Veille et Analyses de l'ifé Dossier de veille de l'IFÉ : Neurosciences et éducation : la bataille des cerveaux n° 86, septembre 2013 Auteur(s) : Gaussel Marie et Reverdy Catherine Télécharger la version intégrale du dossier (version PDF) Résumé : Les débats houleux entre neurosciences et éducation existent depuis quelques décennies, mais prennent un nouveau tournant depuis les progrès considérables faits en imagerie cérébrale. Vous trouverez dans ce dossier, légèrement différent de sa forme habituelle, des renvois vers des articles de blog qui nous ont permis d'approfondir des aspects techniques et d’illustrer nos propos : Abstract : At the crossroads between brain research and educational research, educational neurosciences invite themselves in the classroom. Pour citer ce dossier : Gaussel Marie et Reverdy Catherine (2013).
cerveau chapitre 2 : Le système nerveux et ses perturbations I – Le cerveau : un centre nerveux Film documentaire : « L’exploration du cerveau » En savoir plus sur le cerveau : Observation des différentes zones du cerveau humain Les aires du cerveau Les lobes du cerveau Du cerveau aux neurones (à voir !) II – Le cerveau est composé de milliards de cellules nerveuses A/ Observation de neurones TP Observation de cellules nerveuses au microscope –> Réaliser un dessin (aide ici) –> Repérer les différentes parties du neurone Mais comment ces neurones sont-ils reliés ? B/ Les synapses = zone de jonction entre deux neurones LE LOGICIEL SYNAPSE je veux le télécharger Vidéos sur les neurones et les synapses Un réseau neuronal imprimé en 3D. III – Les drogues et leurs perturbations sur le système nerveux EXPOSE sur une perturbation possible du système nerveux : Présentez la perturbation du système nerveux choisie. La présentation libre : soyez clair et allez à l’essentiel. Votre auditoire prendre note de votre travail.
Accueil Bienvenue sur ce blog! Qu'est-ce donc que "Psychologie Cognitive et Neurosciences"? Ce blog est un blog à vocation d'information dans le domaine des sciences cognitives. Il a pour but d'instruire et de donner une culture scientifique pour les initiés et les non-initiés des sciences cognitives. Tous les domaines des sciences cognitives y seront abordés. Le contenu des articles est écrit par mes soins, mais je me réfère toujours à des revues scientifiques que je citerais afin de pouvoir toujours les retrouver. Les articles sont des résumés d'expériences et de théories et ne peuvent en aucun cas remplacer la lecture des expériences auxquelles ils se réfèrent. Je vous remercie quoiqu'il en soit pour votre passage, en espérant que vous apprécierez ce que vous apprendrez ici! Pour commencer directement à lire des articles, merci de cliquer sur ce lien. (ou directement sur "articles" dans le menu)
Mémoire Dossier réalisé en collaboration avec le Pr. Francis Eustache, Directeur de l'unité Inserm-EPHE-UCBN U1077 "Neuropsychologie et neuroanatomie fonctionnelle de la mémoire humaine" – Octobre 2014 La mémoire repose sur cinq systèmes de mémoire © Inserm, G. Cette représentation de neuro-imagerie est un exemple de la technique dite de recalage interindividuel guidé par les sillons (DIffeomorphic Sulcal-based COrtical ou DISCO). La mémoire se compose de cinq systèmes de mémoire impliquant des réseaux neuronaux distincts bien qu’interconnectés : La mémoire de travail (à court terme) est au cœur du réseau. Cet ensemble complexe est indispensable à l’identité, à l’expression, au savoir, aux connaissances, à la réflexion et même à la projection de chacun dans le futur. La mémoire de travail La mémoire de travail (ou mémoire à court terme) est en fait la mémoire du présent. 7, le nombre magique Le chiffre 7 serait le "nombre magique" de la mémoire de travail. La mémoire sémantique La mémoire épisodique
Neuroscience Library/Bibliothèque des Neurosciences LE CERVEAU À TOUS LES NIVEAUX! L’électroencéphalographie est une méthode d’enregistrement de l’activité du cortex par l’entremise d’électrodes apposées sur le cuir chevelu. Grâce à cette technique, on a pu observer dans les années 1950 que l’activité du cortex durant le sommeil paradoxal était aussi intense que durant l’éveil. D’où le nom de sommeil « paradoxal » pour attirer l’attention sur ce phénomène. Mais avec le développement des techniques d’imagerie cérébrale au milieu des années 1990 (voir capsule outil à gauche), on a découvert d’autres structures cérébrales, souvent situées en profondeur sous le cortex, dont l’activité était grandement modifiée durant le sommeil paradoxal. Dans certaines régions l’activité augmentait alors que dans d’autres elle diminuait. On a pu par exemple constater que le cortex visuel primaire, première étape de décodage conscient des signaux visuels durant l’éveil, est très peu actif durant le sommeil paradoxal. D’après Neuroscience, Purves et al., d’après Hobson et al., 1998.
