Artilleur 14-18 À l'assaut - Pour les enseignants À l'assaut n'est pas seulement une aventure palpitante, mais aussi un outil pédagogique dont l'objectif principal est de permettre aux élèves de mieux comprendre la réalité de la guerre dans les tranchées pendant la Première Guerre mondiale. En plus de survivre à la dure épreuve des tranchées, les élèves pourront aussi : mieux comprendre les difficultés et les périls qu'ont rencontrés les soldats canadiens sur les lignes de front durant la Première Guerre mondiale;apprendre à comprendre les termes et expressions, stratégies et technologies propres à la guerre de tranchées; mesurer l'étendue du courage et des sacrifices des Canadiens qui ont combattus outre-mer. Les activités suivantes ont été conçues à l'intention des enseignants pour utilisation en classe. Les enseignants sont libres de reproduire et d'adapter les activités en fonction des besoins de leurs élèves.
Carnets de guerre, de campagne, mémoires... Mise à jour : Mars 2015 Dans cette rubrique vous y trouverez 195 carnets de guerre, de route, de campagne, lettres de soldats de 14/18, qui m’ont été offerts par des descendants (que je remercie encore) pour les publier sur mon site avec leur accord. Sont-ils des carnets de guerre ? Ou des carnets « d’anti-guerre » ? Je rappelle que ces carnets, ne peuvent être reproduits sans le consentement de leur propriétaire ou dépositaire. Vous y trouverez aussi des liens vers d’autres sites consacrés à ce genre de carnets. Si vous voulez y ajouter celui que vous possédez, je peux le mettre en ligne pour vous, contactez moi « Il apparaît entre les lignes de ces carnets, la souffrance journalière, l'attachement familial et l'espoir du retour, hélas hypothétique… » Didier 2009 Carnet de guerre 1914-1918 de René BRISSARD En cours de recopie Carnet de Guerre d’André GULLY, du 155e RI, puis prisonnier au camp de Meschede Carnets de guerre de Jules FROTTIER, infirmier, au 47e, puis 70e régiment territorial 191...
Lectures de poilus 1914-1918, livres et journaux dans les tranchées Dans l’abondant déferlement de publications qui marque l’approche imminente du centenaire de la Grande Guerre, émergent quelques titres dont l’optique inédite reconfigure l’historiographie instituée. Tel est le cas, pour ne citer que deux nouveautés récentes, de « Tous unis dans la tranchée ?« (Seuil), de Nicolas Mariot, ou de « Bêtes des tranchées« (CNRS éditions), dû à Éric Baratay. Le même mérite doit être reconnu à cet ouvrage passionnant de Benjamin Gilles, publié par les éditions Autrement, qui se démarque par l’originalité de son objet. La Première Guerre mondiale au quotidien c’est la peur et c’est la mort, mais également l’inconfort permanent d’une attente indéfinie que seule la passion massive de la lecture permet d’absorber. Au front, la principale activité du combattant est l’attente. Les moyens de mesurer la lecture des livres sont plus complexes à établir. Lire la guerre, lire en guerre, lire malgré la guerre. © Guillaume Lévêque
Le langage des « Poilus » Texte écrit par Maurice BARRES à l’occasion de la Journée des Poilus le 25 décembre 1915 Voila de ce fait le mot « poilu » installé sur tous nos murs, en grands caractères, presque officiellement. J’ai dit, l’autre jour, que je trouvais quelque chose de déplaisant à cette consécration d’un mot qui ne me semble pas respecter assez ceux qu’il désigne. Poilu! Le vocable a quelque chose d’animal. C’est vrai que j’avais demandé: « A quand une journée du poilu? Le pittoresque est-il donc indispensable? Je vous assure qu’en avril, au poste de commandement d’où nous observions le déclanchement des braves gens qui partaient à l’assaut, blocs de boue transformés soudain en guerriers, il n’y avait pas d’autre mot pour venir sur nos lèvres, au commandant R… et à moi: Il faut une fête du poilu, Barres devrait s’y atteler. » J’écoute, mais je ne me rends pas. Un aimable correspondant m’envoie un petit essai plein d’esprit sur le langage que ses amis et lui parlent au fond des tranchées.