Google nous fait-il tout oublier ? Quelle est la définition du verbe « googler » (prononcez gougueler) ? Si elle ne figure pas encore dans le dictionnaire, les internautes, et notamment les plus jeunes, la connaissent parfaitement. Googler une information consiste à la taper sur le moteur de recherche du même nom afin de voir ce qu’il en sort. Et si ce verbe existe, c’est pour la simple et bonne raison que cette action est devenue un geste banal, voire un réflexe pour bon nombre de personnes. Se souvenir de quoi ? S’il est encore trop tôt pour savoir si la prophétie d’Emmanuel Hoog est en train de se réaliser, la question de l’accès immédiat à un savoir sauvegardé et ses conséquences sur la mémoire commence à être étudiée, notamment par des chercheurs de l’université de Harvard et de Columbia. Mémoire transactive Finalement, ces études prouvent que ce fameux « effet Google » sur notre mémoire n’est pas vraiment nouveau. rédacteur : David-Julien Rahmil pour aller plus loin Accédez aux sources à l'origine de cet article
Le Web 2.0 et les profs Dix-sept auteurs pour se demander comment le Web 2.0 transforme au travail enseignant : on peut déjà dire, en ce qui les concerne, qu’il leur permet d’engager le dialogue et de partager leur plume, en s’affranchissant de l’unité de temps et de lieu d’une réunion à l’ancienne, pour échanger et même accorder leurs points de vue. Les possibilités offertes par le Web 2.0 ne sont pas nouvelles, et les pistes d’exploitation qui émergent datent parfois même d’avant Internet [1] Cependant, la grande facilité d’utilisation des dernières applications favorise la massification et l’intensification de ces usages. Il n’est en particulier plus nécessaire d’être réunis à un endroit et à un moment donnés pour pouvoir travailler. S’informer et se formerLes associations d’enseignants en ligne telles que Les Clionautes, WebLettres, Sésamath ou Docs pour Docs ont été le premier signe, dans notre profession, de l’émergence du Web 2.0. Échanger pour se former Construire ensemble Du plaisir de la mise en réseau
Projeter sur votre TBI : 170 livres pour la jeunesse Ce site comporte actuellement 170 titres en français et 133 titres en anglais. Ces livres pour la jeunesse sont brièvement décrits, mais surtout, ils peuvent presque tous être feuilletés sur le site dans leur version intégrale. N'hésitez pas à le projeter sur votre TBI pour favoriser l'apprentissage de la lecture. Le site Web : Ce site vous permet de découvrir ces livres en avant première et dans leur intégralité, tout comme vous le feriez chez votre libraire, en feuilletant ou en lisant ceux qui ont attiré votre regard, avant d'éventuellement les acheter. Ceci vous permettra de connaître à l'avance les contenus, de découvrir les histoires et d'apprécier les illustrations de chacun de nos livres d'images. Pour lire en ligne : La Grande Bibliothèque Numérique en ligne… Des livres que tu peux télécharger, lire, écouter, échanger, utiliser pour tout ce qu'il te plaira. Pour aller plus loin : Que se passe-t-il pour l’apprentissage de la lecture au primaire ?
Comment le numérique modifie notre cerveau lecteur. « I miss my pre-internet brain » (Mon cerveau d’avant Internet me manque) : avec cette phrase inscrite sur fond rose, l’artiste Douglas Coupland montre à quel point le web a changé notre façon de chercher des informations, de les comprendre et de les mémoriser. De toute l’histoire de l’humanité, nous n’avons jamais eu autant d’informations disponibles à la lecture qu’aujourd’hui. Pour faire face à ce raz-de-marée, notre cerveau serait en train de changer, d’évoluer et de créer une nouvelle forme de lecture adaptée au milieu numérique. Si la lecture profonde sur écran nous demande davantage de travail cognitif, de nombreuses études ont montré qu’un lecteur lambda se révèle beaucoup moins attentif quand il lit des informations sur Internet. Seuls 28% des mots présents sur une page web seraient déchiffrés, tandis que la vitesse de lecture (près de 500 mots à la minute) serait paradoxalement plus rapide que la moyenne alors qu’elle devrait être justement plus lente. Profusion d’informations
Comment concevoir un cours en ligne ? Voici une méthode efficace Comment concevoir une formation à distance via Internet ? Voici une méthode efficace en 4 étapes : analyse, développement, implémentation et évaluation. Beaucoup d’entreprises hésitent encore à créer un cours en ligne ou une formation mixe (blended learning : qui allie cours en présentiel et formation à distance). Comment s’y prendre ? Quelles sont les étapes à respecter ? Je suis moi-même confronté au problème en tant que formateur, concepteur de formation mais aussi en tant que participant à de nombreux MOOCs (Massive Online Open Courses – cours massifs en ligne et gratuits). Et, tout au long de mes recherches, j’ai glané quelques trouvailles intéressantes que j’ai envie de partager avec vous. Aujourd’hui, je vous propose une méthode de conception de formation à distance en quatre étapes. Le « Course design » inspiré du « design éducatif » Debbie Morrison s’est inspirée d’un ouvrage de Klaus Krippendorf, sur le design, ses origines philosophiques et ses relations avec le langage.
