Utiliser les neurosciences pour mieux former
La neuroéducation est un domaine de recherche qui étudie les mécanismes cérébraux liés à l’apprentissage et à l’enseignement. C’est une discipline qui est née en 2007, suite à un rapport de l’OCDE (l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques). Cette discipline s’inspire des recherches menées en sciences cognitives (psychologie, neurosciences, ergonomie…). Elle utilise les informations récoltées sur les fonctions cognitives liées à l’apprentissage (perception, attention, mémorisation, etc.) pour adapter les pratiques éducatives. Cela est rendu possible notamment grâce aux techniques d’imagerie cérébrale qui permettent d’étudier les réactions du cerveau en train de lire, de mémoriser ou de compter par exemple. Qu’a-t-on appris grâce à la neuroéducation ? – Notre mémoire est influencée par nos émotions : nous retenons plus facilement une information si nous l’associons à quelque chose d’émotionnel car nous ne sommes plus passifs. Qu’est-ce que le projet Neurosup ?
LE CERVEAU À TOUS LES NIVEAUX!
Source: NIMH Laboratory of Brain and Cognition. Published in Nature, Vol 386, April 10, 1997,p. 610. Par exemple dans l'image ci-contre obtenue grâce à la technique de résonnance magnétique fonctionnelle, une technique basée sur l'augmentation du débit sanguin cérébral associée à ses aires les plus actives, on constate que la zone colorée en jaune dans le cortex préfrontal est très active pendant que le sujet garde en mémoire l'image d'un visage. Mais le modèle de Baddeley postule aussi l'existence d'une mémoire phonologique (acoustique et linguistique) et d'une mémoire visuo-spatiale (image mentale). Or, les deux trouvent aussi une base neuro-anatomique distincte dans les études d'imagerie cérébrale. La boucle phonologique active certaines aires de l'hémisphère gauche que l'on associe à la production du langage comme l'aire de Wernicke et l'aire de Broca.
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janvier 26th, 2009 Posted in Interactivité au cinéma | 5 Comments » Téléfilm diffusé en 1998, Virtual Obsession (dont le titre original est Host) est un peu le Tron ou plutôt le Ghost in the shell du pauvre. Ciblant visiblement le public des gens qui digèrent un déjeuner un peu lourd en s’assoupissant devant leur téléviseur, il a cependant eu les honneurs d’une sortie en DVD. Le récit se déroule à Salt Lake City dans un avenir proche. Albert ne se contente pas d’accumuler du savoir, il gère de nombreux aspects de la vie des résidents de la capitale de l’Utah : approvisionnement électrique, diffusion du câble, trafic routier, connexions téléphoniques,… Responsabilité qui s’avère régulièrement problématique car il arrive que la ville entière tombe en panne lorsqu’Albert est occupé à acquérir et à traiter des données nouvelles. Le grand rêve de ses créateurs est de voir Albert prendre un jour son indépendance et devenir une forme de vie post-humaine. Joe cède.
10 méthodes pour réviser, mémoriser et apprendre
Dans les situations d’apprentissage, le bachotage est décrié et tous les enseignants conseillent à leurs élèves de relire leur leçon le soir-même pour mieux mémoriser. Mais, pour les élèves, les questions demeurent les mêmes : comment faire pour relire efficacement ?comment éviter de bachoter ?comment mémoriser durablement ? Les élèves disent parfois : « Les profs, ils nous disent de relire nos leçons le soir mais moi, ça me sert à rien. Comment trouver des moyens de dire au cerveau que l’information lue, écrite, consultée et apprise est importante, qu’elle a de la valeur, de l’intérêt pour le long-terme… et qu’elle mérite donc d’être retenue ? 1. Une manière de signaler une information importante au cerveau est d’en parler, de jouer soi-même au professeur. J’ai rédigé un article consacré à l’art de (se) poser des questions pour apprendre : Apprenons aux enfants à se poser des questions. 2. 3. Le fait d’associer un mot ou une phrase à une image permet de mieux s’en rappeler. 4. Le lapbook
Élèves en difficulté et métacognition : qu'en disent les neurosciences ?
