Translittératie Translittératie La translittératie désigne la littératie qui s’exerce sur une multitude de supports et de médias. C’est en quelque sorte une métalittératie qui peut être mobilisée dans différentes circonstances. Il faut cependant rappeler en quoi consiste la littératie elle-même. la littératie désigne en général les capacités de base comme l’écriture et la lecture.La littératie désigne une compétence, si bien qu’il existe une multitude de littératies. La translittératie est généralement définie comme « l’habileté à lire, écrire et interagir par le biais d’une variété de plateformes, d’outils et de moyens de communication, de l’iconographie à l’oralité en passant par l’écriture manuscrite, l’édition, la télé, la radio et le cinéma, jusqu’aux réseaux sociaux" (traduction proposée sur Guitef). L’émergence du concept de translittératie interroge les bibliothécaires et les professionnels de l’information qui peinent à voir la véritable différence avec l’ "information literacy". Ressources
38 | 2012 L’éducation à l’information, aux TIC et aux médias : le temps de la convergence ? Aujourd'hui, le droit à l'information et sa maîtrise sont devenus une préoccupation éducative à l'échelle internationale. Nécessaire à la productivité des entreprises, à l'épanouissement des individus dans la dite "société de l'information" et à la vie démocratique, la maîtrise de l'information n'a pas cessé d'être recommandée par les instances internationales comme nouveau droit de l'homme (UNESCO, IFLA, Conseil de l'Europe). Mais la problématique de l'Information Literacy ou celle de la Culture informationnelle, expression plutôt privilégiée dans l'espace francophone, s'incarnent dans des réalités et des secteurs observés extrêmement divers. Cette réalité invite à poser la question du territoire de la culture informationnelle, notamment au regard de cultures proches liées au domaine de l'informatique (Computer Literacy) ou celui des médias (Média Literacy). De sorte que l'époque actuelle semble être celle d'un premier aboutissement, mais aussi celle d'une restructuration.
L’appropriation des dispositifs d’écriture numérique : translittératie et capitaux culturel et social Allard L., (2009), Britney Remix : singularité, expressivité, remixabilité à l’heure des industries créatives. Vers un troisième âge de la culture ?, in Poli, n°1. Allard L. (dir.) et Blondeau O., (2007a), 2.0 ? Culture Numérique, Cultures Expressives, in Médiamorphoses, n°21, Paris, Armand Colin/INA, 123 p. Allard L. et Blondeau O., (2007b), La racaille peut-elle parler ? Aubert N. et Haroche C. Boyd D., (2007), Pourquoi les jeunes adorent MySpace ? Brotcorne P. et al., (2009), Les jeunes off-line et la fracture numérique – Les risques d’inégalités dans la génération des « natifs numériques », Rapport publié par le SPP fédéral, Bruxelles. Brotcorne P. et al., (2010), Diversité et vulnérabilité dans les usages des TIC – La fracture numérique au second degré, Academia Press. Cailleau I. et al., (2012), Compétences et écriture numérique ordinaire, in Recherches en communication, n°34, à paraître. Cardon D., (2011), Réseaux sociaux de l’internet, in Communications, n°88, pp. 141-148.
Formation à l'évaluation de l'information trouvée sur internet. Les travaux de nos élèves sont de plus en plus souvent élaborés à partir des informations issues de documents trouvés sur Internet. On peut toujours le déplorer ou former des voeux pieux, mais ce constat doit nécessairement aboutir à une formation systématique de nos élèves à l’analyse des sources d’information sur le web et à leur apporter les outils utiles à leur validation. Pour nous, enseignants, ce comportement critique vis à vis des informations est résumé sur la page du site canadien Réseau Education MediaLes 6 questions du cyberespace Autre ressource, un diaporama en .pdf résumant les points essentiels pour une critique rationnelle des sites que l’on consulte. [Source : Commission français et informatique] Eléments de réflexion Comment acquérir de bons réflexes lorsqu’on navigue sur Internet ? Mise en place et progression de la formation Des suggestions : Alterner séances encadrées et recherches en autonomie avec fiche-guide de repérage sur un site. Le décryptage d’une adresse URL
Most Students Don’t Know When News Is Fake, Stanford Study Finds Preteens and teens may appear dazzlingly fluent, flitting among social-media sites, uploading selfies and texting friends. But they’re often clueless about evaluating the accuracy and trustworthiness of what they find. Some 82% of middle-schoolers couldn’t distinguish between an ad labeled “sponsored content” and a real news story on a website, according to a Stanford University study of 7,804 students from middle school through college. More than two out of three middle-schoolers couldn’t see any valid reason to mistrust a post written by a bank executive arguing that young adults need more financial-planning help. Facebook Inc. and Alphabet Inc.’s Google are taking steps to prevent sites that disseminate fake news from using their advertising platforms, and Twitter Inc. is moving to curb harassment by users. A growing number of schools are teaching students to be savvy about choosing and believing various information sources, a skill set educators label “media literacy.”
