Éducation populaire L'éducation populaire (en Belgique, éducation permanente) est un courant de pensée qui cherche principalement à promouvoir, en dehors des structures traditionnelles d'enseignement et des systèmes éducatifs institutionnels, une éducation visant l'amélioration du système social. Depuis le XVIIIe siècle occidental, ce courant d'idées traverse de nombreux et divers mouvements qui militent plus largement pour le développement individuel des personnes et le développement social communautaire (dans un quartier, une ville ou un groupe d'appartenance, religion, origine géographique, lieu d'habitation, etc.) afin de permettre à chacun de s'épanouir et de trouver une place dans la société. Il s’agit, plus largement, de faciliter l’accès aux savoirs, à la culture, afin de développer la conscientisation, l’émancipation et l’exercice de la citoyenneté, "en recourant aux pédagogies actives pour rendre chacun acteur de ses apprentissages, qu’il partage avec d’autres"[1]. Ces mouvements de fond sont :
La collection Passerelle et ses débats - Coredem Avec la collection Passerelle, la Coredem investit des sujets qui font débat. Ce sont des militant-e-s d’associations, syndicats, organisations internationales, mais aussi des chercheurs ou des juristes, qui se rassemblent autour de cette publication collective et ses espaces de débats associés ; les Mercredis de la Coredem. Objectifs de la collection Passerelle : traiter des sujets d’actualité qui font débat, à travers des analyses et des réflexions issues du travail de terrain et de recherche ; apporter un décryptage sur ces sujets afin d’alimenter la critique sociale, les échanges d’idées et la diffusion d’alternatives ; appuyer les acteurs du changement dans leurs projets éditoriaux, en mutualisant des contenus et en donnant une visibilité à leurs productions, tout en garantissant leur indépendance. Les autres numéros de la collection sont également disponibles en ligne. A diffuser sans modération !
L'évolution du cadre et des missions des métiers de l'animation (fiches.L'évolution du cadre et des missions des métiers de l'animation.WebHome) - XWiki Le champ professionnel de l’animation a fortement évolué depuis sa naissance dans l’après- guerre au sein des mouvements sociaux militants. Il s’est transformé tant dans ses contenus que dans ses formes de gouvernance, ce qui a nécessité un ajustement régulier de ses règles et pratiques. Jean-Pierre Augustin et Jean-Claude Gillet définissent deux périodes de développement de l’animation : la période de l’émergence des institutions d’éducation populaire, puis celle du renforcement du rôle de l’État et des collectivités territoriales. Les relations entre les structures d’animation et les pouvoirs publics, influent à la fois sur le sens et la portée du service d’animation mais aussi sur la nature des emplois développés. Construite autour des valeurs de l’éducation populaire, l’animation recouvre aujourd’hui un très vaste champ, assez peu homogène : on y trouve des professionnels qui interviennent dans les secteurs culturel, socioculturel, socioéconomique, socioéducatif, social et sportif.
Qu'est-ce que l'éducation populaire ? Il n’existe pas de définition instituée de ce qu’est l’éducation populaire, et c’est sans doute très bien comme cela. L’éducation populaire, c’est avant tout l’ambition de ne pas séparer l’action et l’analyse, de ne pas séparer celleux qui font, celleux qui réfléchissent, et celleux qui décident. C’est en cela que l’éducation populaire est directement liée aux pratiques d’autogestion (de nos activités, de nos luttes, de l’économie). L’éducation populaire, ce n’est pas éduquer le peuple. Ce n’est pas apporter la conscience de l’extérieur à des personnes qu’on considérerait comme « à conscientiser ». Ce sont des dynamiques collectives qui permettent aux dominé-es de développer ensemble une compréhension critique de la société et des origines des inégalités sociales. L’éducation populaire, ce n’est pas vulgariser des savoirs, fussent-ils émancipateurs. Par émancipation, on désigne un processus jamais terminé qui se décline conjointement dans deux directions : Les articles suivants
Une histoire de l’éducation populaire En 1792, en présentant son rapport sur l’instruction à l’Assemblée législative, Marie-Jean de Condorcet, député du Tiers-Etat, jette-t-il les bases de l’éducation populaire ? En effet, s’il fallait choisir un texte fondateur, celui-ci aurait une certaine pertinence. Ce Rapport adressé aux conventionnels de l’assemblée fondatrice de la Première République est très novateur. Il affirme que l’instruction – alors largement réservée au clergé et à la bourgeoisie – doit être publique et s’étendre à l’ensemble de la population afin de favoriser la promotion sociale et professionnelle de tous et aussi « universelle, égale et complète que possible ». Ce Rapport n’a pas été suivi par les conventionnels, bousculés par des préoccupations plus immédiates. Cependant, il formalise l’idéal d’une éducation pour le peuple qui restera dans les valeurs de la République naissante. La création, par Jean Macé, de la Ligue de l’enseignement en 1866 représente une autre date importante.
