background preloader

À la Une : Le numérique au service des enseignants et des élèves : Rencontre avec Yannick Boisseau

À la Une : Le numérique au service des enseignants et des élèves : Rencontre avec Yannick Boisseau
Par Antoine Maurice Ce mois-ci, nous avons rencontré Yannick Boisseau, professeur d’EPS au Collège-Lycée Saint Joseph Les Maristes à Marseille, ancien formateur au sein de l’UFR STAPS de Lyon, mais surtout développeur à l’origine d’un site relatif aux différentes applications qu’il propose sur tablettes tactiles. L’idée, au cœur de ces propositions, vise à simplifier les tâches de l’enseignant d’EPS et ainsi proposer à l’élève un enseignement des plus efficient. Peux-tu nous présenter rapidement ton site ? Le site est avant tout conçu pour être un lieu d’échanges. Comment ta démarche a-t-elle vu le jour? Je suis un peu comme Obélix : je suis tombé dans l’informatique lorsque j’étais petit (J’ai eu mon premier ordinateur à 16 ans, un ZX81 !). Justement est-ce qu’à l’heure actuelle, les collègues sont obligés d’être tombés dans l’informatique étant petits pour pouvoir utiliser les outils numériques ? La réponse est clairement non. Celle que j’utilise le plus est EPS BOARD. Le site

Les nouvelles technologies en EPS : Ressource ou gadget ? L’académie de Rouen a mis en ligne la journée « L’EPS en @ction », colloque qui s’est attaché à montrer l’intérêt, les limites aussi de l’utilisation des nouvelles technologies en EPS. Cette conférence a réuni Bernard Andrieu (PU STAPS Rouen), Julien Texier et Mathieu Dejean, professeurs EPS formateurs TICE ainsi que deux professeurs EPS stagiaires évoquant leur premières expériences. Trois vidéos sont en ligne sur le site de l’Académie. Le numérique élément perturbateur ? L’approche philosophique du corps met en avant que les nouvelles technologies vont inévitablement entraîner des modifications du rapport au corps. Deux applications pour l'EPS Julien Tixier et Mathieu Dejean ont ensuite présenté les intérêts de l’utilisation des TICE, à la fois pour les élèves, mais également pour les enseignants. Un séminaire national ? Que retenir de cette conférence ? Par Antoine Maurice et Benoît Montégut La conférence

Tablettes et EPS : le couple gagnant Share Tweet Email Concrètement la tablette en cours d’EPS sert beaucoup plus aux élèves qu’à l’enseignant, souligne François Baritiu, enseignant en EPS au lycée professionnel Corbon de Paris 15ème. Dans la séquence présentée, l’outil numérique a deux fonctions essentielles. Avoir un aperçu en direct des exercices réalisés en cours d’EPS Sur une période de dix minutes, l’enseignant demande aux élèves de réaliser un certain nombre d’exercices sur les STEPs ; il les filme au cours de la séquence et leur propose un travail de rétroaction dit de « régulation » pour commenter leurs mouvements. Auto-évaluer son travail pour acquérir de l’autonomie Le visionnage d’une séquence d’environ 30 secondes donne lieu à un travail d’évaluation par les élèves eux-mêmes ; travail qu’ils effectuent sur un questionnaire déjà intégré dans la tablette et qu’ils peuvent effectuer sur la zone de leur activité, sans avoir à se déplacer et donc sans perte de temps. lu : 9666 fois

1 minute d’EPS – Quand l’élève est libre de choisir son engagement moteur! – Ludovia Magazine Share Tweet Email L’université d’été Ludovia aura lieu du 23 au 26 août 2016 dans l’Ariège. Lors de cet événement des ateliers Explorcamps et Fabcamps seront proposés. Julien Andriot présente «1 minute d’EPS – Quand l’élève est libre de choisir son engagement moteur !» Ce projet a été pensé pour le second degré et plus spécifiquement pour des élèves de quatrième et troisième. Problématique pédagogique La question de la différenciation pédagogique est au cœur de ce projet. Ainsi, comment l’élève, avec ses différences, peut-il parvenir à apprendre dans un environnement collectif ? Ainsi nous partirons du principe que l’élève, replacé au centre de son apprentissage, est en mesure d’opérer des choix responsables quant à son enseignement ; l’enseignant ne devenant alors qu’un simple guide garant d’un environnement favorable à la réussite de tous. Apport du numérique Ce projet, dérivé de la classe inversée, n’a pu voir le jour qu’en présence du numérique. Relation avec le thème de l’édition

