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Ces agriculteurs et ingénieurs qui veulent libérer les machines

Ces agriculteurs et ingénieurs qui veulent libérer les machines
Et si on créait une civilisation en « open source » ? Un monde sans brevets. Des objets, des appareils, des machines, reproductibles à l’infini par tous ceux qui le souhaitent, grâce à la diffusion « libre » de leurs plans. C’est ce que propose Marcin Jakubowski : ce jeune diplômé de physique nucléaire, habitant du Missouri (États-Unis), devenu agriculteur-bricoleur, cherche à constituer et diffuser un kit de 50 machines industrielles – tracteur, bulldozer, moissonneuse-batteuse, four, éolienne, moteur hydraulique, bétonnière ou machine à compacter des briques de terre – pour bâtir, en toute autonomie, l’infrastructure d’un village. Le principe est simple : il s’agit de fabriquer artisanalement des machines industrielles, à très bas coût (en moyenne 8 fois moins que celles fabriquées industriellement), et d’expliquer à ceux qui le souhaitent comment les reproduire eux-mêmes. Recensement et adaptation des outils, réalisation et diffusion des plans Une manufacture open source Photos :

Une crise du troisième type Isaac Joshua est économiste et membre du Conseil scientifique d’Attac. Dans cet article, il propose une typologie des crises capitalistes depuis 1825, permettant de situer la crise présente dans l'histoire longue du capitalisme. Voilà maintenant plus de 5 ans que la chute de Lehman Brothers a donné le signal de départ de la première grande crise du 21ème siècle. Déjà particulièrement longue, cette crise ne semble pas près de s’arrêter. Déplaçant son épicentre (des Etats-Unis vers l’Europe), changeant de forme (d’une crise financière à la crise de la dette), elle est toujours là. La régulation concurrentielle : des crises du premier type Commençons par la phase descendante de la crise. Pourtant, le profit, bien qu’au plus bas, se reconstitue peu à peu. L’amélioration de la productivité vient joindre ses effets à cette baisse du coût des facteurs, les deux poussant le profit vers le haut. L'activité repart. Les crises de la régulation concurrentielle sont donc très intenses.

188 – Sapir: Oui, la démondialisation est bien notre avenir Une partie de la direction d’ATTAC a commis un texte attaquant la « démondialisation » et les « démondialisateurs ». Ce texte a été publié sur le site Internet de Médiapart[1]. Ce qui pourrait n’être qu’affaire d’opinion et de sain débat prend une tournure déplaisante en raison des méthodes de ces auteurs. C’est certes une astuce bien pratique, mais assez indigne dans son principe. Cet article est donc révélateur, dans sa forme comme dans son fond, des limites de ses auteurs. I. Nous avons chacun notre vérité, et je ne reproche nullement à ces membres du Conseil scientifique d’ATTAC de ne pas partager la mienne. Les militants d’ATTAC, ainsi pris en otage par une partie de leur direction – car ces auteurs ont signé non en leur nom personnel mais comme « membres du conseil scientifique d’ATTAC » – jugeront sur la base de ces citations. La première vient pratiquement d’emblée dans le texte : « La « démondialisation » est un concept à la fois superficiel et simpliste. II. III.

Qui a peur de la démondialisation ? Dans une tribune récemment publiée sur Mediapart (6 juin 2011), des membres du conseil scientifique d’Attac (Geneviève Azam, Jacques Cossart, Thomas Coutrot, Jean-Marie Harribey, Michel Husson, Pierre Khalfa, Dominique Plihon, Catherine Samary et Aurélie Trouvé) déclarent « s’inquiét(er) de la fortune rencontrée par la démondialisation ». Je crois avoir à leur endroit suffisamment d’estime et d’amitié pour leur dire mes désaccords – à plus forte raison après m’être rendu coupable d’avoir moi-même employé le mot « à problème » [1]… Dépolluer du FN Du problème en question, il est sans doute utile de commencer par déblayer la situation politique – entendre la dépolluer du Front national. Au fait, qu’est-ce que la mondialisation ? Il y a alors deux définitions possibles de la mondialisation : De quelques approximations de l’anti-démondialisation La question décisive de la souveraineté Les signataires objecteront qu’ils visent moins loin que le monde : l’Europe. Souveraineté, peuples

Constater le besoin de l’impôt pour y consentir Contre un régime fiscal qui « ne cesse de creuser les inégalités au lieu d’opérer un juste partage des richesses », et contre « la désagrégation du consentement à l’impôt », Raquel Garrido et Clément Sénéchal (Parti de gauche) défendent la marche organisée par le Front de gauche le 1er décembre, « une méthode permettant de sortir par le haut de cette période de tension, et de retrouver l’impulsion positive de la Révolution Française ». Le projet de loi de finances 2014 a été adoptée la semaine dernière à l’Assemblée. Il prévoit des coupes d’environ 15 milliards d’euros dans le budget de l’État, dont 10 milliards pour les services publics. de l’impôt est spectaculairement devenu le domaine réservé d’intérêts catégoriels organisés, capables de financer à grands coups de com’ leur dérobade aux velléités du pouvoir en place, censé exprimer la volonté générale. Payer la dette ? Ainsi, le libre consentement à l’impôt est précédé, nécessairement, du constat de sa nécessité.

