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Qu'est ce que l'éducation populaire ? - CEMEA Pays de la Loire

Qu'est ce que l'éducation populaire ? - CEMEA Pays de la Loire
Cette intervention se construit à la fois par rapport à une expérience de quelques années, aux différentes rencontres durant ces années, mais s’est aussi appuyée sur les différents positionnements du CRAJEP Pays de la Loire, du CNAJEP et quelques ouvrages (« L’éducation populaire réinterrogée » de JEAN Bourrieau ; « Éducation populaire et puissance d’agir » de Christian Maurel ; « Pour une culture de la participation » de Pierre Mahey ; « L’animation dans tous ses états (ou presque) » de Jean Claude Gillet ; « Du temps à ménager » de Robert Penin ...) Parfois on évoque la difficulté à définir l’éducation populaire. Il convient d’identifier que la difficulté n’est pas tant conceptuelle que liée à la diversité des actions et des modes d’actions. Mais effectivement, il convient dans un premier temps de travailler sur les représentations, et en particulier les fausses représentations autour de l’éducation populaire. L’éducation populaire ce n’est pas ou ce n’est pas que... 1. 2. 3. 4. 1. 2. Related:  clacladu34victoriavico

I love educ pop Éducation populaire L'éducation populaire (en Belgique, éducation permanente) est un courant de pensée qui cherche principalement à promouvoir, en dehors des structures traditionnelles d'enseignement et des systèmes éducatifs institutionnels, une éducation visant l'amélioration du système social. Depuis le XVIIIe siècle occidental, ce courant d'idées traverse de nombreux et divers mouvements qui militent plus largement pour le développement individuel des personnes et le développement social communautaire (dans un quartier, une ville ou un groupe d'appartenance, religion, origine géographique, lieu d'habitation, etc.) afin de permettre à chacun de s'épanouir et de trouver une place dans la société. Il s’agit, plus largement, de faciliter l’accès aux savoirs, à la culture, afin de développer la conscientisation, l’émancipation et l’exercice de la citoyenneté, "en recourant aux pédagogies actives pour rendre chacun acteur de ses apprentissages, qu’il partage avec d’autres"[1]. Ces mouvements de fond sont :

L'évolution du cadre et des missions des métiers de l'animation (fiches.L'évolution du cadre et des missions des métiers de l'animation.WebHome) - XWiki Le champ professionnel de l’animation a fortement évolué depuis sa naissance dans l’après- guerre au sein des mouvements sociaux militants. Il s’est transformé tant dans ses contenus que dans ses formes de gouvernance, ce qui a nécessité un ajustement régulier de ses règles et pratiques. Jean-Pierre Augustin et Jean-Claude Gillet définissent deux périodes de développement de l’animation : la période de l’émergence des institutions d’éducation populaire, puis celle du renforcement du rôle de l’État et des collectivités territoriales. Les relations entre les structures d’animation et les pouvoirs publics, influent à la fois sur le sens et la portée du service d’animation mais aussi sur la nature des emplois développés. Construite autour des valeurs de l’éducation populaire, l’animation recouvre aujourd’hui un très vaste champ, assez peu homogène : on y trouve des professionnels qui interviennent dans les secteurs culturel, socioculturel, socioéconomique, socioéducatif, social et sportif.

Qu'est-ce que l'éducation populaire ? Il n’existe pas de définition instituée de ce qu’est l’éducation populaire, et c’est sans doute très bien comme cela. L’éducation populaire, c’est avant tout l’ambition de ne pas séparer l’action et l’analyse, de ne pas séparer celleux qui font, celleux qui réfléchissent, et celleux qui décident. C’est en cela que l’éducation populaire est directement liée aux pratiques d’autogestion (de nos activités, de nos luttes, de l’économie). L’éducation populaire, ce n’est pas éduquer le peuple. L’éducation populaire, ce n’est pas vulgariser des savoirs, fussent-ils émancipateurs. Par émancipation, on désigne un processus jamais terminé qui se décline conjointement dans deux directions : L’objectif de l’émancipation est de sortir collectivement de la place qui nous a été assignée par les rapports sociaux. L’éducation populaire, ce n’est pas une activité d’un après-midi, mais une démarche à long-terme. La posture d’éducation populaire est une posture d’accompagnement. Les articles suivants

L’éducation populaire en question(s) Et si notre société avait besoin plus que jamais de réels éducatifs ambitieux en direction de toute la population ? En essayant de se départir du sens commun propre à tout groupe constitué, la question mérite d’être sincèrement posée. En effet, la fulgurance des changements sociaux et économiques, des révolutions à l’oeuvre dans les sciences et les technologies modifie profondément la structure même des sociétés sans que cela ne fasse vraiment l’objet de débats démocratiques visibles. Pourtant les chercheurs l’affirment : les champs de connaissances scientifiques sont bouleversés, transformés tous les trois ans. Les débats électoraux et civiques n’y font pourtant pas allusion. Cependant, comme nous le montre l’histoire de l’éducation populaire (lire la contribution de Jean-Paul Martin), il semble bien qu’il y ait conjonction des révolutions scientifiques et techniques et des évolutions démocratiques.