Pédagogie inversée en EPS : « l’élève devient acteur de son apprentissage » La classe inversée en EPS, dont E. Tranchant est l'un des pionniers, permet de gagner du temps pour rendre les élèves acteurs et les impliquer dans des "projets collaboratifs". Pédagogie inversée en EPS : des élèves acteurs / E. Principal adjoint d’un collège depuis peu, Emmanuel Tranchant a longtemps été prof d’EPS. Son système comporte 4 phases : lecture de capsules, travail collaboratif de “brainstorming”, “réajustement” avec le prof, puis “production” par les élèves. Travail collaboratif, autonomie et entraide Chez eux, les élèves visionnent des capsules, partagées via un groupe Facebook – un “moyen de faire qu’un maximum d’élèves les regardent”. La pédagogie inversée bouleverse le cours, qui commence par la création d’une carte mentale. Vient le moment du cours, qui débute par la “phase collaborative”, avec la construction, par les élèves, d’une carte heuristique. Puis les élèves, répartis par groupes, s’auto-organisent. Feed-back et analyses statistiques via des tablettes Fabien Soyez

Les effets du numérique en EPS Ce qui exprime le mieux ces questionnements divers est la capacité à proposer des réponses sans cesse nouvelles et originales qui ne se limitent plus aux textes qui régissent les programmes et leur accompagnement, et qui prennent en compte les logiques des environnements et des personnes. C’est tout naturellement que le numérique s’est imposé parmi les outils du professeur d’EPS, alliant aux contenus et stockages dynamiques un atout de premier ordre : la mobilité ! Il n’est pas nécessaire de faire un historique de la technologie, mais se rappeler que tout a démarré sur un ordinateur domestique, loin du terrain, pour élaborer des fiches, et que ces fiches se sont invitées sur des supports mobiles, périphériques portables (ordinateurs, PDA, tablettes aujourd’hui) qui sont sortis des salles de classe pour investir les salles de sport et les stades. Un nouvel élan est né alors : le traitement immédiat des données. Qu’est-ce qui est interrogé dans cette démonstration ?

Tablettes numériques en EPS : une corde de plus à son arc ! Share Tweet Email Olivier Arette-Hourquet est professeur d’EPS au collège innovant Pierre Emmanuel à Pau. « Les tablettes en EPS, c’est assez révolutionnaire », explique Olivier Arette-Hourquet. Il avoue que l’utilisation des tablettes pendant le cours est assez chronophage donc il faut être vigilant. Pour des activités « technocentrées » telles que l’acrosport, la gymnastique, le tir à l’arc, par exemples, il existe beaucoup d’applications qui sont intéressantes. « Avec les tablettes, c‘est la première fois que des élèves vont mettre des mots sur des images« . Le but de se filmer entrain de faire du tir à l’arc est que l’élève voit en même temps que le professeur donne les explications. « Après, ils deviennent autonomes avec des critères de réussite assez simples« . Pour les scores, la tablette permet de les enregistrer, « ce qui est un peu plus ludique pour les élèves qu’une feuille de papier« . « Je suis très motivé et on va recevoir prochainement trois classes mobiles. lu : 1558 fois

Usages des tablettes tactiles en cours d'EPS - Créatice Florian Godon, professeur d’EPS au collège Paul-Eluard de Châtillon (92), expérimente l’usage pédagogique des tablettes tactiles. I. Une expérimentation réussie Au cours du troisième trimestre de l’année scolaire 2011/2012, j’ai participé à une expérimentation menée par le CRDP (Centre Régional de Documentation Pédagogique) de Versailles consistant à expérimenter l’usage de tablettes numériques dans le cadre de plusieurs cours d’EPS, avec des élèves de troisième. Chaque élève possédait sa propre tablette. Cette expérimentation s’est révélée être une réussite pour plusieurs raisons. II. La situation de référence consiste en une succession de quatre courses d’une durée de trois minutes chacune. Ainsi, à chaque fois que les élèves ont été confrontés à la situation de référence, deux groupes d’élèves étaient désignés : coureurs et observateurs. A partir de cela, un certain nombre de calculs s’effectuaient automatiquement : distance parcourue, vitesse, pourcentage de VMA. III.

Related: