François Marie Arouet, dit Voltaire Auteurs français ► XVIIIe siècle ► vous êtes ici Auteurs français Voltaire, dramaturge mondain Portrait de Voltaire par Nicolas de Largillierre (vers 1724-1725), château de Versailles. Né à Paris dans une famille de commerçants jansénistes enrichis par la récente acquisition d’une charge de receveur à la Cour des comptes, François Marie Arouet, dit Voltaire, est élevé chez les jésuites du collège Louis-le-Grand. L’influence exercée par les membres de la Compagnie de Jésus sur l’esprit de Voltaire se vérifie à sa prodigieuse maîtrise de la rhétorique, à son goût de la discussion, du théâtre et de l’histoire. Parallèlement, il est introduit dans les milieux mondains par son parrain, l’abbé de Châteauneuf, qui le présente même à la célèbre courtisane Ninon de Lenclos. Son insolence et son indépendance d’esprit, que l’on pourrait imputer à une certaine forme d’inconscience, lui valent d’être emprisonné onze mois à la Bastille pour avoir osé écrire des libelles contre le Régent. Bibliographie
Montesquieu Montesquieu en 1728 (peinture anonyme). Blason Signature Il voyage ensuite en Europe et séjourne plus d'un an en Angleterre où il observe la monarchie constitutionnelle et parlementaire qui a remplacé la monarchie autocratique. De retour dans son château de La Brède, il se consacre à ses grands ouvrages qui associent histoire et philosophie politique : Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence (1734) et De l'esprit des lois (1748), dans lequel il développe sa réflexion sur la répartition des fonctions de l'État entre ses différentes composantes, appelée postérieurement « principe de séparation des pouvoirs ». Montesquieu, avec entre autres John Locke, est l'un des penseurs de l'organisation politique et sociale sur lesquels les sociétés modernes et politiquement libérales s'appuient. Biographie Il se passionne pour les sciences et mène des expériences scientifiques (anatomie, botanique, physique, etc.). Philosophie Les principes La distribution des pouvoirs
L'Ile des esclaves de Marivaux Intro Biographie Œuvres Liens Contexte Cette comédie en un acte et en prose de Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux a été créée par les comédiens italiens en 1725 et publiée à Paris la même année. Cette comédie de Marivaux est qualifiée de "petit bijou" par Beaumarchais lui-même. Elle conduit les spectateurs des lazzi d'Arlequin à la vision d'une société nouvelle. Dans un contexte Maître-Valet, Marivaux oscille entre deux pôles différents : l'utopie et la comédie de mœurs. Il met également en scène deux tonalités, l'une comique (Arlequin) et l'autre tragique (Euphrosine). Résumé de la pièce Iphicrate et son valet Arlequin font naufrage. Dès leur arrivée , chacun se voit contraint d'en observer la loi, dont Trivelin, ancien esclave et gouverneur de l'île, est le garant. Cléanthis et Arlequin prennent beaucoup de recul par rapport à leur nouveau statut et miment une scène de séduction mondaine. Source bibliographique
Philosophes des Lumières - SiteMAI Un exposé sur les philosophes des Lumières en France : leurs combats respectifs dans les domaines social, politique et religieux et les genres littéraires mis en œuvre. Pour résumer la philosophie des Lumières, on peut dire qu'elle repose sur les valeurs de liberté, de tolérance et de justice. Ce mouvement de la pensée du XVIIIe siècle trouve ses racines dans la raison et les sciences. Les principes ne doivent pas être établis sur des a priori mais être issus d'une démarche utilisant les méthodes scientifiques. Dans le domaine social, à travers leurs voyages et leurs relations, les philosophes découvrent des manières de vivre et des modèles sociaux différents (ex : voyages de Voltaire et Montesquieu en Grande Bretagne où règne une monarchie constitutionnelle, correspondances de Denis Diderot avec Catherine II de Russie). Voltaire dénonce en particulier la torture, l'esclavage et la peine de mort, dans son Dictionnaire Philosophique. Biographie de Voltaire Biographie de Montesquieu