La #translittératie pour les Nuls | doc toc toc Pour y voir plus clair ! – Thèse d’Olivier Le Deuff sur les littératies, La culture de l’information en reformation : – Le groupe de recherche en Littératie Médiatique Multimodale du réseau des Universités du Québec : – Les séminaires du GRCDI (Groupe de Recherche sur la Culture et la Didactique de l’information) : avec l’intervention d’Alexandre Serres, Repères sur la translittératie : et celle de Pierre Fastrez, Translittératie et compétences médiatiques : – Page d’accueil du projet Translit : – La translittératie, un facteur de réagencement de l’organisation scolaire ?
Education aux médias "Le Conseil supérieur a pour missions : 1. De promouvoir l’éducation aux médias et de favoriser l’échange d’informations et la coopération entre tous les acteurs et organismes concernés par l’éducation aux médias en Communauté française, notamment les secteurs des différents médias, l’enseignement obligatoire et l’éducation permanente. 2. a) A la lutte contre les stéréotypes pouvant être véhiculés par les médias et contre toute forme de discrimination dans et par les médias ; b) A l’évolution technologique, économique, sociale et culturelle des activités relevant des secteurs des différents médias et des technologies de l’information et de la communication ; c) Au décodage des messages publicitaires. 3. 4. 5.
Évaluation de l'information Didact. L'évaluation de l'information est un concept générique opératoire lors des activités de recherche d'information. Le but de l'évaluation est de savoir s'il faut ou non sélectionner, exploiter et s'approprier l'information en question. Il s'agit en fait d'attribuer une valeur, i.e. une signification à l'information au moyen d'un jugement. Or ce jugement ne peut être que relatif, puisqu'il engage le sujet qui évalue. Ainsi, au terme de ce jugement, telle information peut être conservée par Pierre mais être rejetée par Paul. Un premier niveau s'intéresse à l'objet pour lui-même. Le premier composant nous est livré sous la forme d'une donnée informationnelle dont la valorisation, i.e. l'attribution d'une signification, aura pour conséquence de l'élever ou non au statut d'information [Voir Valorisation de l'information]. Le second composant de l'objet information est sa source.
L’appropriation des dispositifs d’écriture numérique : translittératie et capitaux culturel et social Allard L., (2009), Britney Remix : singularité, expressivité, remixabilité à l’heure des industries créatives. Vers un troisième âge de la culture ?, in Poli, n°1. Allard L. (dir.) et Blondeau O., (2007a), 2.0 ? Allard L. et Blondeau O., (2007b), La racaille peut-elle parler ? Aubert N. et Haroche C. Boyd D., (2007), Pourquoi les jeunes adorent MySpace ? Brotcorne P. et al., (2009), Les jeunes off-line et la fracture numérique – Les risques d’inégalités dans la génération des « natifs numériques », Rapport publié par le SPP fédéral, Bruxelles. Brotcorne P. et al., (2010), Diversité et vulnérabilité dans les usages des TIC – La fracture numérique au second degré, Academia Press. Cailleau I. et al., (2012), Compétences et écriture numérique ordinaire, in Recherches en communication, n°34, à paraître. Cardon D., (2011), Réseaux sociaux de l’internet, in Communications, n°88, pp. 141-148. Donnat O., (1994), Les Français face à la culture. Gautier J., (2009), Vers une culture numérique lettrée ?
