Les biens communs, un « nouveau narratif » pour le XXIe siècle Niché en haut de la rue Ménilmontant dans le 20e arrondissement de Paris, le bar-restaurant le Lieu dit nous a accueilli une nouvelle fois pour une rencontre en musique afin de conclure notre enquête sur les biens communs. Rien de tel pour commencer le débat que de sonder le public. Alors pour savoir ce qu’évoque le thème du débat chez chacun, un petit quizz distribué dans la salle demandait : pour vous qu’est-ce que les biens communs ? En tête du classement ce sont les semences qui ont été désignées : 39 voix. En deuxième position : l’eau, les connaissances et la biodiversité avec 36 voix. Puis en troisième position les informations : 35 voix. Les « communs » : une organisation ancienne Pour lancer le débat, Benjamin Coriat, professeur de sciences économiques à l’université Paris 13 et membre du Collectif des économistes atterrés, a tenu à marquer la distinction théorique entre les biens communs et les communs. L’espace public et numérique à se réapproprier 1. Vidéo : Thomas Baspeyras.
Comment mieux vivre en ville demain - Les pistes de réflexions La ville numérique : quels enjeux pour demain ? - Métropolitiques La ville numérique est en vogue et rares sont les municipalités et autres collectivités publiques qui ne se soient lancées, aujourd’hui, dans des actions visant à favoriser et diffuser l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans leurs circonscriptions. Ces initiatives témoignent de la poussée de l’omniprésence des réseaux numériques dans la vie quotidienne des citadins qui modifie fortement l’accès aux services et aux ressources de la ville. L’internet, les smartphones et les divers assistants numériques que manipulent la plupart des individus sont devenus aujourd’hui, et seront encore plus demain, des vecteurs essentiels de communication et de socialisation. Il faut en convenir, les TIC et les réseaux numériques sont de plus en plus « encastrés » dans les modes de vie et représentent désormais aussi une composante de premier plan du fonctionnement de l’infrastructure environnementale et urbaine. Un cyberespace public ? Faut-il s’en inquiéter ?
« Learning from software » - Métropolitiques Depuis quelques années, les villes et les métropoles rivalisent de « créativité numérique ». Les smart cities sont en vogue et les gourous ès prospective urbaine sont unanimes : leur essor est en marche et leur consécration prévue pour les prochaines années. Les scénarios urbains concomitants font entrevoir des avenirs enchantés et les spéculations associées annoncent des villes intelligentes plus efficaces, plus démocratiques et plus vertueuses écologiquement. La « ville digitale » et son cortège de progrès – et de risques –, considérée il y a peu comme une utopie, est envisagée aujourd’hui comme un futur possible et assez proche. Si ces prédictions méritent d’être discutées, il n’est pas douteux que des ruptures profondes se sont opérées dernièrement dans les pratiques sociales et les modes de vie, portées par un contexte où les usages de l’Internet et de la téléphonie mobile ont connu une montée en puissance et une accélération sans précédent. Zero Energy Media Wall, Pékin. © S.
dossiers - métropoles numériques L’explosion urbaine est peut-être, quantitativement, la révolution la plus importante du XXème siècle avant même la révolution informatique, certainement plus médiatique. On assiste aujourd’hui à une prise de conscience de la conjonction de ces deux processus de fond par les pouvoirs publics : le réaménagement des villes et des territoires sera inéluctable, il sera incomplet s’il se fait sans les nouvelles technologies. Zoom sur les expérimentations menées, les différences de développement et sur le secteur du tourisme. La fin du territoire craint par certains au profit d’un temps « accéléré », « despatialisant » les modes de vie, n’est donc pas pour demain : en 2008, et ceci pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, plus de la moitié de la population mondiale vit dans les villes, c’est-à-dire plus de 3,3 milliards de personnes (source ONU). Ces chiffres montrent bien qu’il s’agit pour les villes d’une situation pour laquelle il n’existe pas de modèle préétabli.