Numérique éducatif : plus d’1 prof sur 2 n’est pas convaincu ! Le site Éduscol vient de mettre en ligne les résultats de l’enquête Profetic du printemps 2014. Elle a pour objectif « de connaître les pratiques des enseignants en matière d’utilisation du numérique », de telle manière, disent ses concepteurs, à « avoir une photographie quantifiée au niveau national » et « disposer d’informations précises sur les pratiques pour favoriser le dialogue avec les collectivités territoriales ». D’emblée, Éduscol titre sur les progrès réalisés depuis deux ans : « 49 % des enseignants sondés en 2014 sont convaincus des atouts du numérique dans l’éducation contre 39 % ». Si, de prime abord, la progression semble intéressante, ces chiffres, avec le recul, apparaissent comme assez terribles ! Il faut d’abord prendre conscience que ces professeurs se prononcent minoritairement, n’en déplaise, sur leur conviction des atouts du numérique, pas sur leur implication personnelle pour que leurs apprentissages s’imprègnent du numérique. Un curieux vocabulaire Des exemples ?
Ecrire à la main, c'est bon pour le cerveau. Que ce soit pour envoyer un message à un proche, prendre des notes pendant une réunion ou tout simplement se souvenir d’un rendez-vous, l’écriture manuelle semble lentement disparaître au profit de la frappe sur clavier physique ou numérique. Doit-on privilégier le clavier ? Aux Etats-Unis par exemple, le débat a été tranché puisque d’ici 2015, l’apprentissage de l’écriture cursive en primaire ne sera plus obligatoire. C’est le corps qui écrit. En somme, lire serait écrire, et un réseau neuronal étendu participe à ce processus puisque d’autres zones cérébrales sont concernées comme celle du langage ou bien celles liées aux processus d’apprentissage et de compréhension. rédacteur : David-Julien Rahmil pour aller plus loin Accédez aux sources à l'origine de cet article How Handwriting Trains the Brain par Gwendolyn Bounds Ask preschooler Zane Pike to write his name or the alphabet, then watch this 4-year-old's stubborn side kick in. consulter la sourceURL | The Wall Street Journal 05.10.2010
Le Numérique à l’école : comment intégrer une pédagogie numérique en contexte scolaire Le Numérique à l’école : comment intégrer une pédagogie numérique en contexte scolaire image : JF Tavernier : 1. tout numérique ? Everywhere Education. Plus besoin de se rendre dans une classe ou une bibliothèque pour apprendre. C’est évidemment une provocation mais avec un fond de vérité … Les Tablettes et les Smartphones connectent les apprenants en tous lieux et en tous temps. Les conférences TED, les Massive Open Online Courses des universités (Cours en Ligne Ouverts aux Masses ou MOOC), les Wikis ou autres communautés de pratiques démocratisent l’accès aux enseignements, même les plus techniques. Dans son livre L’Èducation Réinventée, Salman Kahn affirme son ambition pour Kahn Academy: “A free, world-class education for anyone, anywhere.” Bill Gates quant à lui, lors du Microsoft’s Faculty Summit en juillet 2013, a déclaré s’intéresser de très prêt aux enjeux éducatifs avec sa fondation Bill and Melinda Gates: 2.
