaires et leurs aînés, à savoir, un dixième de la population russe. Donc, pour la majeure partie de nos concitoyens, et pour la plupart des actifs, l'époque stalinienne appartient à l'Histoire, ils en ont entendu parler mais elle ne s'inscrit pas dans leur vécu. Le défunt Staline est au contraire l'une des figures les plus importantes de la Russie d'aujourd'hui, plus réelle et présente dans l'existence des gens que beaucoup de personnes bien vivantes et qui font tout pour faire parler d'elles. (En vidéo, les funérailles de Staline) Staliniens et antistaliniens

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