Passer le BAFA en trois étapes Le BAFA ne se décroche pas du jour au lendemain. Les aspirants animateurs doivent suivre deux sessions de formation, séparées par un stage pratique. Au programme : ni tableau noir, ni cours magistraux, mais un travail en petits groupes alternant mises en situation et auto-évaluation. "Je suis quelqu'un de simple, j'ai le contact facile, des idées, un petit grain de folie. En fait, pour être animateur, il faut savoir faire le clown, sans faire le pitre !" résume Clément Dufrenne, 26 ans, titulaire du BAFA (brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur) et formateur à la Ligue de l'enseignement. Étape 1 : la formation générale Clément a passé sa "base", la formation générale qui constitue la première étape du BAFA, en 2008. Si la théorie est indispensable pour évoquer la connaissance de l'enfant ou la réglementation, la pédagogie se veut active. Étape 2 : le stage pratique Car la suite passe par un stage pratique, la mise en œuvre de tout ce qui a été vu auparavant. L'évaluation
Animateur / Animatrice enfant En accueil de loisirs, avant et/ou après la classe, le soir ou le mercredi, l’animateur ou l'animatrice enfant travaille dans les locaux de l’école. Dans ce cas, il ou elle utilise diverses techniques d’animation : jeux, expression artistique, activités sportives ou de loisirs… Pendant les vacances scolaires, l’animateur enfant est chargé d’un groupe d’enfants. Il est dans ce cas plus polyvalent et organise d’autres types d'activités : spectacles, goûters… En séjour de vacances (camp itinérant, colonie de vacances fixe, séjour à thème, prise en charge à la journée dans un club famille, etc.), l’animateur enfant ou l'animatrice enfant prend en charge un groupe d’enfants pendant toute la durée du séjour. L’animateur enfant travaille sous la responsabilité d’un animateur socioculturel diplômé ou du directeur de la structure d’accueil. Il doit faire preuve de patience, d’inventivité, d’écoute, mais aussi de fermeté.
Peut-on être animateur sans le BAFA ? mis à jour le 03 Mars 2016 5 min Vous avez votre BAFA, et vous vous lancez dans vos premiers jobs d’animateur. Qu’on ait raté le BAFA ou qu’on manque d’argent pour le passer, l’animation reste possible. Une loi sur le taux d’encadrement La loi est très détaillée sur le taux d’encadrement obligatoire en fonction du type d’accueil collectif de mineurs. Accueil de loisirs avec ou sans hébergement Dans le cas des accueils de loisirs avec ou sans hébergement – en langage moins jargonnier : les colos et les centres aérés –, il faut 1 animateur pour 8 enfants de moins de 6 ans et 1 animateur pour 12 enfants de 6 ans et plus. Accueils préscolaire et postscolaire La règle est légèrement différente dans le cadre des accueils préscolaire et postscolaire. Qualification de l’équipe. Les taux de BAFA et de non-BAFA dans l’équipe La composition de l’équipe doit respecter deux conditions très simples. Denis a participé à une colonie en tant qu’animateur supplémentaire sans BAFA. Les équivalences
Animateur ou animatrice environnement Facteurs d'évolution Évolutions relatives aux politiques publiques, au cadre institutionnel et réglementaire Valorisation des sites, des espaces de nature, des équipements et activités favorisant la santé des habitants et la préservation des ressources Évolution du cadre réglementaire et des politiques publiques Évolutions socio-économiques Communication/information des citoyens et usagers Évolution de la demande sociale Types d’employeurs et services d’affectation Commune, structure intercommunale, département, région, établissement public Rattaché au directeur ou à la directrice de l'environnement, au responsable des espaces naturels Conditions d’exercice Conditions générales Travail en extérieur, en milieu rural ou urbain sur des sites naturels et des équipements Relations fonctionnelles Relations directes avec les usagers Contacts directs avec les commanditaires internes et externes Moyens techniques particuliers Matériels d'exposition Ressources pédagogiques