Créer en 1 seul endroit vos leçons numériques (QCM, Vidéos, Images, Sons, Diapos, Cloud, Prezi, Flashcards, Quizlet, 3D…) Il peut faire concurrence à ChallengeU, notre préférence mais voilà un autre outil en version gratuit : Versal, très prometteur et qui annonce déjà des nouveautés rentrée 2015 comme le suivi des résultats. +35 outils Web 2.0 sur 1 même interface (QCM, Vidéos, Sons, Diapos, Prezi, Flashcards, Quizlet, 3D…) Après une inscription gratuite et par simple glisser/déposer, l'écran et en trois parties, en bas les gadgets, au-dessus votre espace création et à gauche l'arborescence de votre cours, vous pouvez intégrer dans votre leçon, exposé ou autre document 35 gadgets à l'heure actuelle qui vont du texte, image, vidéos, sons, questionnaire (4 types), pour les maths (formules), physiques, SVT (le corps humain 3D), simulation d'infection sur population, Timeline, Sketchfab, Apprendre la musique, intégration Quizlet, Flashcards, Prezi, Diaporama, Markdown ("Markdown" est un langage/code pour la mise en page), tous les docs Google docs et Skydrive, il cherche des développeurs Javascript.
Comment notre cerveau apprend-il ? Satanée mémoire ! Parce que vous ne savez toujours pas quel est le temps de cuisson d’un œuf à la coque, vous décidez de l’apprendre une bonne fois pour toutes en consultant Internet. Cette simple décision va provoquer dans votre cerveau un enchaînement de processus complexes… Pendant la recherche de l’information, votre cerveau carbure déjà à plein régime et active plusieurs zones distinctes de façon simultanée : le lobe occipital, situé au-dessus de la nuque, vous permet de visualiser le contour et l’orientation des lettres qui composent le mot ; il travaille de concert avec le gyrus angulaire, via le cortex occipito-temporal situé sur les côtés de la tête au-dessus de l’oreille. Alors que la page des résultats Google s’affiche, d’autres parties de votre cerveau se mettent en marche : le cortex cingulaire antérieur, situé dans la partie médiane de votre crâne, ainsi que le lobe frontal, deux zones responsables de la prise de décision et des raisonnements complexes. Les trois mémoires
Apprendre/désapprendre : sur la ligne de crête des apprentissages numériques A l’occasion de la parution de la 3e édition du Digital Society Forum consacrée aux nouvelles formes d’apprentissages (la première édition était consacrée aux nouvelles relations, la seconde à la famille connectée), en partenariat entre la Fing (et notamment son média, InternetActu.net), Psychologies Magazine et Orange, nous republions le texte introductif du sociologue d’Orange Labs, Dominique Cardon, qui revient sur les rapports entre éducation et technologies. Une bonne introduction aux deux principales problématiques de l’apprentissage : qu’est-ce qu’apprendre et qu’est-ce que change le fait d’apprendre avec le numérique… En elles-mêmes, les Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement (TICE) ne sont causes de rien, ne rendent pas les enseignants plus pédagogues, les enseignés plus performants ou la société plus savante. Regarder ailleurs Qu’apprendre ? Alors, si le savoir est dans le réseau, toujours à portée de main, que faut-il apprendre ?
[FADBEN] Dans l’Education aux médias et à l’information (EMI), d’après les textes fondateurs de l’UNESCO [1], les objets d’enseignement, à différents degrés, relèvent de l’enseignement info-documentaire. Mais ce dernier est plus large, en termes d’information et de documentation. A partir d’une évolution récente, dans les textes officiels, de l’Education aux médias (EAM) vers l’EMI, il ne s’agit pas d’étudier seulement les messages informationnels des médias, mais de développer des compétences associées à la maîtrise de l’information. En ce sens, l’éducation aux médias, dont il n’est plus question aujourd’hui, n’est pas spécifique à l’enseignement info-documentaire, et donc au professeur documentaliste. Les bases théoriques de l’information-documentation, issues des travaux menés notamment en Sciences de l’information et de la communication (SIC), permettent d’accompagner la transposition didactique des notions essentielles. Les leçons de l’enquête sur les pratiques
Edu-TICE
Je trouve ce site amusant et intéressant puisqu'il permet de comparer l'apprentissage dit normal de l'apprentissage via l'utilisation des TIC. Il présente aussi comment notre cerveau fonctionne lorsque la méthode d'apprentissage empruntée dans les cadre du cours est celle des TIC. Il énonce d'ailleurs quelles sont les compétences que l'on développe lorsque l'on fait appel aux TIC en éducation. by anneclaudebrochu Jan 30