Notre cerveau à l’heure des nouvelles lectures Maryanne Wolf, directrice du Centre de recherche sur la lecture et le langage de l’université Tufts est l’auteur de Proust et le Calmar (en référence à la façon dont ces animaux développent leurs réseaux de neurones, que nous avions déjà évoqué en 2009). Sur la scène des Entretiens du Nouveau Monde industriel au Centre Pompidou, la spécialiste dans le développement de l’enfant est venue évoquer « la modification de notre cerveau-lecteur au 21e siècle » (voir et écouter la vidéo de son intervention)… Image : Maryanne Wolf face au public sur la scène du Centre Pompidou, photographiée par Victor Feuillat. Comment lisons-nous ? « Le cerveau humain n’était pas programmé pour être capable de lire. Il était fait pour sentir, parler, entendre, regarder… Mais nous n’étions pas programmés génétiquement pour apprendre à lire ». La présentation de Marianne Wolf via l’IRI. Pour autant, le circuit de la lecture n’est pas homogène. Pourquoi la lecture numérique est-elle différente ? Hubert Guillaud
Civilisation numérique, le retour du primitif - Le Temps Civilisation numérique, le retour du primitif Paradoxes Le digital raviverait nos croyances les plus archaïques et réactiverait nos liens avec la pensée magique Plongée avec le philosophe Hervé Fischer, le biologiste Cyrille Barrette et le sociologue Sami Coll Troisième loi d’Arthur C. Effet boomerang, retour du refoulé. La revanche d’une pensée fantastique, donc? Résultat: «Il y a dans nos esprits beaucoup plus de magie qu’il n’y en a jamais eu. Pourvoyeur d’impressions d’hyperpuissance, d’hyperconnexion, de superintelligence, l’univers digital livre un semblant de sens global, comme tous les autres mythes avant lui, selon Hervé Fischer. Histoire ancienne, inscrite dans celle de l’espèce. Faut-il tout débrancher pour retrouver la raison? La Pensée magique du Net, Hervé Fischer, Editions François Bourin. «Il y a dans nos esprits beaucoup plus de magie qu’il n’y en a jamais eu»
4 ennemis du cerveau quand on apprend | Précoce, "dys" et serein 4 ennemis majeurs du cerveau sont à éviter quand on apprend. Face à ces ennemis, le cerveau perd ses moyens. Plusieurs processus nécessaires à l’apprentissage en sont affectés : la créativité, la mémorisation, la compréhension. 1. L’absence du sentiment de sécurité ( physique et émotionnelle) Le besoin de sécurité physique et émotionnelle fait partie des besoins psychologiques et émotionnels des enfants. moquerie,mépris,menaces,chantage,cri,exigences qui ne respectent pas la réalité du stade de développement de l’enfant,règles fluctuantes, non claires,le retrait d’amour, d’affection,l’isolement et l’exclusion (du groupe classe, de la famille),violence (physique ou verbale). A l’école, les interrogations surprises, les menaces de zéro ou de colle, l’obligation d’aller au tableau sont vécues comme des menaces diffuses et mettent les enfants en grande insécurité. 2. La peur de l’erreur est très fréquente à l’école et source de stress intense. 3. 4. Sources :J’aide mon enfant à mieux apprendre
Les thèses en e-éducation Je vous propose une liste des thèses publiées depuis 2008 dont le sujet est relatif à un aspect de la e-éducation. Je me suis appuyée sur les bases HAL et de l’ATIEF, il en manque sûrement. N’hésitez pas à me signaler les oublis, les omissions et les erreurs. Merci D’avance Abedmouleh Aymen – Approche Domain-Specific Modeling pour l’opérationnalisation des scénarios pédagogiques sur les plateformes de formation à distance. (11/07/2013). Barhoumi Zaara – Étude de l’usage du stylo numérique en recherche en sciences de l’éducation : traitement et représentation des données temps issues de la trace d’écriture avec un stylo numérique. Blanchard Maha Abboud - Les technologies dans l’enseignement des mathématiques. Burns Anne-marie – Pertinence de l’utilisation d’humains virtuels pour l’enseignement de gestes moteurs : études de cas avec des gestes de karaté. Delomier Florent – Jeux Pédagogiques Collaboratifs situés : conception et mise en œuvre dirigée par les modèles. Quentin Isabelle.
Cognition de l’apprenant : quelle place pour le numérique ? Cette conférence s’est tenue le 10 mars 2017 lors du séminaire académique « Numérique et neurosciences », au Salon Eduspot, Palais des Congrès - Porte Maillot - Paris. L’évolution du système scolaire se situe au carrefour de plusieurs axes : quelques dysfonctionnements pointés par les enquêtes internationales, un désir fort des enseignants d’interroger leurs pratiques, un consensus grandissant des chercheurs en neurosciences cognitives sur le fonctionnement du cerveau de l’apprenant, et le développement des outils numériques. Pour chacun, une posture réaliste se situe entre audace et raison. Le changement viendra des praticiens de la formation qui expérimenteront des modalités novatrices, aussi modestes soient-elles dans le cadre d’établissements-apprenants. En s’appuyant sur une connaissance a minima des apports des scientifiques de la cognition. Les outils numériques y trouvent naturellement et nécessairement leur place, dans une claire conscience de leurs possibles et leurs limites.