Information-documentation et culture de l'information : un domaine émergent, par Ivana Ballarini-Santonocito L'information-documentation est-elle une discipline scolaire ? D'un point de vue institutionnel elle n'a certes aucune existence car non inscrite au rang des disciplines enseignées dans le secondaire. Elle ne dispose, de ce fait, d'aucun programme officiel ni d'heures inscrites à l'emploi du temps des élèves pour être enseignée. Sa seule présence dans le système éducatif français se manifeste par l'existence d'un corps professoral spécifique de certifiés, les professeurs documentalistes. Créé en 1989, le CAPES de documentation se voit de plus en plus rattaché au domaine universitaire des sciences de l'information et de la communication. Qui sont donc ces professeurs documentalistes qui, malgré leur présence dans les établissements scolaires et leur statut de certifiés, restent des enseignants sans enseignement clairement désigné, souvent méconnus en tant que tels et désignés par la simple appellation de « documentaliste » ? Comme le fait remarquer P.
Les communs : culture de la participation et culture numérique. Vers une littératie des communs ? Cet article est publié simultanément sur le site du collectif SavoirsCom1 - Politiques des biens communs de la connaissance Ce Billet s’inscrit dans l’axe 4 de son manifeste :« 4. Les ressources éducatives libres sont autant de biens communs informationnels dont il faut encourager le développement. Il s’agit de données, de métadonnées, de savoirs, mais aussi de savoir-faire, et de savoir-être. La création, la mise en circulation de l’information doivent être pleinement intégrés dans les cursus scolaires et universitaires et dans les formations tout au long de la vie. Ces dernières années ont vu l’émergence du concept de biens communs dans l’éducation et notamment auprès des professeurs documentalistes. Brigitte Pierrat, chargée de veille au Ministère de l’Education Nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, cite les biens communs parmi les 4 concepts émergents en éducation : « nomades, mooc, biens communs, datas » (à partir de diapo 19). 1. 5- La culture numérique
Référentiels en Info-documentation Repères pour la mise en œuvre du parcours de formation à la culture de l'information Ce document publié par le ministère de l'éducation nationale et coordonné par Jean-Louis Durpaire, IGEN EVS et Mireille Lamouroux, CRDP de l'académie de Versailles, est le fruit d’un groupe de travail composé de professeurs documentalistes, d’enseignants chercheurs et d’IA IPR EVS. Pour la première fois, un parcours de culture de l'information et de formation à l'information (Pacifi) est institué. Il doit permettre à l'élève de se forger des compétences en matière d'information, selon une progression appuyée sur des situations de complexité croissante, du collège au lycée. Ces 10 fiches "Repères" thématiques présentent des activités susceptibles de développer les compétences info-documentaires des élèves, des capacités et attitudes, toutes inscrites dans le socle commun de connaissances et de compétences.
[A.P.D.E.N. - Congres 2015] Introduction Et voilà, nous y sommes : c’est la fin. Et il faut bien conclure après 2 journées et demie extrêmement intenses et riches pour chacun et chacune de nous. Il me revient aujourd’hui de conclure ce 10ème Congrès de la FADBEN, et c’est pour moi évidemment un très grand Honneur. Un remerciement personnel spécial enfin à Gildas Dimier, réactif aux mails envoyés en catastrophe, qui n’a jamais perdu son sens de l’humour même quand les questions posées étaient rébarbatives, pressantes, ou complètement insolubles ! Comment conclure ? Je vous propose pour cette clôture – puisqu’il faut bien l’appeler ainsi et s’y résoudre - de "relire" en quelque sorte les différentes interventions de cette 10ème édition du congrès FADBEN, et de tenter de vous donner à entendre aussi une réflexion à partir de ces interventions, mais pas exclusivement, et plus largement sur la question de la convergence, qui me semble-t-il, a traversé l’ensemble des exposés. I. I.I. I.II. I.III. II. II.I. II.II. III.