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L’ouverture des données publiques, et après

L’ouverture des données publiques, et après
Tous ceux qui, comme nous dans le cadre du programme Réutilisation des données publiques de la Fondation internet nouvelle génération, s’engagent en faveur de l’ouverture et de la réutilisation des données publiques, en espèrent des résultats féconds en termes de qualité de vie, de cohésion sociale, d’innovation et de croissance. Mais les choses pourraient se passer tout autrement. Nous devons commencer à penser aux conséquences de l’ouverture des données, pour nous assurer qu’elles soient majoritairement positives. Ceux qui militent en faveur de l’ouverture des données publiques (ou non, d’ailleurs) et de leur réutilisation par les citoyens, les chercheurs et les entrepreneurs, espèrent qu’il en sortira quelque chose de bon. Ils ont sans doute une idée différence de ce qu’est ce « quelque chose », et de ce que « bon » veut dire : je peux considérer qu’il est bon de créer de la valeur marchande à partir de données publiques gratuites, alors que d’autres ne le penseront pas. Bifurcations

http://www.internetactu.net/2010/11/09/louverture-des-donnees-publiques-et-apres/

Open Data, le partage de données reste toujours associé à un risque Crédit D.R. Une étude menée par la société de conseil Bluenove fait le point sur l'ouverture des données tant du côté public que privé, offreurs que consommateurs de données. Le principe des données ouvertes est surtout connu pour son utilisation dans le secteur public pour offrir de l'information gratuitement (journal officiel, données géographiques, etc.) qui pourra le cas échéant servir à des entreprises pour créer des services. Or le secteur privé peut aussi être offreur de données ouvertes. Cette ouverture peut être limitée et loin d'être totale. « L'Open Data a un problème d'image : c'est une démarche progressive alors que l'on attend souvent tout gratuitement et tout de suite, l'existant étant par conséquent vécu non pas comme une avancée mais comme une déception » déplore Martin Duval, PDG fondateur du cabinet de conseil BlueNove. Ce cabinet a réalisé une étude baptisée Open Data : quels enjeux et opportunités pour l'entreprise ?

Economie de surveillance Le Wall Street Journal a publié cet été une passionnante série d’articles sur la surveillance et le repérage des internautes, dont Jean-Michel Salaün à fait une synthétique et remarquable lecture sur son blog. Tant et si bien que nous avons décidé de vous la proposer… Professeur à l’Ecole de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’université de Montréal et codirecteur d’une Introduction aux sciences de l’information parue dans la collection “repères” aux éditions La Découverte, Jean-Michel Salaün tient un blog exigeant sur l’économie du document qu’il destine à ses étudiants, mais également bien au-delà… Tant mieux, cela permet à plein d’autres internautes d’en profiter… Le Wall Street Journal a publié cet été une série de cinq articles sur la surveillance et le repérage des internautes.

Open Data Open data : qu’est-ce qu’une donnée ouverte ? Une donnée est un fait brut, qui n’as pas encore été interprété. Par exemple, si en consultant un thermomètre je lis "18°C" il s’agit bien d’une donnée. Si je dis qu’il fait "plutôt doux pour la saison", on a affaire à une information. L’open data ne s’intéresse qu’aux données brutes. Les acteurs publics (et les acteurs privés) manipulent un grand nombre de données et d’informations, qu’ils mettent parfois en ligne. Nos frontières politiques éclairées par nos échanges Par Hubert Guillaud le 11/01/11 | 4 commentaires | 1,332 lectures | Impression Analyser des données téléphoniques peut-il nous permettre de mieux comprendre la pertinence de nos frontières administratives ? C’est la question que ce sont posés des chercheurs du département réseau et société du Senseable City Lab du MIT, de Cornell, de British Telecom et du collège universitaire de Londres dans une étude (vidéo) qui a comparé des données de télécommunications avec les frontières administratives britanniques. Leurs conclusions montrent que le cloisonnement politique existant se retrouve pour l’essentiel dans nos communications. Image : De la cartographie des communications aux frontières régionales de nos échanges. En analysant des milliards d’échanges téléphoniques, les chercheurs ont constitué une carte montrant l’intensité des échanges entre les différentes régions d’Angleterre, selon le volume des informations qu’elles échangent.

