Petit historique de l’e-réputation
L’e-réputation est une notion encore jeune. Cependant, 13 ans après son premier emploi dans un article scientifique, il parait intéressant de revenir sur sa jeune histoire. Et cela pour, par la suite, mieux appréhender ses tenants et aboutissants, et surtout continuer à la questionner : car si beaucoup s’accordent à dire que la réputation est une notion essentielle pour mieux comprendre le web et ses jeux d’acteurs, il n’en reste pas moins que du chemin reste encore à faire pour mieux cerner ce concept en devenir. Voici donc un petit résumé (graphique) de cette courte histoire, avec une focalisation sur son développement en France. Pour commencer voici un peu de « prêt à penser » avec une petite frise chronologique réalisée avec l’outil Easel.ly (qui, pour rappel, ne prend pas en compte les accents). Pour plus détails, il faut donc lire la suite 2000 : première approche scientifique de la « réputation en ligne » Ils en retirent par ailleurs cette superbe équation : Notons qu’en France, N.
Qu'est ce que l'identité numérique ? Entretien avec Olivier Ertzscheid
Cette semaine l'Atelier des médias reçoit Olivier Ertzscheid, maître de conférence en sciences de l'information, blogueur sur Affordance.info. Il vient de publier un petit livre, Qu'est-ce que l'identité numérique? consacré à notre présence en ligne. L'occasion de parler de ce thème avec lui et d'aborder d'autres enjeux majeurs de l'internet qu'il chronique sur son blog. Adresses mail, profils Facebook, Twitter, Google, identifiants en tous genres... depuis 15 ans les éléments constitutifs de qui nous sommes en ligne ne cessent de s'accumuler de manière évidente, visible. Olivier Ertzscheid par André Gunthert Qu'est ce que notre identité numérique? Pour en savoir plus sur ces questions, nous vous invitons à écouter la version longue de l'entretien dans le lecteur ci-dessous. Avec le passage d'un World Wide Web à une sorte de World Life Web où l'individu occupe la place centrale, il est désormais indispensable pour chacun de gérer, contrôler, "monitorer" son identité numérique.
Documentation Rouen - Site des professeurs documentalistes de l'Académie de Rouen
Il s’agit de tirer les enseignements de deux expériences : l’une autour du projet professionnel de l’élève dans un collège ZEP et APV, l’autre autour de l’identité numérique dans un collège accueillant un public de milieu privilégié. Dans la séquence décrite ci-dessous, il s’agissait de tester une nouvelle manière de travailler avec les élèves, en partie en présentiel, en partie à distance, afin de les inviter à partager avec l’enseignant un usage pédagogique du numérique et de les faire travailler en autonomie.Sans savoir s’ils allaient effectivement le faire..! Contexte : Le collège (550 élèves) accueille un public issu de milieux favorisés bien équipés au plan numérique. L’établissement lui-même, une construction neuve, possède un équipement informatique conséquent (vidéoprojecteur dans toutes les salles, 2 salles informatiques, 15 postes élèves au CDI), un serveur SE3, un serveur de communication LCS et un serveur Didapage. Historique de la démarche : Dans chaque document : Déroulement :
La mise en scène de soi sur internet - COLLEGE DE LA DOMBES
Suite à l’intervention de la BPDJ au collège, les documentalistes ont poursuivi le travail avec les élèves sur la question de l’identité numérique en proposant à tous les élèves de 5e un cycle de réflexion sur la mise en scène de soi sur internet et les représentations. 6 séances en classe entière sont prévues au CDI ou en salle informatique : Séance 1 : Qu’est ce qu’internet me donne à voir ? Objectif de la séance : Introduction aux médias reprise de la visite de la BPDJ qu’est ce q’un média ? est ce que tout est vrai sur internet ? Travail à la maison : passer le test sur Séance 2 : Les images qu’on publie et celles qu’on ne publie pas Objectif de la séance : Le poids des photos Par binôme les élèves doivent choisir trois photos sur un thème précis donné par le documentaliste. Document distribué :
Génération Skyblog
Si vous avez entre 20 et 30 ans, vous avez dû, comme nous, tenir un Skyblog pendant votre adolescence. Voire plusieurs. C'était une époque formidable, le début des années 2000 : Facebook et Twitter n'existaient pas, alors ces blogs étaient le meilleur moyen de montrer à tout le monde que notre vie d'ado était cool et bien remplie. Parce qu'on écrivait sous pseudo, il n'y a aucune chance aujourd'hui que ces blogs ne remontent dans les résultats d'un moteur de recherche en tapant son nom (et ce n'est pas plus mal). Pour la génération Skyblog que nous sommes, celle qui a connu le bruit mélodieux des modems 56k, ces traces sont pourtant celles de notre tout premier cimetière numérique, rempli de photos de soirées floues, de commentaires dégoulinants et de fautes d'orthographe. Un cimetière numérique Le problème avec ce cimetière de commentaires et de pixels, c'est qu'il n'est pas beau à retrouver. ___________________________________________________RUE89RUE899h-.::.::.Vous vous souvenez ?
Toutes les trois minutes, votre smartphone partage votre position
La plupart des utilisateurs de smartphone sont conscients que certaines de leurs informations personnelles sont partagées avec des tierces parties. Mais peu d’entre eux connaissent la fréquence de ces partages. C’est ce constat qui a poussé une équipe de chercheurs de l’université américaine de Carnegie Mellon à étudier le phénomène. Pour cela, ils se sont servis d’AppOps, une application Android, capable de détecter à chaque fois qu’une application a accès à vos données personnelles comme votre géolocalisation, vos contacts, votre liste d’appels… L’équipe américaine à donc installé cette application sur les smartphones de 23 personnes et leurs ont demandées de les utiliser comme si de rien n’était pendant une semaine. Ce suivi a permis aux scientifiques de démontrer aux participants que leurs données personnelles étaient partagées jusqu’à 385 fois par jour, soit presque une fois toutes les trois minutes. «Le saviez-vous ?
Comment Facebook Messenger vous permet de tracer...
5 tests faciles pour voir tout ce que Google sait sur vous
Google vous connaît mieux que certains de vos proches, et ce grâce aux traces que laissent vos actions sur ordinateur ou sur smartphone, collectées par défaut. Et si vous ne nous croyez pas, vous n'avez qu'à vérifier en 5 étapes ce que le géant du web sait sur vous (pour cela, il vous faudra sans doute vous connecter à votre compte Google) : 1. Les sites sur lesquels vous surfez, les recherches effectuées sur Google ou encore les vidéos que vous visionnez sur YouTube... Pour voir ce que Google sait de vos centres d'intérêt, cliquez-ici. Astuce : Sachez qu'il vous est possible de désactiver la proposition d'annonces basées sur vos centres d'intérêt, mais pas de les supprimer totalement. 2. Le GPS installé dans votre smartphone, Google Maps, est une mine de renseignements pour Google, qui garde ainsi une trace de tous vos déplacements. Pour voir ce que Google sait de vos déplacements géographiques, cliquez-ici. 3. 4. Les services proposés par Google sont plus nombreux que vous le pensez.