Comment le cerveau s’adapte à toutes les situations? 02.06.2014 - Communiqué Neurosciences, sciences cognitives, neurologie, psychiatrie © CC BY-SA 2.0 by ZeroOne Lorsque l’on est face à une situation incertaine, changeante voire nouvelle, notre cerveau opte, après un moment de réflexion, pour une solution plutôt qu’une autre. C’est le raisonnement par lequel l’Homme s’adapte à de telles situations, que vient de décrypter l’équipe d’Etienne Koechlin, directeur du laboratoire de Neurosciences Cognitives (Inserm/ENS). Les résultats sont publiés dans la revue Science Express le 29 mai 2014. La prise de décision a lieu grâce à l’activité d’une zone cérébrale du lobe frontal appelée cortex préfrontal. Dans cette étude publiée dans Science Express, les chercheurs du laboratoire de neurosciences Cognitives (Inserm/ENS) ont analysé l’activité cérébrale de 40 jeunes individus (18-26 ans) en bonne santé soumis à un protocole inspiré du jeu de société Mastermind. L’étude révèle le rôle clé joué par deux régions.
Ecrire à la main, c'est bon pour le cerveau. Que ce soit pour envoyer un message à un proche, prendre des notes pendant une réunion ou tout simplement se souvenir d’un rendez-vous, l’écriture manuelle semble lentement disparaître au profit de la frappe sur clavier physique ou numérique. Doit-on privilégier le clavier ? Aux Etats-Unis par exemple, le débat a été tranché puisque d’ici 2015, l’apprentissage de l’écriture cursive en primaire ne sera plus obligatoire. Dans certaines écoles suédoises, les enfants de maternelle apprennent à utiliser l’écran tactile d’une tablette avant de savoir écrire des lettres sur un cahier (source : Courrier International n°1194 du 19.09.2013). C’est le corps qui écrit. En somme, lire serait écrire, et un réseau neuronal étendu participe à ce processus puisque d’autres zones cérébrales sont concernées comme celle du langage ou bien celles liées aux processus d’apprentissage et de compréhension. rédacteur : David-Julien Rahmil pour aller plus loin Accédez aux sources à l'origine de cet article s'inscrire
Concept & principes pédagogiques – 3 : le sentiment d’efficacité personnelle Le sentiment de compétence ou d’efficacité personnelle est un concept majeur, pourtant assez peu connu des praticiens en formation. Il est issu essentiellement des travaux du psychologue socio-cognitiviste Albert Bandura. Le sentiment d’efficacité personnelle plus important que la compétence elle-même ? Selon Albert Bandura, le sentiment d’efficacité personnelle, c’est-à-dire la croyance en sa capacité à réussir une tâche est prédictive de la réussite. Maîtriser des compétences pour réaliser une tâche n’est donc pas suffisant, encore faut-il se sentir capable de pouvoir les mobiliser. Se basant sur de multiples études et résultats de recherche, Albert Bandura propose ainsi un modèle de la performance humaine à trois dimensions dont le SEP (Sentiment d’efficacité personnelle) est déterminant. Une portée essentielle pour la formation Le concept de SEP nous invite à poser un autre regard sur la question de l’apprentissage au sein d’une entreprise. Troisième source : la persuasion par autrui.