Une certaine idée de l’open data Le 13 juillet dernier est sorti un rapport produit par 4 élèves de l'école des Ponts ParisTech, intitulé "Pour une politique ambitieuse des données publiques". Il résume parfaitement une certaine idée de l'Open Data. L’open data est à la mode. Le conseil général de Gironde vient de lancer son site DataLocale, la Saône-et-Loire a annoncé l’ouverture d’un portail pour octobre, celui du gouvernement sortira dans quelques mois.

Données publiques : l’infrastructure sociale est aussi importante que l’infrastructure technique Tim Davies (blog personnel), de la société de conseil Practical Participation vient de mettre en ligne son rapport sur l’impact des données publiques ouvertes (le rapport au format .pdf). Son étude avait pour but d’observer la valeur produite par le site de libération de données britannique, data.gov.uk. Qui utilise ces données ? Comment les données libérées sont-elles utilisées dans la pratique ? Et quelles sont les implications potentielles de cette libération pour la participation démocratique et la réforme du secteur public ?

Entretien avec Simon Rogers, le Monsieur Data du Guardian » Article » OWNI, Digital Journalism Simon Rogers édite le Data Blog du Guardian et a participé pour son journal à l'exploitation des fuites de Wikileaks. Interview par l'atelier des Médias d'un des principaux datajournalistes. Il y a quelques jours, L’Atelier des Médias de RFI a profité du passage par Paris de Simon Rogers, “Monsieur data” au Guardian pour l’interroger sur son parcours et sur cette nouvelle tendance du journalisme : le data-journalisme ou journalisme de données.

Les enjeux de l’extension de l’Open Data au monde de l’entreprise « Ainsi donc, nous souhaitons étendre le nombre et la diversité des données réutilisables. Mais pourquoi, en fait ? Pourquoi, en particulier, les entreprises contribueraient-elles à l’Open Data ? Pour un opendata des usagers Par Invité extérieur le 08/03/11 | 1 commentaire | 1,958 lectures | Impression Aujourd’hui, comme le montre le mouvement opendata, les administrations mènent la danse de l’ouverture des données. Mais cette politique de l’offre doit être remplacée par une démarche qui prenne en compte la demande, estime Nicolas Kayser-Bril, chargé du pôle datajournalisme chez Owni. Il est temps que les usagers demandent des comptes directement à leurs administrations… Et que celles-ci leurs répondent !

L’ouverture est-elle morte « L’ouverture est morte » (Open is dead) estime John Geraci sur GovLoop, la communauté de l’innovation publique américaine, et initiateur du projet Do it yourself City. « Telle est la conclusion à laquelle je suis arrivé lors d’une récente réunion où des gens se sont rassemblés pour discuter de la façon de faire avancer l’ordre du jour de l’Open Data. L’ouverture n’est pas morte comme mouvement, elle est morte comme terme qui peut-être utilisé pour motiver les gens, pour les amener à se rallier à une cause, pour participer à un évènement ou se rallier en ligne pour quelque chose.

Cloud Computing _ho-    ho-    _ Si le nuage a encore une bataille àlivrer, ce sera celle de la confance.À partir du moment où les don-nées quittent l’espace clos, connuet maîtrisé par l’utilisateur (lesiège social de l’entreprise, le sitede l’administration centrale, lecentre d’hébergement du pres-tataire inormatique...), il est légi-time, pour lui, de s’interroger : cesinormations sont-elles bien pro-tégées ? N’y a-t-il pas des risquesd’intrusion ? de pertes ? de dégra-dation ? Dans le cas de donnéesgouvernementales se pose égale-ment, avec une acuité renouvelée,la question de la souveraineténationale : comment s’assurerdu juste contrôle de données quitransitent en permanence entrediérentes ermes de serveurs,aux quatre coins du globe ?

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