Caroline d'Atabekian : " Exploiter les TICE pour développer une pédagogie active " Caroline d’Atabekian est professeure de français, membre de l'association WebLettres. Elle est intervenue mardi 22 novembre 2011 au Séminaire national « Lire-écrire-publier à l'heure du numérique » qui se tenait à la Bibliothèque nationale de France. Elle explique ce qui fait l'originalité de la démarche de WebLettres en général et présente les activités numériques du manuel « Passeurs de textes 2de » récemment publié. Weblettres est à l'origine une association de professeurs de lettres dont le but est de favoriser la mutualisation de ressources pédagogiques : comment ce projet est-il né ? WebLettres est né de la mise en commun des énergies d'une poignée de professeurs de français et de langues anciennes qui, dès 2002, ont senti la nécessité de bénéficier d'espaces de mutualisation en ligne : répertoire de liens, listes de discussion, échange de cours... tout cela supposait un travail collectif pour être mis en place et pour fonctionner durablement.
L’utilité de la technologie pour la rétroaction pédagogique | Service d'intégration technopédagogique aux apprentissages La rétroaction pédagogique avec les TIC… pour établir un dialogue avec les apprenants (Cet article résume les ateliers que j’ai animés à l’AQUOPS et à la rencontre FCC du RÉCIT) La rétroaction est un des éléments importants de la réussite scolaire. John Hattie, dans ses recherches de 2009 sur l’apprentissage visible (Visible Learning), la classe en tête des facteurs de la réussite scolaire et lui attribue un effet d’ampleur de 0,73. La rétroaction permet à l’élève et à l’enseignant d’entamer un dialogue basé sur des accomplissements et des réflexions et offre des outils précieux pour réguler sa pratique pédagogique (enseignant) ou ses stratégies d’apprentissage (élève). Contexte numérique Nous assistons à l’entrée massive des technologies dans la société. Dans ce contexte numérique où les travaux des élèves prennent des formes de plus en plus diversifiées, une simple note manuscrite laissée sur une copie papier ne suffit plus. Dialogue Trois temps de rétroaction Elle doit : En conclusion
Numérique : Une pédagogie enrichie ou augmentée ? S'il n'y a pas de pédagogie numérique, il y a des pédagogies qui "embarquent" le numérique. Souvent à la recherche de la "plus-value" du numérique en éducation, nombre d'analystes se limitent à la plus-value en terme de performance, en particulier de note. Par rapport aux finalités d'un système éducatif (et pas seulement scolaire), il apparaît de plus en plus que la première "plus-value" du numérique en éducation, c'est de permettre aux jeunes (en priorité) de situer les objets numériques dans leur cadre de vie actuel et futur et plus généralement par rapport à l'ensemble de la culture, au contact de laquelle l'école est censée permettre le développement personnel. L'objectif étant de leur permettre de les utiliser pour améliorer leur entrée dans la société sans en faire des "clients-consommateurs" béats, mais plutôt "des usagers réflexifs qui s'autorisent des choix". Qu'appelle-t-on pédagogie enrichie ou augmentée ? Bruno Devauchelle Les chroniques de B Devauchelle L'étude
Numérique et innovation pédagogique : Conférence de consensus des ESPE franciliennes Entre initiative individuelle et politique publique le champ de l’innovation à l’école semble relever d’un procédé qui échappe à toute tentative de modélisation. La conférence de consensus des ESPE franciliennes qui s’est tenue le 12 février, interroge la promesse d’innovation portée par le numérique à une ère où le savoir est disponible mais non forcément accessible et où l’inégalité d’accès au questionnement interpelle profondément les modèles éducatifs. Chercheurs et praticiens y ont apporté leur éclairage et ont été soumis à la question du jury et du public. Anne-Marie Chartier : les innovations techniques porteuses de changement Anne-Marie Chartier, historienne de l’éducation, invoque une révolution éducative dont aucun spécialiste de l’éducation n’a fait l’écho et pourtant elle nous paraît étrangement familière, voire paradigmatique. Outils technologiques et appropriation par les maîtres. L’hypothèse de P. L’erreur serait donc selon M. Daniel Peraya : Du même à la rupture