Andre d'Orlean page personnelle publications Publications [Les textes récents (2006-2011)] [Ouvrages de recherche] [Directions d'ouvrages] [Articles de recherche dans des revues avec comité de lecture et contributions à des ouvrages de recherche] [Articles dans des revues sans comité de lecture et contribution à des ouvrages de synthèse] [Thèse] [Rapports] [Télécharger la bibliographie jusqu'à 2010 (pdf)] Les textes récents (2006-2011) Entretiens et tribunes à propos du livre L'empire de la valeur : "L'économie doit changer de cadre conceptuel", entretien avec Christophe Fourel, NonFiction.fr, 23 février 2012, [NonFiction, 23 février 2012] "Refonder la science économique", entretien avec Amélie Jammet, Regards, 23 février 2012 [Regards, 23 février 2012], "Le marché gouverne", entretien avec Frédéric Joignot, Le Monde, 21 janvier 2012 [Tribune du 21 janvier 2012] [Lien Le Monde du 21 janvier 2012] "Il faut définanciariser l'économie", Le Monde, 6 décembre 2011 [Le Monde, décembre 2011] L'empire de la valeur. Ouvrages de recherche haut de page]

Du communisme au capitalisme - Site Jimdo de michelhenry! Du communisme au capitalisme, O. Jacob, 1990 L’effondrement des régimes dits socialistes ne fournit ici que le point de départ de l’analyse, aujourd’hui prophétique, des raisons métahistoriques de la crise qui est vouée à frapper durablement l’économie mondiale. Fort de sa grande étude sur Marx, M.H. dénonce la faillite de tout régime qui contrevient aux lois de la vie, c’est-à-dire de l’individu. Au-delà de la géo-économie, il s’interroge sur le destin de l’homme dont est niée la réalisation et finalement la valeur. Le but de cet essai ne réside nullement dans une dénonciation historique ponctuelle, il désigne sur un tout autre plan une aporie à valeur générale, celle qui est au principe de la société, de l’économie, du politique – ces idéalités inévitables, ces grandes abstractions qui cachent et souvent écrasent la réalité de l’individu. Les chapitres I à IV se consacrent dans cette perspective à l’analyse du communisme. Il y a toutefois à la base du système une double dénaturation.

Non, RMI et RSA n'ont pas transformé les jeunes en assistés Une étude de l'Insee publiée jeudi matin tord le cou à l'un des principaux arguments des détracteurs des revenus minimum de substistance. Non, le revenu minimum d'insertion (RMI), puis le revenu de solidarité active (RSA), n'ont pas eu d'effet désincitatif sur l'emploi des jeunes de 25 ans. S'agissant du RSA, entre 2010 et 2011, "la rupture n'est plus visible dans les taux d'emploi lors du passage à 25 ans", selon l'Insee. Aucune rupture dans les taux d'emploi chez les jeunes diplômés au RMI Selon l'Insee, on peut évaluer l'ampleur de la désincitation au travail en comparant le taux d'emploi des allocataires avant et après 25 ans, cet âge étant un critère d'éligibilité au RMI puis au RSA. L'accès au RSA a certes été ouvert aux jeunes de moins de 25 ans depuis septembre 2010, mais avec des conditions très restrictives, rappelle l'Insee. Très légère rupture dans les taux d'emploi chez les jeunes très peu ou pas diplômés au RMI

« La ville qui vous nourrit gratuitement » C’est le magazine économique Les Affaires qui le dit en titre : « La ville qui vous nourrit gratuitement ». On parle bien des Incroyables Comestibles à Todmorden et de son mouvement citoyen Incredible Edible. Il faut que le phénomène soit suffisamment fort et incroyablement novateur pour que l’hebdomadaire économique canadien investisse le sujet au point d’enquêter sur place au Royaume-Uni, à Todmorden, pour constater la réalité du nouveau paradigme des Incroyables Comestibles et de la nourriture à partager. Ce que les anglais appellent « Food To Share », servez-vous librement, c’est gratuit. Touchées par la crise et inquiètes pour l’environnement, trois citoyennes de la ville anglaise de Todmorden décidaient en 2008 de transformer les espaces publics en potagers accessibles à tous. Le paysage urbain surprend. «Au début, on nous traitait de vieilles excentriques qui n’avaient rien de mieux à faire. Le mouvement amorcé à Todmorden a essaimé aux quatre coins de la planète.

On the Phenomenon of Bullshit Jobs | Strike! Magazine Ever had the feeling that your job might be made up? That the world would keep on turning if you weren’t doing that thing you do 9-5? David Graeber explored the phenomenon of bullshit jobs for our recent summer issue – everyone who’s employed should read carefully… On the Phenomenon of Bullshit Jobs by David Graeber. In the year 1930, John Maynard Keynes predicted that, by century’s end, technology would have advanced sufficiently that countries like Great Britain or the United States would have achieved a 15-hour work week. Why did Keynes’ promised utopia – still being eagerly awaited in the ‘60s – never materialise? So what are these new jobs, precisely? These are what I propose to call “bullshit jobs.” It’s as if someone were out there making up pointless jobs just for the sake of keeping us all working. The answer clearly isn’t economic: it’s moral and political. I think this is actually a pretty accurate description of the moral dynamics of our own economy.

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