On observe que les élèves en difficulté ont du mal à produire une réflexion métacognitive. La métacognition serait-elle trop difficile pour cette clientèle ? Peut-être que ce n’est pas pour eux ? Suite à une question soulevée par l’une de nos participantes à l’atelier TIC et métacognition tenue à l’AQUOPS en 2009 : « Pourquoi les élèves en difficulté ont-ils tant de mal à effectuer une réflexion métacognitive », nous avons cherché à y répondre. Apprendre La conception que nous avons de ce qui ce passe dans la tête d’un élève lorsqu’il apprend provient des grandes théories de l’apprentissage qui font encore autorité en ce moment : cognitivisme, constructivisme, socioconstructivisme. le cognitivisme [1] s’intéresse au processus de traitement de l’information lié à l’apprentissage et aux stratégies cognitives qui sont efficaces ou inefficaces dans ce processus. Élève en difficulté et fonctions exécutives du cerveau : la neuropsychologie Comment ? Gagné, P.
4 informations à connaître par tous sur la manière dont le cerveau apprend
Connaître la manière dont le cerveau fonctionne est un gage pour des apprentissages efficaces. Je vous propose de répondre aux questions suivantes dans cet article, qui pourra aider à la fois les enseignants, les parents, les enfants et les adolescents à l’école et au moment des devoirs : 1. Comment fonctionne mon cerveau ? 2. 3. 4. Le cerveau est en charge de tout ce que nous faisons, que ces choses soient conscientes ou non (comme emprunter un chemin connu sans se perdre, cligner des yeux ou encore sourire). Nous utilisons notre cerveau à chaque fois que nous résolvons des problèmes, que nous parlons, que nous dessinons, que nous jouons ou pratiquons un sport, que nous faisons preuve d’imagination, que nous rêvons. Le cerveau est également le siège de la mémoire : la mémoire à court terme (comme le dernier repas que nous avons pris)la mémoire à long terme (comme la manière dont nous avons vécu notre premier jour d’école) Le cerveau est le siège de la raison et de la logique.
Le développement cognitif ou « apprendre à apprendre » : un enjeu d’émancipation
Francis TILMAN & Dominique GROOTAERS, Le GRAIN asbl, 18 novembre 2009 Nous voudrions montrer dans les lignes qui suivent que le développement cognitif que l’on peut traduire dans la compétence « apprendre à apprendre » est une compétence essentielle de l’émancipation. D’où vient cette conviction ? Cette conviction nous est venue principalement à partir d’une initiative de formation-insertion menée par Le Grain en 1993 avec un public de femmes peu qualifiées. Les formations-insertion pour adultes sont en quelque sorte des dispositifs de formation de la dernière chance pour les publics peu ou pas qualifiés. Il était apparu évident, à l’observation des réactions de ce public, que pour atteindre une formation professionnelle qui soit plus que la simple assimilation de procédures ou de gestes techniques, une formation qui vise l’intelligence du métier, il était nécessaire que ces personnes puissent apprendre à résoudre des problèmes. Une troisième interpellation nous est venue du terrain. 1.
Le cerveau raconté aux enfants
Il y a six ans, le réalisateur Pete Docter et le producteur Jonas Rivera des studios Disney Pixar nous avaient éblouis avec (), film d’animation « oscarisé » au scénario charmant. Ils refont tandem avec (), œuvre où ils ont su se réinventer. les a rencontrés. TORONTO — Les ballons multicolores du long métrage, sorti en 2009, se sont métamorphosés en sphères d’émotions dans , plus récent opus d’animation des studios Disney Pixar, dont la sortie est attendue le 19 juin prochain. Quant au terrain de jeu de l’histoire, il change du tout au tout. Le cerveau en question est celui de Riley, une gamine de 11 ans entraînée dans un déménagement de l’État du Minnesota à San Francisco. Joie, tristesse, colère, dégoût, peur. « L’idée originale m’est venue en voyant grandir ma propre fille de 12 ans. — Pete Docter, réalisateur , c’est un peu le fonctionnement du cerveau raconté aux enfants et à leurs parents. On n’en dira pas plus du scénario pour l’instant.