AudaCities Audacities : Gouverner et innover dans la ville numérique réelle , une expédition portée par la Fing et l’IDDRI. Présentation La Smart City a longtemps constitué l’horizon de l’innovation numérique urbaine, avant que ne survienne ce phénomène nouveau de la "Disruption", qui caractérise l’approche déstabilisante adoptée par les grandes plateformes numériques pour se développer dans les villes. C’est dans ce paysage urbain troublé que la question des rapports entre innovation et gouvernance s’est imposée à nous. Après un an de travaux, voici donc réunis dans cette synthèse générale les principaux enseignements de l’expédition Audacities. Télécharger le Cahier Audacities Veille Urbaine - Groupe Diigo
Numérique et espace public : quels enjeux ? Mobilier connecté, réalité augmentée, maquettes 3D, civic tech... le numérique impacte les modes de vie et les usages de la ville. Le Cerema s'intéresse notamment à son impact sur l'espace public, et les articles suivants retracent un premier panorama des enjeux. Le numérique IMPACTE la ville Le numérique, dans ces différentes composantes, impacte fortement le milieu urbain. Quels ENJEUX entre numérique et espace public ? Comment la conception, la gestion, l’optimisation de l’espace public tiennent comptent du numérique en ville ? Une analyse de cas d'usage a permis au Cerema de lister des enjeux relatifs à ce questionnement, autour de trois grands aspects : Les "usages augmentés" : l'un des impacts forts du numérique est d'amplifier le réel, et c'est également vrai pour l'espace public. Chacun de ces trois aspects est détaillé dans un article dédié, accessible ci-dessous.
« La plateforme d’une ville » explore les enjeux de la smart city Ce cahier explore les enjeux politiques et sociaux des données dans la ville, en soulignant leurs conséquences sur les politiques publiques de la ville et en particulier sur le rapport de force public / privé. Il s’agit de remettre en perspective la city au prisme de l’économie des plateformes, et des relations de pouvoirs entre acteurs publics, acteurs privés (des mobilités, des flux, des civic techs) et citoyens. La mise en données de la ville numérique est notamment abordée selon trois angles : Quand les modèles économiques des plateformes transforment la ville : l’arrivée des grands acteurs du numérique dans les services urbains (Sidewalk CityLab, Waze, Uber ou Facebook) interroge sur les contreparties demandées aux individus, et sur celles demandées à des acteurs publics. La ville liquide : à qui profitent les flux ? Dans une dernière partie, nous explorons quatre scénarios prospectifs de régulation qui permettraient d’engager un rééquilibrage privé/public par les données.
Le numérique, c'est la révolution du temps On comprend là que la maîtrise du temps - dans un monde gouverné par la flexibilité, la désynchronisation, la délocalisation, l'immédiateté, l'opportunisme, le furtif... - se trouve dans la maîtrise des mobilités, qu'elles soient physique ou numérique. Hier, l'automobile, désormais le mobile. En Grande-Bretagne, la part des 17-20 ans à posséder le permis de conduire est passée de 48% en 1990 à 35% en 2010 . Avoir le dernier smartphone est désormais plus valorisé que la conduite ! L'un n'exclut pas l'autre mais le choix des maîtrises s'élargit. Justement, n'est-ce pas le piège ? La question se déplace. La maîtrise du temps, ce sont les maîtrises à tous les niveaux de l'outil.
Boris BEAUDE : La ville numérique, quintessence urbaine Article réalisé pour la revue M3 n°1. La ville hybride maximise les connections à la fois matérielles et immatérielles. Grâce au développement des technologies numériques, le citadin est ainsi davantage connecté au monde et aux autres habitants. En ce début de XXIe siècle, plus de la moitié de l’humanité réside en ville. La ville résiste, inlassablementCes dernières décennies, des technologies de communications particulièrement performantes ont réactivé des utopies alternatives à la ville. Se perdre sans se perdreLa ville numérique est en cela plus urbaine, plus efficiente, plus attractive. Inscrire la ville dans un espace plus vasteUne telle dynamique engage à questionner le devenir de cette ville, dont les propriétés ont singulièrement changé.
La ville numérique, une nouvelle perception de l’espace public Les smartphone, véritables outils du quotidien et de l’intimité, sont capables de proposer un accès basique aux contenus du web mobile, mais également à des services innovants proposant de la réalité augmentée ou mêlant réseaux sociaux et géolocalisation. Autant d’applications qui favorisent de nouveaux modes de relation et les conditions d’une nouvelle perception de l’espace urbain. L’usage de services web en situation de mobilité est une composante forte des métropoles occidentales, structurant l’espace urbain et permettant un rapprochement, voire une synthèse, entre les territoires numériques et les territoires physiques pour donner corps à un territoire enrichi. Celui-ci se définit d’abord comme un continuum informationnel au sein duquel l’usager rencontre une série de dispositifs (réseaux ambiants, objets communicants…), destinés à enrichir, densifier ou contrôler ses déplacements. Voici trois vidéos donnant un aperçu des possibilités offertes par ce type de projets :
De la ville intelligente à la ville capturée