Une histoire de l’éducation populaire En 1792, en présentant son rapport sur l’instruction à l’Assemblée législative, Marie-Jean de Condorcet, député du Tiers-Etat, jette-t-il les bases de l’éducation populaire ? En effet, s’il fallait choisir un texte fondateur, celui-ci aurait une certaine pertinence. Ce Rapport adressé aux conventionnels de l’assemblée fondatrice de la Première République est très novateur. Il affirme que l’instruction – alors largement réservée au clergé et à la bourgeoisie – doit être publique et s’étendre à l’ensemble de la population afin de favoriser la promotion sociale et professionnelle de tous et aussi « universelle, égale et complète que possible ». Cependant, il formalise l’idéal d’une éducation pour le peuple qui restera dans les valeurs de la République naissante. La création, par Jean Macé, de la Ligue de l’enseignement en 1866 représente une autre date importante. Quel rôle joue l’affaire Dreyfus (1894) dans l’histoire de l’éducation populaire ? Où en est l’éducation populaire en 2007 ?

Passer le BAFA en trois étapes Le BAFA ne se décroche pas du jour au lendemain. Les aspirants animateurs doivent suivre deux sessions de formation, séparées par un stage pratique. Au programme : ni tableau noir, ni cours magistraux, mais un travail en petits groupes alternant mises en situation et auto-évaluation. "Je suis quelqu'un de simple, j'ai le contact facile, des idées, un petit grain de folie. Étape 1 : la formation générale Clément a passé sa "base", la formation générale qui constitue la première étape du BAFA, en 2008. Si la théorie est indispensable pour évoquer la connaissance de l'enfant ou la réglementation, la pédagogie se veut active. "La théorie nous est enseignée de façon ludique, sous forme de jeux de rôle ou d'ateliers de groupe, et enrichie par le récit des expériences des formateurs. Étape 2 : le stage pratique Car la suite passe par un stage pratique, la mise en œuvre de tout ce qui a été vu auparavant. Clément avait choisi un centre de loisirs dans un village proche de son domicile.

Animateur / Animatrice enfant En accueil de loisirs, avant et/ou après la classe, le soir ou le mercredi, l’animateur ou l'animatrice enfant travaille dans les locaux de l’école. Dans ce cas, il ou elle utilise diverses techniques d’animation : jeux, expression artistique, activités sportives ou de loisirs… Pendant les vacances scolaires, l’animateur enfant est chargé d’un groupe d’enfants. En séjour de vacances (camp itinérant, colonie de vacances fixe, séjour à thème, prise en charge à la journée dans un club famille, etc.), l’animateur enfant ou l'animatrice enfant prend en charge un groupe d’enfants pendant toute la durée du séjour. L’animateur enfant travaille sous la responsabilité d’un animateur socioculturel diplômé ou du directeur de la structure d’accueil. Il doit faire preuve de patience, d’inventivité, d’écoute, mais aussi de fermeté. L'animateur enfant est employé par une collectivité locale ou par une association.

De l’éducation populaire à la domestication par la « culture », par Franck Lepage En France, quand on prononce le mot « culture », chacun comprend « art » et plus précisément « art contemporain ». Le mot Culture, avec son singulier et sa majuscule, suscite une religiosité appuyée sur ce nouveau sacré, l’art, essence supérieure incarnée par quelques individus eux-mêmes touchés par une grâce — les « vrais » artistes. La population, elle, est invitée à contempler le mystère. Entamée dès les années 1960 sous l’égide du ministère des affaires culturelles, la réduction de la culture à l’art représente une catastrophe intellectuelle pour tout homme ou toute femme de progrès. Si « culture » ne veut plus dire qu’« art », alors ni l’action syndicale, ni les luttes des minorités, ni le féminisme, ni l’histoire, ni les métiers, ni la paysannerie, ni l’explication économique, etc., ne font plus partie de la culture. En 1944, un paquebot fait route tous feux éteints vers la France. « En vain toutes les chaînes auraient été brisées » Pourtant, une impulsion a été donnée.

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