La pédagogie 3.0, ou l’art de valider l’impact direct de l’enseignement sur la réussite des élèves - École branchée Rencontre avec Stéphane Côté pour en savoir plus sur son approche d’enseignement novatrice, qu’il nomme « la pédagogique 3.0 ». Née d’une incessante remise en question de la part d’un enseignant du primaire, la « pédagogie 3.0 » se veut un bel équilibre entre la pratique enseignante et le besoin d’appliquer des méthodes probantes éprouvées en classe. En effet, Stéphane Côté, admirateur du professeur John Hattie, de l’Université de Toronto et auteur de Visible Learning, est l’un de ceux qui éprouvent le besoin de valider l’impact direct que ses stratégies d’apprentissage ont sur la réussite de ses élèves. C’est pour cette raison qu’il a bâti un bon nombre d’outils lui permettant d’obtenir une rétroaction de leur progression. Une évolution logique de la pédagogie contemporaine La terminologie reprend quelque peu celle des différentes nomenclatures d’Internet (Web 1.0, 2.0, etc.) pour identifier différents courants de la pédagogie moderne : De la bagarre pédagogique en classe, il y en a!
S. Dehaene - Enseigner est une science LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stanislas Dehaene (Professeur de psychologie cognitive expérimentale au Collège de France) Pour quiconque sait que « l'enfant est l'avenir de l'homme », l'enquête PISA est un véritable électrochoc. Que nous apprend le Programme international pour le suivi des acquis des élèves de l'OCDE ? Ce résultat est-il inéluctable ? Il est allé enquêter dans les quartiers populaires de la petite couronne parisienne, les zones « Eclairs », anciennement zones d'éducation prioritaires (ZEP) où habitent les enfants les plus pauvres et les plus difficiles à scolariser. Premier scandale.
La cinquième discipline… vers l’art et la pratique d’une recherche apprenante ? | Le blog de JC2 Dans son ouvrage intitulé « La Cinquième Discipline » (The Fifth Discipline, the Art & Practices of the Learning Organization, Editions FIRST, 1991), réédité en 2012 (version française cosignée avec Alain GAUTHIER, collègue de l’auteur et consultant en développement d’équipes dirigeantes), Peter SENGE, professeur au Massachussetts Institute of Technology (MIT), directeur du Learning Center de la Sloan School of Management du MIT, associé fondateur du cabinet de conseil Innovation Associates et fondateur de la Society for Organizational Learning (SOL), décrit ce que sont les organisations « intelligentes », celles qui luttent contre le cloisonnement et la dilution de leurs forces pour penser et travailler de manière globale. Son ouvrage s’adresse aux manageurs désireux d’élever le niveau de performance de leur entreprise en y associant leurs collègues dans un véritable esprit d’équipe. La première des cinq disciplines est la « maîtrise personnelle ».
De l’impact du Web sur la pensée et l’attention — Enseigner avec le numérique 1. À propos de Nicholas Carr Je lis sur le Web donc je pense autrement Pr Michael Agger - Traduit par Peggy Sastre« Pour comprendre comment Internet nous transforme, Nicholas Carr est un excellent guide. L’Internet, » observe-t-il, « se comprend mieux en tant que dernier maillon d’une longue série d’outils ayant contribué à façonner l’esprit humain ». Il est comparable à d’autres « technologies intellectuelles » qui ont façonné nos activités et notre culture. Google et Platon Les inquiétudes que nous avons sur l’Internet, les anciens Grecs les avaient sur cette nouvelle technologie qu’était l’écriture… Platon démontre comment la nouvelle technologie de l’écriture est supérieure parce qu’elle permet une transmission ordonnée et logique du savoir... Comme un saumon à l’agonie Mots-croisés « Essayez de lire un livre tout en faisant des mots-croisés ; voici l’environnement intellectuel d’Internet »… En donc quoi, nous sommes un peu plus distraits ? Consommation distraite Fin d’un règne 2.
Apprendre/désapprendre. Sur la ligne de crête des apprentissages numériques Dossier13/12/2013 Pour qui s’intéresse, comme le fait le Digital Society Forum, aux relations entre les technologies et nos sociétés, la question de l’apprentissage est un vrai cas d’école. Dans ce domaine comme dans tant d’autres, il suffit de chercher à mesurer l’effet des technologies sur les performances scolaires pour ne rien trouver. En elles-mêmes, les Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Enseignement (TICE) ne sont causes de rien, ne rendent pas les enseignants plus pédagogues, les enseignés plus performants ou la société plus savante. Regarder ailleurs Les nouvelles formes d’apprentissage ne sont donc pas à chercher dans les technologies, mais dans les transformations du système pédagogique qu’elles rendent possibles. Regarder ailleurs, c’est ensuite interroger la façon dont la conversion numérique de nos sociétés questionne directement la manière dont nous apprenons et la place du savoir dans un ensemble de plus en plus varié de situations sociales.
Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Car c’est précisément ce qui nous permet d’apprendre. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau Mais ce recyclage n’est pas une simple réutilisation. Comment alors passe-t-on d’une lecture ânonnante à une lecture fluide ? 1. 2.