Un homme dans un tat v g tatif dit ses m decins qu'il ne souffre pas «Non.» Par cette simple réponse, interprétée via l'analyse de ses ondes cérébrales, un patient dans un état présumé végétatif depuis 13 ans a été capable de dire à ses médecins qu'il ne souffrait pas, comme le raconte l'émission de la BBC Panorama. Scott Routley, un Canadien de 39 ans, a subi un accident de la route ayant gravement endommagé son cerveau. Il se trouvait depuis, pensaient les médecins, dans un état dit végétatif. Cet état, souvent constaté après un coma, se traduit par une apparente absence de conscience de soi et de son environnement, couplé à l'impossibilité de communiquer. Après cette avancée, le neuroscientifique britannique Adrian Owen, qui a piloté l'expérience à l'université de Western Ontario, estime qu'il va peut-être falloir «réécrire» plusieurs chapitres de manuels médicaux. Aider les patients Ils ont demandé à Scott Routley d'imaginer deux situations: qu'il jouait au tennis (pour oui) et qu'il se promenait dans sa maison (pour non). Philippe Berry
Connecté à vie : notre cerveau, le meilleur des réseaux (3/3) - Thema - Museum cc by-nc-sa Argonne National Laboratory On peut théoriquement concevoir de traiter ces maladies par une greffe de cellules souches neurales qui permettraient, en recolonisant les territoires perdus, de restaurer les fonctions cognitives. Cependant, les essais réalisés sur des modèles animaux ont montré les limites de ces approches. Les cellules souches sont en effet par définition caractérisées par un potentiel de prolifération illimité et leur ré-implantation dans le cerveau conduit à la production de tumeurs. Très récemment, on a montré que les cellules adultes de différents tissus, en particulier celles provenant de la peau ou du tissu adipeux, pouvaient être reprogrammées en neurones. © Inserm, C. On sait que les formes familiales des maladies neurodégénératrices sont les conséquences directes de mutations géniques ; mais comment expliquer que la même maladie puisse aussi survenir en absence de mutations ? Notre cerveau est à la fois incroyablement puissant et extrêmement fragile.
Connecté à vie : notre cerveau, le meilleur des réseaux (2/3) - Thema - Museum Copyright CNRS Photothèque/Université de Strasbourg - GRIGIS Antoine, mise en évidence par IRM (imagerie par résonance magnétique) de faisceaux de substance blanche dans un cerveau humain. Au même titre que le cerveau embryonnaire se débarasse d'un surplus de neurones « non cablés », le cerveau sélectionne les synapses les plus actives et donc les plus indispensables à son activité. Une quantité excessive de synapses peut en effet nuire à la qualité de la transmission de l'information car celles qui ne sont pas porteuses de sens produisent un bruit de fond parasite et gaspillent de l'énergie. Les synapses inutiles, reépérables par leur faible activité, sont sélectivement éliminées de façon à permettre aux neurones d'établir de nouveaux contacts. A l'inverse, les synapses activées de façon régulière sont consolidées. C'est cette capacité à moduler la combinaison des connexions entre neurones que l'on nomme plasticité. Source : Muséum de Marseilles Ccc by-nc-nd Hé'louïse.