L’impact de l’usage des technologies numériques sur les apprentissages des élèves : qu’en dit la science ? Par Jean Heutte Comme il n’existe pas de déterminisme pédagogique des technologies numériques, la maîtrise réfléchie de leur usage, selon les attendus du C2i n°2 « enseignant », ne peut se concevoir sans des dispositifs d’accompagnement et de formation de l’ensemble des acteurs (1) s’appuyant sur des compétences et des connaissances éprouvées, mêlant astucieusement des exemples de pratiques pédagogiques éclairées par les avancées de la recherche scientifique concernant l’apport du numérique dans les actes d’enseignement/apprentissage. L’idée que l’apprentissage serait facilité par le numérique est souvent admise comme une évidence. Nous revenons sur l’un des articles de Jean Heutte (2) car, à notre connaissance, cette recherche scientifique (respectant les principes méthodologiques issus de la démarche expérimentale ) (3) est l’une des rares (4) concernant l’impact de ces technologies sur les résultats des élèves (5) . Les principaux résultats remarquables de l’étude Allegro moderato
Technique, pédagogie, opposition ou complémentarité… compatibilité Le titre d’un ouvrage paru récemment a attiré mon attention : « Enseigner différemment avec les TICE » (P.Bihouée, A. Colliaux, Eyrolles Editions d’Organisation), car pour une fois la question pédagogique précédait la question technique. J’avais d’ailleurs fait la remarque inverse à propos des ouvrages publiés par Projetice en particulier celui consacré aux ENT qui partait dans l’autre sens. En fait en ayant parcouru ces deux ouvrages, force est de constater qu’ils creusent la même veine : l’entrée technique précède l’entrée pédagogique. Il y a plusieurs années j’avais déjà eu l’occasion de proposer comme grille de lecture de la pertinence des écrits sur les TICE le fait que l’on commence par parler de l’objet technique ou par l’objet pédagogique. Dans ces écrits, je fais l’hypothèse que la technique doit répondre à des questions pédagogiques et pas l’inverse. Ces trois phrases débutent chacune d’elles un chapitre différent. Est-ce que l’école peut résoudre ce problème ?
Inhibition, analogie, erreur, face au numérique Dans son dernier opuscule, destiné davantage au grand public spécialisé qu'aux chercheurs et spécialistes de la psychologie, Olivier Houdé (Apprendre à résister, le pommier 2014) nous parle de l'importance de l'inhibition comme mécanisme permettant d'apprendre. Il rejoint en cela d'autres publications récentes, plus grand public, comme le numéro de la revue Cerveau et Psycho (septembre 2014) consacré au développement de l'enfant qui reprend aussi, entre autres, cette question de l'inhibition. Le terme inhiber n'a pas ici totalement le sens qui lui est attribué communément. On parle volontiers de timidité, de frein, lorsque l'on dit de quelqu'un qu'il ou elle est inhibé. Pour la psychologie cognitive inhiber est plus fort et est considéré comme un processus d'empêchement, de blocage fort. En quoi les moyens numériques interfèrent-ils avec cette question ? Bruno Devauchelle Toutes les chroniques de B Devauchelle
Transcription numérique : conférence de Britt-Mari Barth La révolution cognitive et la révolution numérique – quelles interactions ? Quels rôles pour l’enseignant ? Britt-Mari Barth Professeur émérite de sciences de l’éducation Institut Catholique de Paris Conférence livrée le 20 mars 2014 dans le cadre du REFER, Rendez-vous des Écoles Francophones en Réseau, sous la forme d’un souper pédagogique presque parfait. Introduction Il y a aujourd’hui une grande pression sur l’école et les enseignants. La révolution numérique est mise en avant comme un levier de changement pour transformer la pédagogie. D’un côté, on prône que les TIC permettent de quitter l’enseignement frontal, de différencier l’enseignement, d’offrir plus de choix, plus de richesse, d’être plus ludique, de favoriser l’interaction, de motiver les élèves… Bref, de faire en sorte que les élèves apprennent mieux. D’un autre côté, des recherches minimisent l’apport des outils numériques et soutiennent que l’effet n’est pas visible dans les épreuves scolaires. 1. L’aspect cognitif 2. 3.
Ecole: la Grande Transformation ? Les clés de la réussite, éd. ESF, 2013 par François MULLER sur Prezi