Contexte historique des Lumières Pétain, Philippe (Maréchal, 1856-1951) - Biographie Passé à la postérité comme le vainqueur de Verdun durant la Première Guerre mondiale, Philippe Pétain est devenu, après la défaite de 1940, le chef de l’« État français » de Vichy, à la tête duquel il a tenté de promouvoir une "révolution nationale" tout en laissant son gouvernement mener une politique de collaboration avec l’Allemagne nazie. Son destin, qui est associé aux heures de gloire comme aux épisodes les plus sombres de l’histoire du XXe siècle, explique que, près de cinquante ans après sa disparition, son action continue de faire l’objet de vives controverses. Pétain, vainqueur de Verdun Henri Philippe Benoni Omer Joseph Pétain est né le 24 avril 1856 dans le Pas de Calais. Issu d’un milieu rural et catholique, il fait le choix du métier des armes précocement. La guerre de 1914, le trouve colonel et lui qui pensait à la retraite est propulsé à la tête d’une brigade d’infanterie. Une carrière politique La Révolution Nationale Le crépuscule du maréchal Pétain Bibliographie
Philippe Pétain Maréchal de France et homme d'État français (Cauchy-à-la-Tour 1856-Port-Joinville, île d'Yeu, 1951). Du vainqueur de la Grande Guerre au chef réactionnaire d'une France humiliée par l'occupant allemand, Philippe Pétain laisse une image contrastée. Dans la mémoire nationale, il incarne à la fois la victoire de 1918, la honte de l'été 1940 et les crimes de Vichy. 1. Carrière militaire 1.1. Saint-Cyr Né dans une famille de cultivateurs de l'Artois, Philippe Pétain perd sa mère alors qu'il a dix-huit mois. Le terne officier Quand il sort de Saint-Cyr, Pétain est un garçon appliqué, auquel la vie collective qu'il vient de mener depuis plus de dix ans a donné le goût de la réflexion personnelle et secrète, avec une certaine ironie et une froideur – une caractéristique de son tempérament. L'« école Pétain » Il fonde sa doctrine sur la supériorité que confère la puissance du feu. 1.2. La bataille de la Marne Commandant de la IIe armée en Champagne Le héros de Verdun 1.3. 2. 2.1. Ministre de la Guerre
Philippe Pétain Philippe Pétain est un militaire et un homme politique français, né le 24 avril 1856 à Cauchy-à-la-Tour (Pas-de-Calais) et mort le 23 juillet 1951 à Port-Joinville, dans l'île d'Yeu, en Vendée. Pendant la Première Guerre mondiale, il organise la défense de Verdun, devient commandant en chef de l'armée française, puis est nommé maréchal de France en 1918. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est investi des pleins pouvoirs par le Parlement et met fin à la Troisième République en la remplaçant par un régime plus autoritaire et plus centralisé autour du chef de l'État. Le militaire[modifier | modifier le wikicode] Philippe Pétain est originaire d'une famille de cultivateurs installée en Artois. Carrière militaire[modifier | modifier le wikicode] Il fait ses études militaires à l'École de Saint-Cyr où il entre parmi les derniers du concours et dont il sort dans les rangs du milieu. Le vainqueur de Verdun[modifier | modifier le wikicode] Rencontre entre Pétain et Adolf Hitler en 1940.
Philippe Pétain Henri Philippe Benoni Omer Joseph Pétain (24 April 1856 – 23 July 1951), generally known as Philippe Pétain (French: [fi.lip pe.tɛ̃]) or Marshal Pétain (Maréchal Pétain), was a French general officer who attained the position of Marshal of France at the end of World War I, during which he became known as The Lion of Verdun and in World War II served as the Chief of State of Vichy France from 1940 to 1944. Pétain, who was 84 years old in 1940, ranks as France's oldest head of state. Today, he is considered a Nazi collaborator, the French equivalent of his contemporary Vidkun Quisling in Norway. With the imminent fall of France in June 1940 in World War II, Pétain was appointed Prime Minister of France by President Lebrun at Bordeaux, and the Cabinet resolved to make peace with Germany. After the war, Pétain was tried and convicted for treason. Early life[edit] Youth and family[edit] Pétain was born in Cauchy-à-la-Tour (in the Pas-de-Calais département in Northern France) in 1856. Changes
» Le discours du maréchal Pétain le 17 juin 1940 Philippe Pétain, Discours aux Français : 17 juin 1940-20 août 1944, Albin Michel, 1989.Jean-Pierre Azéma et François Bédarida, La France des années noires, tome 1 : De la défaite à Vichy, Le Seuil, coll. Points/Histoire, 2000, 704 p.Jacques Belle, La Défaite française, un désastre évitable, tome II : Le 16 juin 1940, non à l’Armistice!, Economica, 2009, 349 p.Marc Ferro, Pétain, Fayard, 1987, 789 p.Pierre Laborie, L’Opinion française de Vichy, Le Seuil, 1990, 405 p.Robert Paxton, La France de Vichy, 1940-1944, Le Seuil, coll.