Comment fonctionnent nos neurones? - Sciences Le cerveau vu grâce à l'IRM de diffuson DR © Radio France Le cerveau est, sans conteste, l’organe le plus fascinant du corps humain. Au cours des dernières décennies, les chercheurs ont commencé à percer ses secrets les plus intimes. L’un des derniers en date est celui qui fait la Une du magazine Science et Vie du mois d’octobre. Nos cellules nerveuses, les neurones, seraient capables de modifier leur propre génome ! Elles s’affranchiraient ainsi de la loi qui régit pourtant toutes les cellules du corps humain. Parallèlement aux découvertes dues à de la génétique et à l’étude des cellules nerveuses elles-même, se développe une autre exploration du cerveau qui concerne le fonctionnement des quelque 100 milliards de neurones qu’il contient. A quel point sommes-nous arrivés aujourd’hui dans notre compréhension du fonctionnement du cerveau ? Peut-on percevoir les progrès encore possible dans ce domaine ? Invités: et François Lassagne, rédacteur en chef adjoint de Science & Vie. Radio : Vidéos :
Comment le numérique modifie notre cerveau lecteur. « I miss my pre-internet brain » (Mon cerveau d’avant Internet me manque) : avec cette phrase inscrite sur fond rose, l’artiste Douglas Coupland montre à quel point le web a changé notre façon de chercher des informations, de les comprendre et de les mémoriser. De toute l’histoire de l’humanité, nous n’avons jamais eu autant d’informations disponibles à la lecture qu’aujourd’hui. Pour faire face à ce raz-de-marée, notre cerveau serait en train de changer, d’évoluer et de créer une nouvelle forme de lecture adaptée au milieu numérique. Si la lecture profonde sur écran nous demande davantage de travail cognitif, de nombreuses études ont montré qu’un lecteur lambda se révèle beaucoup moins attentif quand il lit des informations sur Internet. Seuls 28% des mots présents sur une page web seraient déchiffrés, tandis que la vitesse de lecture (près de 500 mots à la minute) serait paradoxalement plus rapide que la moyenne alors qu’elle devrait être justement plus lente. Profusion d’informations
Guide de réflexion sur les stratégies d'apprentissage à l'université Une tête bien faite vaut mieux qu'une tête bien pleine. (Montaigne, Essais [1580]) « Le guide de réflexion sur les stratégies d’apprentissage à l’université » est un outil pratique et efficace qui vous permet de vous évaluer rapidement par rapport à des attitudes, des habiletés et des habitudes d’étude, toutes associées, selon les recherches dans le domaine, à la réussite des études universitaires. Il se présente sous la forme de 304 énoncés classés selon 10 thèmes et 47 catégories d’actions dont vous pouvez enrichir votre arsenal personnel de stratégies d’études, si elles n’y sont pas déjà présentes. Pour chacune de ces actions, un choix de deux réponses vous est proposé : rarement ou fréquemment selon que vous estimez cette attitude, cette habileté ou cette habitude présente chez vous.
Comment Utiliser les Couleurs pour Booster la Pensée Positive Avez-vous déjà fait l’expérience d’entrer dans une pièce et de pousser un « Ahhhh » intérieur de soulagement ou de contentement, comment si c’était l’endroit le plus « Zen » qui soit ? Ou au contraire, vous entrez dans une pièce et vous vous sentez rapidement voir immédiatement mal à l’aise ? Ce que vous ressentez, c’est l’énergie de la pièce. « Prana », « Chi » ou « Qi » suivant les traditions orientales, « Mana » suivant mon point de vue Polynésien. Et les couleurs justement colorent – c’est le cas de le dire – cette énergie d’une façon qui est propre à leur nature. Elles peuvent donc vous aider à avoir des pensées plus positives, à vous sentir mieux. Tout est lié. Ce qui est à l’intérieur de nous agit sur notre réalité extérieur et notre environnement influence notre état d’être intérieur. Je m’intéresse de près au Feng-Shui qui consiste justement à transmuter cette énergie extérieur positivement et je fais en ce moment quelques expérimentations à ce propos. Bleu. Vert. Orange. Jaune.
Google nous fait-il tout oublier ? Quelle est la définition du verbe « googler » (prononcez gougueler) ? Si elle ne figure pas encore dans le dictionnaire, les internautes, et notamment les plus jeunes, la connaissent parfaitement. Googler une information consiste à la taper sur le moteur de recherche du même nom afin de voir ce qu’il en sort. Et si ce verbe existe, c’est pour la simple et bonne raison que cette action est devenue un geste banal, voire un réflexe pour bon nombre de personnes. Après tout, qui n’a jamais eu un trou de mémoire sur une date, un événement ou un personnage important et a aussitôt recherché cette information sur son smartphone. Se souvenir de quoi ? S’il est encore trop tôt pour savoir si la prophétie d’Emmanuel Hoog est en train de se réaliser, la question de l’accès immédiat à un savoir sauvegardé et ses conséquences sur la mémoire commence à être étudiée, notamment par des chercheurs de l’université de Harvard et de Columbia. Mémoire transactive rédacteur : David-Julien Rahmil s'inscrire
Concept pédagogique 1 : la déstructuration-restructuration des connaissances. Selon la théorie constructiviste de l’apprentissage, l’apprenant est à l’origine d’un processus actif qui l’amène à déstructurer-restructurer (1) sa structure de connaissances préalables stockées en mémoire. Cette théorie remet en cause le modèle transmissif de l’apprentissage (2). L’appropriation par le formateur du concept de déstructuration-restructuration des connaissances l’amène à revoir en profondeur ses missions (3). Le sujet apprenant acteur de son apprentissage Lors d’un apprentissage, la déstructuration-restructuration des connaissances se produit selon Bourgeois et Nizet en 4 temps(4) : Situation pédagogique de départ : l’apprenant est face à un message pédagogique (celui-ci peut provenir du formateur lui-même ou de ses pairs, d’un livre, d’un module E-Learning ou encore d’un post sur un réseau social.Activation de la structure des connaissances : l’apprenant réceptionnant le message va activer ce qu’il connaît déjà sur le sujet ou qu’il a pu connaître sur d’autres sujets.
La noix de macadamia, l'anti-cholestérol par excellence La noix de macadam ou macadamia nous vient des antipodes : le fruit est celui du noyer du Queensland (le Kindal Kindal comme l’appellent les aborigènes), l’état du soleil australien situé sur la côte Est. La noix qui se trouve d’ailleurs parfois sous son nom d’origine, noix du Queensland, a été découverte il y a 5 millénaires, par les aborigènes. Elle a fait l’objet d’une redécouverte en 1858 par deux botanistes anglais qui la baptisent Macadamia, en hommage au Docteur John Macadam, chimiste et médecin australien d’origine écossaise. A la fin du 19ème siècle, quelques noyers du Queensland sont importés à Hawaï dans le but de cultiver la noix de macadamia et la commercialiser. Noix de macadamia : les caractéristiques La noix de macadamia est aujourd’hui cultivée en Australie et Nouvelle-Zélande mais aussi en Afrique du Sud, au Costa Rica, au Brésil et en Californie (notamment à San Francisco). L’Australie reste leader avec 45% de la production mondiale. Des acides gras essentiels
Comment notre cerveau se débrouille-t-il avec les TICE ? Apprendre une information via le web, est-ce la même chose que de l’apprendre dans un livre ou de la bouche d’une personne ? Pas vraiment, si on en croit les différentes études menées sur les processus d’apprentissage et les nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Enseignement. Depuis l’utilisation massive de la recherche d’information par les moteurs de recherche jusqu’à la lecture sur écran, notre environnement numérique chamboule notre cerveau. Cela commence par l’écriture qui depuis des millénaires s’effectuait sur des supports physiques ; les mouvements de la main guidant le stylo participent fortement à l’apprentissage ; avec la frappe sur un clavier qui remplace peu à peu la feuille de papier et le crayon, notre mémoire perd un atout précieux. Même chose pour la lecture sur écran qui demande à nos neurones beaucoup plus d’efforts pour rester concentré. Néanmoins, le constat est loin d’être aussi négatif. > Comment notre cerveau apprend-il ?
Concept & principes pédagogiques – 4 : le conflit socio cognitif Le conflit socio cognitif est un concept développé dans le champ de la pyschologie sociale génétique au début des années 80. Il met en évidence l’influence positive des interactions sociales sur l’apprentissage. L’apprentissage entre pairs peut être supérieur, sous certaines conditions, à l’apprentissage seul ou face à un formateur car il suscite des confrontations de point de vue générant la remise en cause de représentations, et par conséquent l’émergence de connaissances nouvelles. Il invite les formateurs à favoriser les apprentissages coopératifs. Comment fonctionne le conflit socio cognitif ? Face à un problème ou une question, chaque membre d’un groupe de personnes a au démarrage une représentation qui lui est propre du problème ou de la question. Quels sont les effets du conflit socio cognitif ? Le C.S.C accélère la plupart du temps l’apprentissage ou le changement de point de vue pour trois raisons essentielles : Du conflit socio cognitif à l’apprentissage coopératif En résumé
Faire soi-même ses calissons d'Aix ! Voici la recette des calissons d'Aix réalisée par Julie du Blog The Pink Lady Ingrédients pour calissons.. Ingrédients, pour une trentaine de calissons : - 250 gr d’amande en poudre - 250 gr de sucre glace - 2 à 3 cuillères à soupe d’eau de fleur d’oranger - 500 gr de melon confit (j’ai utilisé du melon déshydraté que j’ai réhydraté quelques instants dans l’eau, ce n’est peut-être pas la panacée mais le goût me convient!) Recette pour faire ses calissons.. 1 - Mélangez-bien la poudre d’amande, le sucre glace et l’eau de fleur d’oranger dans une casserole puis cuire à feu doux 7 à 8 minutes pour obtenir une pâte qui ne colle plus aux doigts. 2 - Mettez cette pâte dans le mixer avec le melon confit (ou réhydraté) et l’orange coupés en morceaux. Infos calissons.. Cette recette compte un temps de séchage de 48h donc pensez à prévoir à l’avance.